Dopamine détox : le concept s'est répandu sur les réseaux sociaux dans l'idée d'éviter toute stimulation de la dopamine en se coupant des écrans. Parmi les influenceurs concernés, Léna Situations, créatrice de contenus aux millions d'abonnés, a annoncé en novembre 2024 avoir passé un mois sans écrans (pas de smartphone, de télévision, d'ordinateur, de cinéma ou de musique), alors qu'elle y passait près de 7 heures par jour. L'entrepreneuse concède en avoir retiré un bien-être global, observant plus de moments d'introspection et plus de présence aux autres.
Léna Situations a également exprimé sa joie de redécouvrir des expériences simples comme la lecture, le coloriage ou la cuisine. La créatrice de contenus a ainsi mis le doigt sur un phénomène sociétal : celui de l'addiction aux écrans et aux réseaux sociaux : « Chaque notification libère ce qu’on appelle de la dopamine – la molécule du plaisir, qui est littéralement la même molécule que pendant le sexe. Et ça crée un cycle de récompense qui nous pousse à revenir encore et encore. »
En effet, regarder des vidéos en boucle ou consulter ses notifications de manière frénétique active le fameux circuit de la récompense et peut engendrer un comportement d'addiction. Mais si l'idée de ralentir sa consommation des écrans peut être une piste à étudier, il serait contre-productif de faire une détoxification de dopamine, même sur un temps court - certains parlent de "7 days dopamine detox" - car la dopamine, en quantité raisonnable, est tout simplement nécessaire au bon fonctionnement de l'organisme. D'autres créateurs de contenu préfèrent alors parler de dopamine menu, consistant à mesurer sa consommation des écrans en trouvant d'autres sources de stimulation plus saines.