Hypothyroïdie et acné : quel lien ?

Acné persistante et troubles de la peau : avez-vous pensé à votre thyroïde ? Lorsqu’on parle d’acné, on pense souvent aux hormones sexuelles, à l’alimentation ou au stress. Pourtant, un déséquilibre de la thyroïde peut aussi jouer un rôle clé dans l’apparition ou l’aggravation des imperfections cutanées. En cas d’hypothyroïdie, le métabolisme ralentit et cette lenteur peut se refléter jusqu’à la peau : teint terne, pores obstrués, sébum mal régulé… Dans cet article, découvrez comment l’hypothyroïdie peut influencer la santé de votre peau, pourquoi l’acné peut parfois en être un signal, et quelles pistes naturelles explorer pour y remédier.

Par Stéphanie Catrysse
Mis à jour le 11/08/2025Temps de lecture : +4 min.

Qu'est-ce que l'hypothyroïdie ?

L’hypothyroïdie correspond à un dysfonctionnement de la glande thyroïdienne, qui se traduit par une production insuffisante d’hormones thyroïdiennes. Située à la base du cou, sous la pomme d’Adam, cette petite glande endocrine en forme de papillon joue un rôle central dans la régulation de nombreuses fonctions vitales. Lorsqu’elle fonctionne au ralenti, le métabolisme général de l’organisme ralentit à son tour, entraînant alors une cascade de manifestations physiques et psychiques.

Le fonctionnement de la thyroïde

La thyroïde fabrique principalement deux hormones : la thyroxine (T4) et la triiodothyronine (T3). Cette production est régulée par la TSH (thyréostimuline), une hormone sécrétée par l’hypophyse. Lorsque le taux d’hormones thyroïdiennes chute, l’hypophyse augmente la libération de TSH pour stimuler la glande et rétablir l’équilibre.

Ce système fonctionne en boucle et permet d’ajuster en continu la production hormonale, en réponse aux signaux métaboliques de l’organisme.

Le rôle des hormones thyroïdiennes

Les hormones T3 et T4 agissent sur la quasi-totalité des cellules de l’organisme. Elles jouent un rôle fondamental dans :

  • l’activation de la production d’énergie cellulaire, en particulier au niveau des mitochondries

  • la régulation du métabolisme de base

  • le contrôle de la température corporelle

  • le maintien du rythme cardiaque et du fonctionnement du système digestif

  • l’équilibre du système nerveux central

  • la croissance, la fertilité, la synthèse des protéines et le renouvellement cellulaire

Elles influencent aussi directement la santé de la peau en agissant sur le renouvellement cellulaire, la vascularisation, la régulation du film hydrolipidique et le fonctionnement des glandes sébacées. Un déficit hormonal peut donc se traduire par une peau plus sèche, plus terne ou plus grasse, parfois sujette à l’acné.

Les mécanismes de l’hypothyroïdie

En cas d’hypothyroïdie, la thyroïde ne produit pas suffisamment d’hormones. Cela entraîne une baisse des taux circulants de T4 et de T3, accompagnée en général d’une élévation de la TSH : l’hypophyse tente de compenser le déficit en stimulant davantage la glande thyroïdienne. Mais si la glande ne répond pas correctement à cette stimulation, un déséquilibre s’installe durablement.

Ce ralentissement entraîne un ralentissement global du métabolisme. Les principales fonctions physiologiques sont impactées : digestion, rythme cardiaque, tonus musculaire, activité cérébrale, fertilité, mais aussi équilibre cutané. Les cellules consomment moins d’énergie, la circulation ralentit, les tissus se renouvellent plus lentement. C’est une situation qui évolue souvent lentement, avec des signes discrets au début, parfois pendant des mois, voire des années, avant qu’un bilan sanguin n’en révèle la cause.

Hypothyroïdie primaire vs secondaire

On distingue deux formes principales d’hypothyroïdie :

  • L’hypothyroïdie primaire : liée à une atteinte directe de la glande thyroïde (maladie auto-immune, carence en Iode, chirurgie, radiothérapie, etc.). C’est la forme la plus fréquente.

  • L’hypothyroïdie secondaire : plus rare, elle résulte d’une défaillance de l’hypophyse ou de l’hypothalamus, qui n’émet plus les signaux hormonaux nécessaires pour stimuler la thyroïde.

Quelles en sont les causes ?

L’hypothyroïdie peut avoir de multiples origines. En comprendre la cause est essentiel pour adapter la prise en charge.

Les causes auto-immunes

La thyroïdite d'Hashimoto est la cause la plus fréquente d’hypothyroïdie dans les pays industrialisés. Il s’agit d’une maladie auto-immune : le système immunitaire attaque progressivement les cellules de la glande thyroïde. La destruction progressive de la glande entraîne une baisse durable de la production hormonale.

Les causes iatrogènes (liées à des traitements médicaux)

Certains traitements destinés à réduire une hyperthyroïdie peuvent paradoxalement entraîner une hypothyroïdie. C’est le cas de l’iode radioactif, de la chirurgie de la thyroïde ou de l’utilisation prolongée d’antithyroïdiens de synthèse. D’autres médicaments, comme le Lithium, l’amiodarone ou l’interféron alpha, peuvent également perturber le fonctionnement thyroïdien.

Les carences ou excès nutritionnels

L’Iode est indispensable à la synthèse des hormones thyroïdiennes. Une carence en Iode reste une cause majeure d’hypothyroïdie dans certaines régions du monde. À l’inverse, un excès d’Iode, notamment par une consommation élevée d’algues riches en Iode comme au Japon, peut également provoquer un dérèglement de la thyroïde.

Les causes congénitales

Chez certains nouveau-nés, la glande thyroïde est absente, malformée ou ne fonctionne pas correctement dès la naissance. Cette forme d’hypothyroïdie congénitale est rare, mais grave si elle n’est pas dépistée tôt.

Une défaillance de l’axe hypothalamo-hypophysaire

Une atteinte de l’hypophyse ou de l’hypothalamus peut entraîner une production insuffisante de TSH, l’hormone qui stimule la thyroïde. Cela provoque une hypothyroïdie dite « secondaire » ou « centrale ».

Les facteurs externes et environnementaux

Une radiothérapie au niveau du cou (notamment pour traiter certains cancers) ou une exposition à des substances radioactives peuvent altérer durablement la fonction thyroïdienne. Par ailleurs, certains perturbateurs endocriniens présents dans l’environnement (pesticides, plastifiants, etc.) sont également suspectés d’interférer avec le fonctionnement de la glande thyroïde.

Quels sont les symptômes associés à l'hypothyroïdie ?

L’hypothyroïdie progresse lentement, avec des signes diffus pouvant évoquer une fatigue chronique ou du stress. Ce flou rend souvent le diagnostic difficile. Voici les principaux signes à surveiller :

  • Baisse générale d’énergie : Fatigue persistante, frilosité inhabituelle, prise de poids inexpliquée et ralentissement du rythme cardiaque.

  • Signes cutanés et modification des phanères : Peau sèche, épaissie, terne, teint pâle ou jaunâtre, parfois acné. Chute de cheveux, sourcils clairsemés, ongles cassants. Gonflements du visage, des paupières ou des lèvres.

  • Troubles cognitifs et émotionnels : "Brouillard mental", baisse de la concentration, humeur dépressive, anxiété, ralentissement intellectuel et moteur.

  • Manifestations fonctionnelles diverses : Constipation, crampes musculaires, troubles du cycle menstruel, syndrome du canal carpien, voix rauque.

L'acné : qu'est-ce que c'est exactement ?

L'acné est une pathologie inflammatoire chronique du follicule pilo-sébacé. Elle se manifeste par la formation de comédons (points noirs ou blancs), de boutons rouges (papules), de pustules ou de nodules profonds. Elle touche principalement le visage, mais peut aussi concerner le dos, le torse ou les épaules.

L’acné : comment se forme-t-elle ?

L’acné résulte d’un ensemble de facteurs :

  • Une sécrétion excessive de sébum (hyperséborrhée),

  • Une obstruction des pores par l’accumulation de cellules mortes et de sébum

  • La prolifération de Cutibacterium acnes, une bactérie naturellement présente sur la peau, mais qui devient pathogène dans ce contexte et libère des substances inflammatoires.

  • Et une inflammation locale du follicule.

Ces mécanismes conduisent à différentes lésions cutanées : comédons ouverts (points noirs) ou fermés (microkystes) dans les formes dites rétentionnelles, et boutons rouges (papules), pustules ou nodules en cas d’acné inflammatoire.

Si l’acné est souvent associée à l’adolescence, elle peut également survenir à l’âge adulte, en particulier chez les femmes, et être liée à un déséquilibre hormonal.

Quelle est l’influence des hormones sur l'acné ?

L'acné est étroitement liée aux fluctuations hormonales. Les androgènes, comme la testostérone, stimulent les glandes sébacées et augmentent la production de sébum. Chez les femmes, les fluctuations hormonales liées au cycle menstruel, à l’arrêt d’une contraception ou à des troubles endocriniens peuvent également favoriser l’apparition ou l’aggravation de l’acné.

Hypothyroïdie et acné : quel lien ?

Est-ce que l’hypothyroïdie peut favoriser l’acné ? L’acné est une affection multifactorielle, et les déséquilibres hormonaux figurent parmi ses causes bien établies. L’hypothyroïdie, en perturbant plusieurs fonctions endocriniennes et métaboliques, peut indirectement favoriser son apparition ou l’aggraver.

  • Un déséquilibre hormonal global

Lorsque la thyroïde fonctionne au ralenti, la production des hormones T3 et T4 diminue, ce qui perturbe l’équilibre hormonal général. Cette baisse peut réduire la production de progestérone, surtout chez les femmes, notamment en affectant l’ovulation. Or, un déficit en progestérone peut favoriser un excès relatif d’œstrogènes ou d’androgènes, en particulier la testostérone, hormone connue pour stimuler les glandes sébacées et favoriser une peau grasse. Ce terrain hormonal déséquilibré peut alors devenir propice à l’acné.

  • Résistance à l’insuline et effets métaboliques

En ralentissant le métabolisme des glucides, l’hypothyroïdie peut favoriser une certaine résistance à l’insuline. Cette dernière induit une hyperinsulinémie, qui stimule la production de sébum et peut contribuer à l’apparition d’acné. Elle est aussi associée à un risque accru de syndrome des ovaires polykystiques (SOPK), souvent lié à des manifestations cutanées comme l’acné hormonale.

  • Altérations cutanées et renouvellement cellulaire

L’hypothyroïdie impacte directement la physiologie de la peau : elle devient plus épaisse, sèche et moins bien vascularisée. Le renouvellement cellulaire ralentit, ce qui favorise l’accumulation de cellules mortes à la surface de la peau et l’obstruction des pores. Ce phénomène crée un terrain propice aux comédons et aux poussées inflammatoires.

  • Inflammation chronique et stress oxydatif

Dans ses formes auto-immunes, comme la thyroïdite de Hashimoto, l’hypothyroïdie s’accompagne souvent d’un état inflammatoire chronique. Cette inflammation systémique peut se répercuter sur la peau, en majorant les réactions inflammatoires. Par ailleurs, la diminution du métabolisme favorise l’accumulation de radicaux libres et accentue le stress oxydatif, un facteur reconnu dans l’aggravation de l’acné.

Quelles recommandations ?

Face à une suspicion de lien entre hypothyroïdie et acné, la consultation auprès d’un professionnel de santé qualifié constitue l’étape fondamentale et incontournable. Lui seul pourra établir un diagnostic précis et mettre en place une prise en charge adaptée.

1) La consultation spécialisée obligatoire

Nous vous recommandons vivement de consulter votre médecin traitant en première intention. Il pourra procéder à un examen clinique complet et, si nécessaire, vous orienter vers les spécialistes appropriés. En cas d’anomalie confirmée, vous pourrez être dirigé vers un endocrinologue pour le bilan fonctionnel thyroïdien, ou vers un dermatologue pour une prise en charge cutanée.

2) Les examens médicaux à réaliser

Le diagnostic d’hypothyroïdie repose sur des analyses sanguines spécifiques. Les examens de première intention comprennent :

  • Dosage de la TSH (thyréostimuline) : c’est l’examen de base permettant de détecter un dysfonctionnement thyroïdien.

  • Dosage des hormones T3 libre et T4 libre : ces dosages évaluent les hormones thyroïdiennes circulantes, la T3 mesurant la forme active et la T4 étant utile dans certaines situations cliniques.

En cas d’hypothyroïdie confirmée, le médecin pourra prescrire des examens complémentaires comme la recherche d’anticorps anti-TPO et anti-thyroglobuline (notamment en cas de suspicion de thyroïdite d'Hashimoto), ou une échographie thyroïdienne si nécessaire.

3) Précautions médicales essentielles

Avant toute mise en route du traitement, le médecin s’assurera que le cœur peut supporter l’augmentation du métabolisme induite par les hormones thyroïdiennes. Cette précaution est particulièrement importante chez les personnes âgées ou présentant un terrain cardiovasculaire à risque.

Le suivi est indispensable : un premier contrôle de la TSH est généralement effectué huit semaines après le début du traitement pour ajuster la dose. Une fois la posologie stabilisée, une surveillance régulière est maintenue, d’abord à six mois, puis chaque année.

Il ne faut jamais modifier soi-même un traitement hormonal. Toute supplémentation en Iode ou en hormones naturelles doit impérativement être encadrée par un professionnel de santé.

4) Coordination entre spécialistes

En présence d’une acné liée à un déséquilibre thyroïdien, la collaboration entre endocrinologue et dermatologue peut être bénéfique. Tandis que l’endocrinologue prend en charge la cause hormonale, le dermatologue peut proposer des traitements cutanés adaptés.

Il est essentiel de signaler à votre médecin tout symptôme persistant malgré un traitement bien suivi, afin d’ajuster la prise en charge ou d’envisager d’autres examens si besoin.

Comment soutenir sa thyroïde et prendre soin de sa peau ?

Même si l’on ne peut pas toujours prévenir une hypothyroïdie, certaines habitudes permettent de soutenir naturellement la fonction thyroïdienne, tout en améliorant l’équilibre cutané. Voici les principaux leviers à envisager :

1. Une alimentation et des nutriments clés

Certains micronutriments jouent un rôle déterminant dans la santé de la thyroïde :

  • L’Iode : essentiel à la synthèse des hormones thyroïdiennes. On le trouve dans certains aliments tels que les algues marines, les poissons, les fruits de mer, les œufs et certains produits laitiers. L’usage modéré de sel iodé peut également compléter les apports.

  • Le Sélénium : il participe à la conversion de la T4 en T3, forme active des hormones thyroïdiennes. Les noix du Brésil, les poissons gras (thon, sardines), les fruits de mer et les œufs en sont de bonnes sources.

  • Le Zinc : il régule l’axe hypothalamus-hypophyse-thyroïde et soutient aussi la santé de la peau. On le retrouve dans les graines, les légumineuses, la viande et les céréales complètes.

  • Les Vitamines B : elles interviennent dans le métabolisme énergétique général, utile en cas de fatigue liée à l’hypothyroïdie.

Une alimentation variée, riche en produits frais, non transformés et de saison constitue une base protectrice.

2. Des aliments à limiter

Certains aliments peuvent nuire à l’équilibre thyroïdien, surtout en cas de fragilité préexistante :

  • Les légumes crucifères (chou, brocoli, radis, navet) : ils contiennent des composés goitrogènes pouvant interférer avec l’absorption de l’iode, en particulier lorsqu’ils sont consommés crus en excès.

  • Le soja et ses dérivés : ils peuvent altérer l’absorption des hormones thyroïdiennes, notamment chez les personnes déjà traitées.

  • Les substances irritantes : tabac et excès de café peuvent perturber indirectement la fonction thyroïdienne.

3. Le mode de vie et les facteurs environnementaux

Un mode de vie sain aide à limiter les facteurs aggravants :

  • Limiter les perturbateurs endocriniens : évitez les plastiques chauffés, certains cosmétiques, les pesticides et les contenants alimentaires douteux. Privilégiez le bio et le verre autant que possible.

  • Gérer le stress : le stress chronique peut perturber l’axe hypothalamo-hypophysaire-thyroïdien. Pratiquez des exercices de gestion du stress tels que la cohérence cardiaque, la méditation ou le yoga doux.

  • Bouger en douceur : une activité physique modérée et régulière stimule le métabolisme et favorise l’élimination des toxines sans épuiser les réserves.

  • Soutenir la flore intestinale : le microbiote joue un rôle dans l’équilibre hormonal global. Privilégiez les aliments fermentés, les fibres solubles et une bonne hydratation.

4. Prendre soin de sa peau

L’hypothyroïdie peut rendre la peau plus sèche, terne ou sujette aux imperfections. Quelques gestes simples peuvent améliorer son aspect :

  • Utilisez des soins doux, non comédogènes, à base de plantes purifiantes ou calmantes (hydrolats de Lavande, de Tea Tree ou de Camomille, infusions de Bardane ou de Pensée sauvage).

  • Hydratez généreusement votre peau, avec des textures légères, mais nourrissantes.

  • Évitez les soins agressifs, trop décapants ou desséchants, qui fragilisent davantage la barrière cutanée.

5. L'importance de la prévention médicale

Un suivi régulier est recommandé :

  • Dès 50 ans, un dosage de la TSH peut être envisagé, surtout chez les femmes.

  • En cas de fatigue persistante, troubles de l’humeur, prise de poids inexpliquée ou antécédents familiaux, une évaluation thyroïdienne s’impose.

  • En cas de traitement en cours, veillez à respecter les horaires de prise, à distance des repas riches en Calcium ou en Fer.

Précaution d'usage

Cet article ne remplace pas un avis médical. En cas de fatigue persistante, variations de poids, troubles menstruels ou acné résistante, consultez un médecin généraliste, un endocrinologue ou un dermatologue.

Ne pas pratiquer l'autodiagnostic : Les symptômes de l’hypothyroïdie sont peu spécifiques et peuvent évoquer d’autres troubles. Seul un professionnel de santé peut établir un diagnostic fiable, avec examen clinique et analyses.

Respecter les traitements prescrits : Si vous suivez un traitement de substitution, prenez-le à jeun, 30 minutes avant le petit-déjeuner, et éloigné d’autres médicaments. Ne modifiez jamais la dose sans avis médical.

Surveillances spécifiques dans certains cas : Un suivi spécifique est nécessaire :

  • Pendant la grossesse ou en cas de projet bébé, pour éviter des risques sur le développement du fœtus.

  • Chez les personnes âgées ou à risque cardiaque, le traitement est introduit à faible dose, avec une surveillance adaptée.

Suivi régulier indispensable : L’hypothyroïdie nécessite en général un traitement au long cours. Des bilans réguliers sont essentiels pour adapter la posologie et assurer l’efficacité du traitement dans le temps.

Conseil de l'expert

Ne sous-estimez pas l’impact d’un traitement mal ajusté. Une substitution hormonale insuffisante ou mal dosée peut entretenir des symptômes, y compris cutanés. Faites vérifier régulièrement votre TSH, surtout si des signes comme l’acné persistent.

En savoir plus

Est-ce que l'hypothyroïdie donne de l'acné ?

L’hypothyroïdie peut favoriser l’apparition d’acné, notamment en raison des déséquilibres hormonaux qu’elle entraîne. Une baisse des hormones thyroïdiennes peut affecter la production de sébum, ralentir le renouvellement cellulaire cutané et perturber le métabolisme, autant de facteurs qui peuvent aggraver ou entretenir des troubles de la peau.

Une faiblesse de la thyroïde peut-elle provoquer une peau grasse ?

Oui, car une thyroïde ralentie peut favoriser un déséquilibre hormonal propice à une hyperséborrhée.

Quels sont les symptômes de l'hypothyroïdie sur la peau ?

La peau devient souvent sèche, épaisse, terne et sujette à l’acné ou à une desquamation.

Comment différencier une acné hormonale d'une acné classique ?

L'acné hormonale se localise préférentiellement sur le bas du visage (mâchoire, menton), suit souvent le cycle menstruel chez les femmes, et se caractérise par des lésions plus inflammatoires et profondes que l'acné juvénile classique.

Zoom sur notre rédactrice Naturopathe, Stéphanie Catrysse

Stéphanie Catrysse est naturopathe (certifiée par la FENA), praticienne en massage bien-être et drainage lymphatique et conseillère en développement personnel. 

Passionnée de médecine douce, elle exerce avec une approche holistique de la santé.

Bibliographie

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