Rhume de cerveau : les remèdes de grand-mère

Le rhume de cerveau, qui n’est autre qu’un rhume simple des voies respiratoires supérieures, fait partie des infections respiratoires les plus courantes, surtout en automne et en hiver. Bien qu’il soit bénin, il peut entraîner un inconfort significatif avec nez bouché, éternuements, toux et fatigue passagère. Si aucun traitement ne permet de le faire disparaître instantanément, certaines solutions naturelles peuvent soulager les symptômes et faciliter la récupération. Dans cet article, découvrez nos remèdes de grand-mère et les gestes simples pour traverser un rhume de cerveau plus sereinement.

Par Stéphanie Catrysse
Temps de lecture : +4 min.

Le rhume de cerveau : qu’est-ce que c'est ?

Le rhume de cerveau, également appelé rhinopharyngite ou rhinite aiguë, est une infection virale bénigne des voies respiratoires supérieures, touchant principalement le nez et le rhinopharynx. Malgré son appellation imagée, il ne concerne en rien le cerveau : il s’agit bien d’un rhume classique, parmi les infections les plus fréquentes de la sphère ORL.

Cette infection peut affecter tout le monde, des nourrissons aux adultes, avec une fréquence variable selon l’âge. Elle se manifeste surtout en automne et en hiver, périodes où nous passons davantage de temps dans des espaces clos et durant lesquelles l’air sec peut fragiliser les muqueuses.

Plus de cent virus peuvent en être responsables, principalement les rhinovirus, mais aussi certains coronavirus saisonniers, adénovirus ou entérovirus. La transmission s’effectue par les gouttelettes respiratoires émises lors d’une toux, d’un éternuement ou d’une conversation rapprochée, mais aussi par le contact des mains et des surfaces contaminées. Une fois en contact avec la muqueuse nasale, les virus s’y fixent, se multiplient et déclenchent une réaction immunitaire locale. Cette réponse entraîne une inflammation de la muqueuse, une production accrue de mucus et l’activation des nerfs sensoriels, ce qui explique l’écoulement nasal, l’obstruction, les éternuements et l’irritation de la gorge.

Les symptômes apparaissent rapidement, culminent vers le deuxième ou troisième jour, puis s’estompent pour disparaître en 7 à 10 jours. Aucun traitement médicamenteux spécifique n’est nécessaire dans la majorité des cas.

Les complications sont possibles mais rares chez l’adulte en bonne santé. Elles concernent surtout la sinusite aiguë, l’otite moyenne, les exacerbations d’asthme ou, plus rarement, une surinfection bactérienne. Dans la très grande majorité des cas, un peu de repos, une bonne hydratation et des mesures de soutien simples suffisent pour traverser l’épisode en toute sécurité.

Quelles sont les causes d'un rhume de cerveau ?

Le rhume de cerveau est une infection fréquente dont l’origine est complexe, impliquant à la fois des agents infectieux connus, des voies de transmission précises et des facteurs favorisants.

L’origine virale

Dans l’immense majorité des cas, le rhume de cerveau est d’origine virale. Plus de 200 virus différents peuvent être responsables, ce qui explique pourquoi nous pouvons attraper plusieurs rhumes au cours d’une même année sans développer d’immunité complète. Les principaux agents impliqués sont :

  • Les rhinovirus : les plus fréquents, responsables de près de 40 % des cas, particulièrement actifs en automne et en hiver.

  • Les coronavirus saisonniers (hors SARS-CoV-2) : souvent impliqués dans les rhumes hivernaux.

  • Les adénovirus : qui provoquent parfois des formes un peu plus prolongées.

  • Le virus respiratoire syncytial (VRS) : fréquent chez l’enfant et pouvant entraîner des bronchiolites.

  • Les virus grippaux et parainfluenza : qui provoquent parfois des rhumes ressemblant à un état grippal léger.

  • Ces virus se fixent sur la muqueuse nasale, y pénètrent, s’y multiplient, puis déclenchent une réaction immunitaire qui cause l’inflammation, la production de mucus et les symptômes caractéristiques.

Les modes de transmission

Le rhume de cerveau est une infection contagieuse. La propagation se fait principalement par :

  • Les gouttelettes respiratoires émises lors d’un éternuement, d’une toux ou même d’une conversation rapprochée.

  • Le contact direct avec une personne infectée, via les sécrétions nasales, la salive ou les larmes.

  • Le contact indirect, par le biais des mains ou de surfaces contaminées (poignées de porte, jouets, téléphones…).

Ces virus survivent plusieurs heures sur certaines surfaces, ce qui explique l’importance capitale d’une bonne hygiène des mains et d’aérations régulières.

Les facteurs favorisants

Tout le monde est susceptibles d’attraper un rhume, mais certains éléments augmentent le risque d’infection ou aggravent les symptômes :

L'affaiblissement du système immunitaire :

La fatigue, le stress chronique, le manque de sommeil ou certaines pathologies réduisent nos défenses naturelles.

Les conditions hivernales et les environnements clos :

Le froid en lui-même ne "donne" pas le rhume, mais il favorise la survie des virus et nous pousse à rester dans des espaces confinés, propices à leur transmission.

L'air sec et les variations climatiques :

L'air sec fragilise la muqueuse nasale et ralentit le travail des cils qui évacuent normalement les microbes. Les variations brutales de température augmentent aussi la vulnérabilité locale.

Une alimentation déséquilibrée et un microbiote perturbé :

Un déficit en nutriments essentiels ou une flore intestinale appauvrie peuvent altérer la réponse immunitaire.

Un sommeil insuffisant et un stress prolongé :

Ils diminuent l’efficacité des défenses immunitaires, ce qui favorise les infections répétées.

Le tabac et les fumées irritantes :

Le tabagisme actif ou passif irrite les muqueuses et réduit la clairance mucociliaire, rendant l’infection plus longue et plus gênante.

L'exposition en collectivité :

Les crèches, écoles, transports en commun, bureaux et professions de santé multiplient les occasions de contact avec les virus.

Un terrain allergique ou respiratoire :

Une rhinite allergique, un asthme ou une hyperréactivité nasale amplifient l’inflammation et prolongent la congestion lors d’un rhume.

Quels sont les symptômes d'un rhume du cerveau ?

Le rhume de cerveau se manifeste par un ensemble de symptômes typiques, dont l’intensité varie d’une personne à l’autre. Après une période d’incubation moyenne de 1 à 3 jours, les premiers signes apparaissent, atteignant leur maximum vers le 2ᵉ ou 3ᵉ jour, avant de s’estomper progressivement en 7 à 10 jours.

Voici les manifestations les plus fréquentes :

  • Obstruction nasale : sensation de nez bouché, souvent alternant d’une narine à l’autre, due à l’œdème de la muqueuse et à la vasodilatation locale. Cette congestion perturbe la respiration et gêne particulièrement le sommeil en position allongée.

  • Rhinorrhée (écoulement nasal) : claire et fluide au début, elle devient plus épaisse, parfois jaunâtre, signe de la mobilisation du système immunitaire et non forcément d’une infection bactérienne.

  • Éternuements répétés : véritables salves réflexes visant à expulser les particules virales et les irritants de la muqueuse nasale.

  • Picotements et irritation de la gorge : provoqués par l’écoulement post-nasal et l’inflammation des voies aériennes supérieures ; une toux sèche peut apparaître, devenant parfois grasse au fil des jours.

  • Hyposmie (diminution de l’odorat) et altération du goût : conséquence directe de l’obstruction nasale et de l’inflammation de la muqueuse olfactive.

  • Céphalées et sensation de "tête lourde" : liées à la congestion des sinus et accentuées en position penchée en avant.

  • Sensation de congestion faciale : impression d’avoir le visage plein ou gonflé, fréquente lors de l’inflammation naso-sinusienne.

  • Larmoiement et parfois conjonctivite virale légère : les voies lacrymales communiquant avec le nez, l’inflammation entraîne un écoulement oculaire associé.

  • Fatigue et malaise général : le système immunitaire mobilise ses ressources, ce qui peut générer une lassitude et une baisse d’énergie.

  • Fièvre modérée : généralement absente ou faible chez l’adulte (souvent < 38,5 °C), mais plus fréquente chez l’enfant.

  • Courbatures et frissons légers : possibles, mais moins marqués que lors de la grippe.

  • Sommeil perturbé : dû à l’obstruction nasale et à la gêne respiratoire nocturne.

Quelles sont les solutions naturelles pour soulager les symptômes ?

Comment faire passer un rhume rapidement avec les remèdes de grand-mère ?

Un rhume ne peut être ni stoppé ni éradiqué en quelques heures. L’objectif des remèdes naturels est d’atténuer les symptômes, de favoriser le confort et d’accompagner le processus naturel de guérison. Voici nos remèdes de grand-mère :

Les lavages de nez au sérum physiologique ou à l’eau salée

L’irrigation nasale fluidifie les sécrétions, diminue la charge virale locale et améliore la respiration. Réalisez 1 à 2 lavages par narine, 2 à 3 fois par jour, avec du sérum physiologique stérile en unidoses ou une solution saline préparée à base d’eau bouillie puis refroidie.

Bon à savoir : Les sprays hypertoniques peuvent décongestionner plus rapidement, mais ils sont parfois irritants ; testez selon votre tolérance.

Les boissons chaudes réconfortantes

Les boissons chaudes réconfortantes, telles que l’eau chaude avec du Citron et du miel, soulagent la gorge, réduisent la toux légère et apportent de la vitamine C. Évitez cependant le miel chez l’enfant de moins d’un an.

Les infusions de plantes sont également idéales : le Thym possède des propriétés antiseptiques et apaisantes pour les voies respiratoires, le Gingembre est réchauffant, anti-inflammatoire et stimulant circulatoire, et la Camomille est calmante et facilite le sommeil. Faites infuser 5 à 10 minutes, filtrez et sucrez éventuellement avec une cuillère de miel.

Bon à savoir : Le trio Citron–miel–Gingembre, infusion chaude avec le jus d’un Citron, du miel et du Gingembre frais râpé, combine un effet adoucissant, antiseptique et anti-inflammatoire.

Le grog

Le grog est un remède de grand-mère traditionnel pour réchauffer l’organisme et apaiser les voies respiratoires. Il s’agit d’un mélange d’eau chaude, de miel, de Citron et, selon les préférences, d’une petite quantité de rhum ou d’un autre alcool fort. Le grog favorise la détente, soulage la gorge et peut contribuer à réduire la sensation de frissons et de fatigue. Pour le préparer, versez une tasse d’eau chaude dans une tasse, ajoutez le jus d’un demi-Citron, une cuillère à soupe de miel et une dose modérée d’alcool si vous le souhaitez. Mélangez et consommez chaud.

Précautions : Cette boisson est strictement réservée aux adultes et à consommer avec modération, non recommandé aux femmes enceintes ou allaitantes et aux personnes sensibles à l’alcool.

Les gargarismes à l’eau salée

Les gargarismes à l’eau salée diminuent l’irritation de la gorge et l’inflammation locale. Dissoudre ½ cuillère à café de sel dans un verre d’eau tiède bouillie puis refroidie et gargariser 30 secondes, 2 à 3 fois par jour. 

Les inhalations de vapeur

Les inhalations de vapeur permettent d’hydrater les muqueuses et d’apporter un soulagement temporaire en cas de congestion. Placez votre visage au-dessus d’un bol d’eau chaude, couvrez votre tête avec une serviette et respirez doucement, les yeux fermés, pendant 5 à 10 minutes. Vous pouvez ajouter quelques feuilles de Thym ou d’Eucalyptus pour renforcer l’effet apaisant. Veillez à maintenir l’eau à distance pour éviter tout risque de brûlure et ne pratiquez pas cette méthode avec de jeunes enfants. 

Le miel comme antitussif naturel

Une cuillère de miel pur le soir peut apaiser la toux nocturne et adoucir la gorge irritée. Sa texture douce crée un film protecteur qui limite les irritations et favorise un sommeil plus paisible, ce qui aide l’organisme à récupérer plus facilement pendant la nuit. Vous pouvez le consommer seul ou dilué dans une tisane tiède pour encore plus de réconfort.

Nos solutions naturelles

Pour accompagner la guérison et soulager les symptômes du rhume de manière douce, voici notre sélection de remèdes naturels pour soutenir le confort respiratoire et renforcer vos défenses.

Le baume aromathérapie Hiver serein aux 4 huiles essentielles

Ce baume pectoral formulé à partir d'huiles essentielles BIO d'Eucalyptus radié, de Ravintsara, de Thym à thymol et de Térébenthine offre des propriétés décongestionnantes et purifiantes. Il favorise le bien-être respiratoire et soulage efficacement le nez bouché. Appliquez une petite quantité en massage sur la poitrine, le bas du cou, la nuque, derrière les oreilles ou dans le haut du dos pour ressentir rapidement un effet rafraîchissant.


Précautions : Usage externe uniquement, déconseillé aux femmes enceintes, aux enfants de moins de 6 ans, aux personnes épileptiques, asthmatiques ou allergiques ; éviter les muqueuses et les yeux.

L'extrait de Propolis BIO

Véritable booster d'immunité naturel, la Propolis est produite par les abeilles pour protéger leur ruche des éléments pathogènes. Cet extrait sans alcool ni sucre, riche en polyphénols, offre un soutien précieux à vos défenses naturelles. Prenez 1 pipette de 1 ml par jour, soit pur, soit dilué dans un verre d'eau ou mélangé à une cuillère de miel.


Précautions : Tenir hors de portée des enfants, ne pas dépasser la dose recommandée ; déconseillé aux femmes enceintes, allaitantes, enfants de moins de 6 ans et personnes allergiques aux produits de la ruche.

Les gommes Respiration BIO 45 g – Complément alimentaire

Ces gommes à sucer BIO et 100 % naturelles sont spécialement conçues pour dégager le nez et favoriser le bien-être respiratoire. Leur formule associe des huiles essentielles BIO de Pin sylvestre, Menthe poivrée, Eucalyptus globulus et Ravintsara à un extrait de Thym. Elles procurent un goût rafraîchissant intense et une sensation de bien-être immédiat lors des petits inconforts respiratoires de l’hiver. Pratiques et véganes, elles se laissent fondre en bouche (jusqu’à 5 gommes par jour pendant 7 jours maximum).


Précautions : Ne pas dépasser la dose recommandée ; déconseillé aux femmes enceintes, allaitantes, enfants de moins de 12 ans, en cas d’allergie aux Lamiaceae, d’épilepsie ou de troubles neurologiques ; demander conseil à un professionnel en cas de pathologie ou de traitement.

La vitamine C optimisée en poudre

Cette vitamine C de haute qualité favorise l'absorption et la tolérance digestive tout en soutenant le système immunitaire et en luttant contre la fatigue passagère. Mélangez 1 à 2 cuillères doseuses de 500 mg de poudre dans un verre d'eau, de jus de fruit ou dans un shaker.


Précautions : Réservé à l’adulte. Ne pas dépasser la dose recommandée. Demander conseil en cas de grossesse ou allaitement. Tenir hors de portée des enfants.

Comment prévenir le rhume de cerveau ?

Pour limiter le risque de contracter un rhume et renforcer vos défenses naturelles, voici nos conseils simples et efficaces à adopter :

  1. Lavez-vous régulièrement les mains pendant au moins 20 secondes avec de l’eau et du savon, notamment après avoir pris les transports, avant de manger ou avant de toucher votre visage.

  2. Évitez de porter les mains au visage, en particulier au niveau des yeux, du nez et de la bouche, qui constituent des portes d’entrée pour les virus.

  3. Aérez vos espaces de vie et de travail plusieurs fois par jour pendant au moins 10 minutes, en maintenant une humidité modérée et en limitant la fumée de tabac ou les sprays irritants.

  4. Hydratez-vous suffisamment en buvant régulièrement de l’eau, des infusions ou des bouillons, pour fluidifier les sécrétions et soutenir le bon fonctionnement de l’organisme.

  5. Dormez suffisamment et maintenez un rythme horaire, en privilégiant 7 à 9 heures de sommeil par nuit, afin de renforcer votre immunité et limiter la fatigue.

  6. Bougez régulièrement à intensité modérée, sans vous épuiser, pour stimuler la circulation sanguine et le système immunitaire.

  7. Adoptez une alimentation variée et équilibrée, riche en fruits et légumes colorés, en sources de vitamine C (agrumes, Kiwis, Poivrons, Brocolis) et en aliments complets, tout en incluant, si possible, des produits fermentés comme le yaourt nature ou le kéfir pour soutenir un microbiote intestinal diversifié.

  8. Arrêtez le tabac, y compris l’exposition passive, afin de réduire la fréquence et la durée des symptômes respiratoires.

  9. Nettoyez régulièrement les surfaces et objets partagés, surtout en période d’épidémie hivernale.

  10. Protégez les personnes fragiles à la maison en vous isolant si vous présentez des symptômes, et portez un masque si nécessaire lors de contacts rapprochés.

  11. Gérez votre stress grâce à des techniques de relaxation comme la méditation ou la cohérence cardiaque, car un stress chronique peut affaiblir les défenses immunitaires.

  12. Exposez-vous chaque jour à la lumière naturelle, même par temps gris, pour réguler votre horloge biologique et stimuler la production de vitamine D.

Recettes associées

Bonbons Citron - Propolis

Ingrédients avec balance

Préparation

1

Mélanger le miel, le sucre et l'eau dans une casserole.

2

Porter doucement à ébullition jusqu'à 150°C.

3

Retirer la casserole du feu, ajouter le jus de citron et remuer.

4

Laisser refroidir, puis ajouter la Propolis. Remuer tant que le mélange mousse.

5

Ajouter les 4 gouttes d'huile essentielle de citron et bien mélanger (facultatif).

6

Attendre que le mélange durcisse un peu puis verser sur du papier sulfurisé.

7

Dès que le mélange fige, former une boule.

8

L'allonger et la replier sur elle-même (3 à 4 fois).

9

Former un boudin d'1cm de diamètre.

10

Couper en petits berlingots aux ciseaux.

11

Les enrober dans du sucre glace ou cristal. Les laisser sécher et les conserver à l'abri de l'humidité.

Stick inhalateur "nez bouché"

Préparation

1

Déposez les gouttes d'huiles essentielles sur la tige du stick inhalateur.

2

Déposez les cristaux de menthol à l'intérieur du stick à l'aide de la spatule inox puis insérez votre tige dans le stick.

Ne pas utiliser pendant la grossesse et l'allaitement, ni chez les enfants de moins de 7 ans, ni chez les sujets épileptiques ou asthmatiques.

Stockez votre stick à l'abri de la chaleur.

* Conservation : bien conservé et fabriqué dans des conditions d'hygiène optimales, votre produit pourra se conserver au moins 1 mois.

Précaution d'usage

Quelques précautions

Pour les lavages de nez et les inhalations, utilisez uniquement de l’eau bouillie puis refroidie ou de l’eau stérile afin de limiter le risque infectieux. Nettoyez le matériel après chaque usage.

Le miel est contre-indiqué chez les enfants de moins d’un an (risque de botulisme infantile). Évitez le miel ou les produits de la ruche en cas d’allergie connue.

Avant d’associer un remède naturel à un traitement en cours, demandez un avis médical.

Bon à savoir : Les antibiotiques sont inutiles contre le rhume, car ils n’agissent pas sur les virus et favorisent les résistances.

Quand consulter rapidement ?

Consultez un professionnel de santé en cas de :

  • fièvre élevée persistante,

  • douleurs faciales intenses ou écoulements purulents s’aggravant après 5 à 7 jours,

  • gêne respiratoire, douleur thoracique ou toux accentuée,

  • douleurs d’oreille importantes,

  • signes de déshydratation ou confusion,

  • aggravation après une amélioration initiale.

Populations à risque

Une surveillance renforcée s’impose chez :

  • les femmes enceintes,

  • les nourrissons et jeunes enfants,

  • les personnes de plus de 65 ans,

  • les personnes atteintes de maladies chroniques (respiratoires, cardiovasculaires, diabète, immunodépression, traitement immunosuppresseur).

Conseil de l'expert

L’Échinacée est une plante précieuse pour soutenir l’immunité, particulièrement à l’approche de l’hiver. En stimulant les défenses naturelles, elle contribue à soutenir la réponse de l’organisme dès les premiers signes de rhume. Vous pouvez l’utiliser en tisane ou sous forme de complément alimentaire pour traverser la saison en toute sérénité.

En savoir plus

Comment faire passer un rhume de cerveau rapidement ?

On ne fait pas disparaître un rhume en un jour, mais certaines solutions peuvent en atténuer les symptômes et raccourcir sa durée. Du repos, une bonne hydratation avec des tisanes réconfortantes (Thym, Gingembre…), des lavages de nez réguliers et, au besoin, une cure pour booster l'immunité, sont autant de gestes simples qui aident l’organisme à mieux traverser l’épisode.

Quelle boisson chaude pour le rhume ?

Les infusions de Thym, de Gingembre ou d'Eucalyptus constituent les meilleures options pour soulager les symptômes du rhume. Le trio Citron-miel-Gingembre dans de l'eau chaude reste également un classique particulièrement efficace contre les maux de gorge et la congestion.

Rhume de cerveau ou sinusite, comment les différencier ?

Un rhume évolue généralement en quelques jours. On parle plutôt de sinusite aiguë lorsque la douleur faciale devient intense, que l’obstruction nasale et les sécrétions épaisses persistent ou s’aggravent au-delà de 10 jours, ou lorsqu’un nouvel épisode de fièvre survient après une amélioration. Dans ce cas, une consultation médicale est recommandée.

Zoom sur notre rédactrice Naturopathe, Stéphanie Catrysse

Stéphanie Catrysse est naturopathe (certifiée par la FENA), praticienne en massage bien-être et drainage lymphatique et conseillère en développement personnel. 

Passionnée de médecine douce, elle exerce avec une approche holistique de la santé.

Bibliographie

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« Maladies virales – ORL : nez, gorge, oreille, gare aux virus. », 2023

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Bruneton, J. (2009). Pharmacognosie, phytochimie, plantes médicinales (4ᵉ édition).

Paris : Lavoisier Tec & Doc.

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Lorrain, E.

Grand Manuel de phytothérapie (2e édition), éditions Dunod, 2024