Sevrage addiction : comprendre, se faire accompagner et avancer sereinement
Vous sentez qu’une addiction prend le contrôle de votre vie ? Qu’il s’agisse de drogues, d’alcool, de jeu, de nicotine ou encore de médicaments, il est possible de reprendre le dessus. Le sevrage d’une addiction n’est pas seulement une question d’arrêt : il accompagne le corps et l’esprit vers un rétablissement durable. Dans cet article, nous vous proposons quelques clés pour comprendre l’addiction et avancer sereinement dans votre démarche de sevrage.

Qu'est-ce qu'une addiction ?
L’addiction correspond à une perte de contrôle face à une substance ou à un comportement, avec un besoin répété malgré des conséquences négatives. Elle n’a pas de lien avec un manque de volonté. Les professionnels de santé la considèrent comme un phénomène complexe qui implique à la fois la neurobiologie, les émotions, les habitudes et l’environnement. Selon le Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM-5), l’addiction, aussi appelée trouble de l’usage de substance, se définit par la présence d’au moins 2 critères parmi 11, observés sur une période de 12 mois. Parmi les principaux critères, se retrouvent notamment :
une consommation en quantité plus importante ou sur une période plus longue que prévu
un désir persistant ou des tentatives infructueuses pour réduire ou contrôler l’usage
un temps important consacré à obtenir ou consommer la substance
le "craving", cette envie intense et quasi irrépressible, difficile à maîtriser
l’incapacité à assumer certaines responsabilités professionnelles, familiales ou sociales
la poursuite de la consommation malgré des effets physiques ou psychologiques reconnus
l’apparition d’une tolérance nécessitant des doses plus élevées
des signes de manque lorsqu’il y a réduction ou arrêt.
La sévérité du trouble dépend du nombre de critères présents : 2 à 3 critères indiquent une forme légère, 4 à 5 critères une forme modérée, 6 ou plus une forme sévère.
Sur le plan biologique, l’addiction concerne directement le circuit de la récompense, un mécanisme essentiel qui régit le plaisir et la motivation. La dopamine joue un rôle central dans ce système. Les substances addictives provoquent une libération massive de dopamine dans le noyau accumbens, une zone clé du cerveau. Avec le temps, cette stimulation répétée modifie l’équilibre du système dopaminergique et transforme la recherche de plaisir initiale en un besoin impérieux difficile à contrôler. Peu à peu, le cerveau devient hypersensible à la substance et aux signaux qui lui sont associés, tandis que les autres sources de plaisir perdent de leur impact. Ce processus explique pourquoi un accompagnement professionnel devient souvent essentiel pour sortir durablement de ce cycle.
Pourquoi vouloir se sevrer ?
Le sevrage d'une addiction ne se limite pas à l’arrêt d’une substance. Il s’agit d’une démarche aux effets mesurables sur la santé physique, l’équilibre psychologique et la qualité de vie. Il favorise un fonctionnement corporel plus stable, une meilleure clarté mentale et une forme de retour à la liberté. Ses bénéfices touchent de nombreuses dimensions au quotidien.
Retrouver une meilleure santé physique
Un sevrage progressif permet au corps de rétablir ses mécanismes naturels. L’arrêt d’une substance allège la fatigue, améliore la respiration et favorise un sommeil plus réparateur. Certains effets apparaissent rapidement, par exemple la stabilisation de la tension artérielle, la régénération progressive du foie après l’arrêt de l’alcool ou encore la diminution du risque cardiovasculaire. Le risque de voir s’installer des troubles chroniques se réduit également, car l’organisme n’est plus soumis à une sollicitation répétée. Même après plusieurs années de consommation, le corps conserve une réelle capacité de récupération et peut corriger une partie des dommages accumulés. Ces progrès successifs renforcent la vitalité et soutiennent la santé sur le long terme.
Améliorer votre bien-être psychologique
Le sevrage transforme en profondeur l’équilibre psychologique. Une consommation répétée peut perturber l’humeur, accroître le stress et fragiliser la qualité du sommeil. À mesure que la substance disparaît, le système nerveux retrouve une stabilité plus naturelle. L’anxiété tend à se réduire, les symptômes dépressifs s’atténuent et la clarté mentale réapparaît, ce qui permet une perception plus nette du quotidien. Le sommeil devient plus régulier, ce qui, à l'image d'un cercle vertueux, soutient davantage l’amélioration de l’humeur. Progressivement, cette dynamique renforce l’estime personnelle, réinstalle la confiance en soi et facilite une relation plus sereine à ses émotions.
Alléger la charge mentale et retrouver une véritable liberté
L’addiction occupe une place importante dans l’esprit, entretient une tension intérieure et impose souvent une organisation quotidienne centrée sur la consommation. Le sevrage brise ce cycle et ouvre un espace mental plus apaisé. En retrouvant votre autonomie, vous n’êtes plus guidé par la nécessité de vous procurer ou de consommer la substance. Vous pouvez à nouveau structurer vos journées selon vos besoins réels, avec une capacité de concentration renforcée et des décisions plus cohérentes avec vos priorités. Cette liberté retrouvée allège la pression mentale constante et transforme la relation que vous entretenez avec vous-même et avec les autres.
Renouer avec son estime personnelle
Chaque étape franchie dans un sevrage devient une preuve tangible de progression. Progresser chaque jour nourrit la fierté, renforce la confiance en soi et montre que des changements durables sont possibles. Cette reconstruction intérieure permet de retrouver une identité moins marquée à la consommation et davantage en accord avec vos valeurs profondes. Le sentiment de reprendre le contrôle crée un moteur solide qui soutient la démarche sur la durée.
Protéger son entourage et restaurer des liens apaisés
L’addiction possède également un impact sur les proches, qui peuvent ressentir de l'inquiétude, du stress ou un épuisement émotionnel. En vous engageant dans un sevrage de cette ou ces addictions, vous contribuez à apaiser cet environnement affectif et rétablir des relations plus stables. Les tensions s’atténuent, la confiance se reconstruit et les échanges gagnent en sérénité. Cette amélioration relationnelle contribue aussi à protéger l’équilibre émotionnel de l'entourage, souvent mis à l’épreuve par la consommation d’un proche.
Réinvestir son énergie dans ses projets et retrouver du sens
La consommation régulière absorbe du temps, de l’énergie et des ressources financières. Le sevrage libère ces ressources et permet de réorienter votre attention vers des projets personnels, professionnels ou relationnels. Vous pouvez renouer avec des objectifs laissés de côté, consacrer davantage de temps à des activités enrichissantes et vous projeter dans l’avenir avec plus de clarté. Cette dynamique ouvre un espace nouveau pour redonner du sens à votre quotidien, dans une vie moins dictée par la consommation.
Quelles difficultés potentielles le sevrage d'une addiction peut-il présenter ?
Le sevrage d’une addiction constitue une période sensible qui nécessite généralement une préparation adaptée et un accompagnement médical ou psychologique. Les réactions varient d’une personne à l’autre, mais plusieurs difficultés récurrentes peuvent apparaître. Connaître ces dernières permet de les anticiper au mieux et de sécuriser cette étape :
Le "craving" (envie intense et impulsion difficile à gérer) : il s’agit d’une envie quasi irrépressible de consommer la substance, souvent imprévisible, qui met à l’épreuve la détermination et la motivation
Le syndrome de sevrage physique : ensemble de symptômes désagréables pouvant inclure tremblements, sueurs, nausées, vomissements, douleurs diffuses, céphalées, irritabilité et agitation. L’intensité varie selon la substance, la durée et le degré de dépendance
Les symptômes psychologiques persistants : anxiété, dépression, irritabilité, variations de l’humeur, troubles de la concentration et fatigue peuvent perdurer plusieurs semaines, voire plusieurs mois après l’arrêt de la consommation
Les troubles du sommeil : difficulté à s’endormir, sommeil fragmenté ou non réparateur, souvent associés à la tension émotionnelle et au stress du sevrage
L'ambivalence et la charge émotionnelle : osciller entre le désir d’arrêter et le regret ou l’attachement à certains aspects liés à la consommation complique la démarche. Cette tension intérieure peut générer une forme de vide liée aux habitudes profondément ancrées
Les difficultés comportementales et sociales : modification des routines quotidiennes, gestion des situations à risque, évitement de certains contextes ou personnes liés à la consommation, et nécessité de reconstruire un réseau social plus sain
La durée variable du sevrage et syndrome prolongé : la phase aiguë du sevrage dure généralement de quelques jours à quelques semaines, mais la récupération complète peut nécessiter plusieurs mois. Chez 10 à 15 % des patients, notamment après l’arrêt de benzodiazépines, les manifestations de sevrage peuvent persister plusieurs mois, voire plusieurs années
Les complications médicales graves : dans certains cas, notamment pour l’alcool et les benzodiazépines, un sevrage brutal expose à des crises convulsives, un delirium tremens (avec confusion, hallucinations, désorientation), une hyperthermie ou des risques cardiaques potentiellement mortels
Le risque de rechute : entre 40 % et 60 % des personnes connaissent au moins une rechute dans l’année suivant leur traitement. Ce phénomène fait partie du processus normal de rétablissement et ne doit pas être considéré comme un échec définitif.
Ces difficultés sont fréquentes lors d’un sevrage d'une addiction et ne doivent pas être perçues comme anormales. Un accompagnement par un professionnel de santé permet de sécuriser cette période et augmente nettement les chances de réussite sur le long terme.
Quelles recommandations ?
Le sevrage d’une addiction ne doit jamais être entrepris seul, notamment lorsqu’il concerne des substances présentant un risque important, telles que l’alcool, les opiacés ou les benzodiazépines. Un accompagnement professionnel reste indispensable pour sécuriser chaque étape, adapter le rythme et réduire les risques physiques et psychologiques. Plusieurs recommandations permettent d’encadrer cette démarche de manière efficace :
Un suivi médical individualisé : nous vous recommandons vivement de consulter votre médecin traitant en première intention si vous identifiez une addiction et souhaitez démarrer un sevrage. Il pourra évaluer votre niveau de dépendance, identifier les risques potentiels et proposer un plan d’arrêt adapté. Selon les besoins, il peut vous orienter vers des spécialistes afin que vous bénéficiez d’un encadrement complet, en ambulatoire ou en milieu hospitalier si nécessaire.Selon votre situation, plusieurs professionnels peuvent vous accompagner : les addictologues sont des médecins spécialisés dans la prise en charge des conduites addictives. Ils peuvent vous proposer un sevrage ambulatoire encadré ou une hospitalisation si votre situation le nécessite. Le Centre de Soins, d'Accompagnement et de Prévention en Addictologie (CSAPA) propose des suivis individuels médicaux, psychologiques et sociaux, des ateliers thérapeutiques, des traitements de substitution et un accompagnement au sevrage. Ces structures accueillent également votre entourage, qui peut bénéficier d'un soutien spécifique.
Un accompagnement psychologique : l’aide d’un psychologue ou d’un thérapeute spécialisé en addictologie joue un rôle central dans le sevrage de l'addiction. Ce soutien vous permet d’explorer les mécanismes émotionnels liés à la dépendance, de renforcer votre motivation et d’acquérir des stratégies concrètes pour gérer les situations à risque. Les thérapies cognitivo-comportementales (TCC) et l’entretien motivationnel figurent parmi les approches les plus efficaces pour prévenir les rechutes et consolider les changements.
Une réduction progressive et individualisée : selon les substances, un arrêt brutal peut présenter des risques. Un professionnel de santé détermine alors un rythme d’arrêt progressif et sécurisé, adapté à votre situation. Un suivi rapproché, surtout durant la phase aiguë du sevrage, permet d’ajuster les traitements si besoin et de détecter rapidement d’éventuelles complications.
Un environnement soutenant : s’entourer de proches bienveillants facilite votre processus de sevrage des addictions et limite les risques d’isolement. Les groupes de parole et les associations d’entraide offrent également un cadre précieux pour partager des expériences, recevoir du soutien et consolider votre motivation. Vos proches peuvent eux aussi bénéficier d’un accompagnement spécifique afin de mieux comprendre la démarche et d’apporter un soutien adapté.
Bon à savoir : des outils d’évaluation clinique, tels que le DSM-5 ou l’AUDIT (Alcohol Use Disorders Test) (12), permettent aux professionnels d’établir un diagnostic précis et d’orienter ensuite la prise en charge de manière adaptée.
Les solutions naturelles pouvant soutenir cette démarche
Les solutions naturelles ne remplacent jamais un suivi médical, mais elles peuvent accompagner votre parcours lorsqu’elles sont utilisées avec prudence et validées par un professionnel de santé. Elles interviennent en complément d’un suivi médical et psychologique, jamais en substitution.
Les huiles essentielles et l'olfactothérapie
L’olfactothérapie repose exclusivement sur l’inhalation d’huiles essentielles. Cette approche agit sur le système limbique, une zone du cerveau directement impliquée dans les émotions et les comportements liés au besoin de consommer. Les molécules aromatiques entrent en contact avec les récepteurs olfactifs et transmettent un signal nerveux qui peut favoriser l’apaisement, soutenir la motivation ou aider à clarifier l’esprit. Certaines huiles essentielles sont particulièrement appréciées dans ce contexte.
L’Angélique archangélique occupe une place centrale pour ses effets calmants et stabilisants, liés notamment à la présence de monoterpènes et de coumarines. Son odeur profonde et enveloppante peut aider à traverser une envie aiguë de consommer et soutenir la confiance. D’autres huiles essentielles peuvent accompagner des besoins plus ciblés, par exemple le Petitgrain bigarade pour apaiser une montée de tension, la Lavande vraie pour favoriser la détente, la Bergamote ou la Marjolaine à coquilles pour adoucir un état de tristesse, le Laurier noble pour restaurer un sentiment de force intérieure ou encore la Menthe poivrée pour aider à maintenir la concentration.
Ces huiles essentielles sont destinées uniquement à l’olfaction. Elles ne doivent pas être appliquées sur la peau ni ingérées. Les propriétés et indications ci-dessus sont des citations issues d’ouvrages de référence en aromathérapie, hydrolathérapie et phytothérapie. Ces informations générales sont données à titre informatif uniquement et ne sauraient en aucun cas constituer une information médicale. Elles ne peuvent en aucun cas se substituer à un diagnostic, une consultation ou un suivi médical, ni engager notre responsabilité. Nous vous recommandons de consulter le guide des huiles essentielles avant d'en utiliser, pour prendre connaissance des précautions. En cas de doute, consultez un médecin ou un aromathérapeute avant d’utiliser des huiles essentielles.
Les plantes et la phytothérapie
Certaines plantes médicinales peuvent soutenir votre organisme durant un sevrage, notamment grâce à leurs effets apaisants, adaptogènes ou régulateurs du système nerveux. Elles s’utilisent sous forme d’infusions ou de compléments adaptés et nécessitent systématiquement un avis médical, surtout en cas de traitement en cours.
Le Kudzu est l’une des plantes les plus connues dans l’accompagnement de la réduction des envies, notamment grâce à ses isoflavones telles que la daidzine, la daidzéine ou la puérarine, qui agissent sur certaines voies neurochimiques impliquées dans la dépendance.
Les plantes adaptogènes représentent un autre soutien possible :
La Rhodiole contribue à stabiliser la réponse au stress, un facteur central dans les risques de rechute.
L’Ashwagandha peut également s’intégrer à un accompagnement grâce à son action sur l’équilibre neurochimique, notamment au niveau du GABA et de la dopamine.
D’autres plantes complètent ce panel. La Passiflore agit sur la régulation des tensions émotionnelles et peut aider lors des phases de nervosité. La Valériane possède des propriétés relaxantes utiles en cas de difficultés de sommeil ou de nervosité persistante. Le Millepertuis peut apporter un soutien lorsque le sevrage s’accompagne d’un état dépressif, mais il nécessite impérativement un encadrement médical en raison de ses nombreuses interactions.
Une activité physique adaptée
L’activité physique représente un soutien précieux dans une démarche de sevrage. Elle aide à canaliser le manque, atténuer les tensions internes, stabiliser l’humeur et améliorer la qualité du sommeil. La mobilisation du corps stimule des mécanismes naturels qui contribuent à apaiser l’esprit et à renforcer la capacité à traverser les moments difficiles. Une pratique régulière, même modérée, favorise une meilleure gestion du stress et une progression plus stable au fil du temps.
Nos recettes

Stick inhalateur j'arrête de fumer

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Synergie d'olfactothérapie "désaccoutumance"

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Précautions
Les démarches de sevrage d'addictions doivent toujours être encadrées par un médecin, certains sevrages pouvant entraîner des complications graves lorsqu’ils sont réalisés seuls. Une réduction progressive est généralement recommandée et une rechute fait partie du parcours. Les huiles essentielles exigent des précautions strictes, sont contre-indiquées dans de nombreuses situations et ne doivent ni être ingérées ni appliquées sur la peau. Les plantes médicinales peuvent interagir avec des traitements, d’où la nécessité d’un avis médical avant toute utilisation.
Conseil de l'expert
Face à l'addiction, votre décision d'entreprendre un sevrage représente déjà une immense victoire : reconnaître la nécessité de changer est un premier pas déterminant. Rappelez-vous qu'il n'existe pas de parcours parfaitement linéaire dans le sevrage d’une addiction. Chaque journée sans consommer, même difficile, pose les bases de votre liberté retrouvée. Avancez avec de très courts objectifs (tels que “tenir dix minutes” ou “terminer la journée”), car le cerveau gère mieux les efforts fractionnés. Entourez-vous de personnes bienveillantes qui vous soutiennent, reconnaissez chaque petite progression et faites preuve de patience envers vous-même. Les rechutes, si elles surviennent, ne sont pas des échecs, mais des occasions d'apprendre et d'ajuster votre stratégie.
En savoir plus

Combien de temps dure réellement un sevrage (sucre, écrans, jeux, médicaments, nicotine...) ?

Combien de temps dure réellement un sevrage (sucre, écrans, jeux, médicaments, nicotine...) ?
Combien de temps dure réellement un sevrage (sucre, écrans, jeux, médicaments, nicotine...) ?
La durée varie considérablement selon la substance, votre niveau de dépendance et votre situation personnelle. La phase aiguë du sevrage dure généralement de quelques jours à quelques semaines, durant laquelle les symptômes sont les plus intenses. La phase post-aiguë peut s'étendre sur plusieurs semaines à plusieurs mois, avec des symptômes résiduels qui diminuent progressivement. La récupération complète nécessite souvent plusieurs mois, voire plus d'un an pour certaines substances. Patience et persévérance sont essentielles.

Puis-je faire un sevrage seul à la maison ?

Puis-je faire un sevrage seul à la maison ?
Puis-je faire un sevrage seul à la maison ?
Nous vous déconseillons formellement d'entreprendre un sevrage seul, particulièrement pour l'alcool, les benzodiazépines ou les opiacés. Les risques de complications graves, voire mortelles, sont réels. Bien qu’un sevrage ambulatoire à domicile soit envisageable dans certains cas, il doit impérativement être encadré par une surveillance médicale et infirmière rapprochée, avec un traitement médicamenteux adapté. Votre sécurité est la priorité absolue.

Quels sont les premiers signes d'amélioration après le sevrage ?

Quels sont les premiers signes d'amélioration après le sevrage ?
Quels sont les premiers signes d'amélioration après le sevrage ?
Les bénéfices du sevrage d'une addiction apparaissent progressivement et varient selon la substance. Dès les premiers jours, vous pouvez constater une amélioration de votre sommeil, une diminution de certains symptômes physiques et une clarté mentale accrue. Après quelques semaines, l'anxiété et l'irritabilité diminuent, votre humeur se stabilise et votre énergie revient. Les bénéfices continuent à s'accumuler sur plusieurs mois : amélioration de la mémoire, de la concentration, de la capacité respiratoire et régénération progressive de vos organes. Restez attentif à ces changements positifs, ils sont autant de preuves concrètes que vos efforts portent leurs fruits.

Les solutions naturelles peuvent-elles suffire ?

Les solutions naturelles peuvent-elles suffire ?
Les solutions naturelles peuvent-elles suffire ?
Non. Si elles soutiennent efficacement la démarche de sevrage d'une addiction, elles ne remplacent pas un suivi médical ou psychologique.
Stéphanie Catrysse

Quel est votre domaine d’expertise et votre formation ?

Quel est votre domaine d’expertise et votre formation ?
Quel est votre domaine d’expertise et votre formation ?
Je suis naturopathe, formée dans l’école Euronature en 2016 et certifiée par la FÉNA (la fédération française de naturopathie). Par la suite, j'ai réalisé plusieurs formations complémentaires dans le coaching, la psychologie et le massage. Passionnée d’aromathérapie et phytothérapie, de nutrition, de développement personnel et de bien-être, j’exerce avec une vision holistique de la santé.

Pourquoi collaborez-vous avec Aroma-Zone ? Qu’aimez-vous de cette collaboration ?

Pourquoi collaborez-vous avec Aroma-Zone ? Qu’aimez-vous de cette collaboration ?
Pourquoi collaborez-vous avec Aroma-Zone ? Qu’aimez-vous de cette collaboration ?
Pour entrer dans les confidences, les premières commandes que j’ai passées sur Internet lorsque j’ai eu 18 ans, étaient sur le site Aroma-Zone. A l’époque, il n’y avait pas encore de boutiques physiques. J’ai vu la marque grandir, se développer, diversifier le choix des produits, créer ses propres produits de soin et ses compléments alimentaires, ouvrir ses boutiques et démocratiser l’utilisation du naturel dans la salle de bain, la trousse à pharmacie, la cuisine et même dans le placard à produits ménagers. Je suis ravie d’apporter ma collaboration à Aroma-Zone et de voir grandir de jour en jour le nombre de personnes se tournant vers les produits naturels pour prendre soin d'eux et de leurs proches.

Que faites-vous dans le cadre de cette collaboration ?

Que faites-vous dans le cadre de cette collaboration ?
Que faites-vous dans le cadre de cette collaboration ?
Je rédige les fiches conseils, les dossiers et les recettes sur des sujets qui m’animent, pour partager au maximum toutes mes connaissances, mes recherches, ma bibliographie et surtout ma passion.

Pour vous, que représente Aroma-Zone ?

Pour vous, que représente Aroma-Zone ?
Pour vous, que représente Aroma-Zone ?
Pour moi, Aroma-Zone donne accès à une importante diversité de produits naturels, qualitatifs et abordables au plus grand nombre.
Avec Aroma-Zone, l’aromathérapie et la phytothérapie sont à la portée de tous, grâce aux conseils d’experts, aux recettes et aux dossiers pédagogiques.
La marque a démocratisé les DIY beauté et santé naturels, faciles et rapides à faire à la maison pour que chacun puisse prendre plaisir à confectionner ses propres produits ou remèdes tout en maîtrisant leur composition et en les adaptant à ses besoins spécifiques.

Quels sont vos produits favoris ?

Quels sont vos produits favoris ?
Quels sont vos produits favoris ?
Étant une fervente utilisatrice des produits Aroma-Zone depuis 2013, j’ai évidemment ma petite sélection de favoris:
toutes les huiles végétales BIO, pures et pressées à froid que je recommande particulièrement pour leur qualité et leur naturalité.
la base de masque capillaire, je l’utilise autant en masque sous la douche qu’en soin « avant lavage » que je laisse poser plusieurs heures. Vous pouvez y ajouter des huiles ou actifs précis selon les besoins de vos cheveux.
le sérum concentré d’acide hyaluronique, que j’utilise matin et soir sans exception avant mes soins ou ma crème hydratante. Ce sérum hydratant est fluide, agréable à utiliser et pénètre rapidement. Il a fait des miracles sur ma peau qui a tendance à être facilement déshydratée.
le coffret de 3 roll-on aromathérapie « Zen au quotidien », pratiques à glisser dans le sac à main ou la veste pour les avoir partout avec soi. Petite préférence pour le roll-on « stress et émotions », qui fait partie du coffret mais se vend également seul, composé de 8 huiles essentielles calmantes et apaisantes pour accompagner en douceur les émotions du quotidien.
la poudre d’Urucum BIO, intensément riche en béta-carotène, est idéale pour préparer la peau au soleil et lutter contre les radicaux libres.
Bibliographie
1
Danièle Festy. "Ma bible des huiles essentielles". 2015. Éditions LEDUC.S
2
Jean-Marc Harel-Ramond. "Les huiles essentielles contre le stress, les maux de l'âme et les maladies psychosomatiques".
2015. Éditions Bussière Aude Maillard. Huiles Essentielles : Toxicité et dangers, le guide complet. 2023. https://www.aude-maillard.fr/huiles-essentielles-toxicite-contre-indications-dangers/
3
Observatoire français des drogues et des tendances addictives. Syndrome de sevrage.
https://www.ofdt.fr/glossaire/syndrome-de-sevrage
4
MSD Manuals. Troubles de toxicomanie - Troubles psychiatriques.
2025. https://www.msdmanuals.com/fr/professional/troubles-psychiatriques/troubles-liés-à-l-utilisation-de-substances/troubles-de-toxicomanie
5
Drogues Info Service. La préparation à la décision.
https://www.drogues-info-service.fr/Tout-savoir-sur-les-drogues/L-aide-a-l-arret/La-preparation-a-la-decision
6
Ministère de la Santé et de la Prévention. Orientation et suivi des personnes avec une conduite addictive.
2014. https://sante.gouv.fr/IMG/pdf/dgos_onvs_fiche_18.pdf
7
Gouvernement Français. Le sevrage et la substitution.
2023.https://www.drogues.gouv.fr/le-sevrage-et-la-substitution
8
Tabac Info Service. Combien de temps dure le sevrage.
2021. https://www.tabac-info-service.fr/questions-reponses/04_questions-mises-en-ligne/combien-de-temps-dure-le-sevrage
9
Haute Autorité de Santé. Outil - Modèle Prochaska et DiClemente.
2014. https://www.has-sante.fr/upload/docs/application/pdf/2014-11/outil_modele_prochaska_et_diclemente.pdf
10
Alcool Info Service. Sevrage : ce qu'il faut savoir pour mieux vous préparer. 2025.
https://www.alcool-info-service.fr/agir-sur-sa-consommation/comment-arreter-de-boire/sevrage-ce-quil-faut-savoir-pour-mieux-vous
11
VIDAL. "Le questionnaire AUDIT".
2023. https://www.vidal.fr/maladies/psychisme/alcool-dependance/questionnaire-audit.html



















