Si l'on vous dit vitamine D, vous avez tendance à penser à la santé de vos os et vous avez raison. Cette vitamine tient un rôle primordial dans le métabolisme du calcium, indispensable pour des os en bonne santé. Mais la vitamine D possède bien d’autres effets bénéfiques à commencer par son rôle comme soutien de notre système immunitaire mais également dans l’humeur.
La vitamine D est une vitamine essentielle à notre santé et à notre bien-être. Souvent appelée la "vitamine du soleil", notre corps peut la produire lorsqu'il est exposé aux rayons UV du soleil. Elle joue un rôle crucial dans la régulation du calcium et du phosphore dans notre corps, ce qui est essentiel pour la santé des os et des dents. De plus, elle est impliquée dans de nombreux processus biologiques, y compris le fonctionnement du système immunitaire, la régulation de l'humeur... La vitamine D est une vitamine essentielle qui joue un rôle important dans de nombreux aspects de notre santé globale.
La vitamine D : essentielle pour la santé osseuse
La vitamine D joue un rôle primordial dans la régulation des concentrations de calcium et de phosphore dans l’organisme. Elle favorise l’absorption du calcium depuis les aliments et les boissons que nous ingérons et contribue ainsi à maintenir un taux sanguin de calcium normal. Le calcium est alors disponible pour la minéralisation du squelette : il est essentiel pour construire les os et les garder en bonne santé. Un déficit en vitamine D aux premiers stades du développement peut conduire à des os faibles, étroits et mous. Quand le taux de vitamine D est faible, l’hormone parathyroïdienne augmente pour activer la résorption osseuse afin de satisfaire la demande de calcium de l’organisme, ce qui peut entrainer une fragilisation des os.
Quelques essais cliniques rapportent un effet bénéfique d’une supplémentation en vitamine D -parfois à doses élevées- pendant la grossesse sur la densité minérale osseuse des enfants[2],[3]. La vitamine D contribue d'ailleurs à prévenir des maladies osseuses, comme le rachitisme[4] chez l’enfant et l’ostéomalacie chez l’adulte.
Les études épidémiologiques montrent également que le déficit en vitamine D entraine une densité minérale osseuse plus faible et un risque de fracture accru. Le déficit prolongé en vitamine D peut donc constituer un facteur de risque d’ostéoporose, notamment en raison de la résorption osseuse qu’il provoque. Il est en tout cas préférable de ne pas manquer de vitamine D au cours du vieillissement[5]. Quelques études rapportent d’ailleurs un effet bénéfique de la supplémentation en vitamine D sur la densité minérale osseuse, notamment au niveau du col du fémur[6].
Vitamine D : une alliée pour la santé de la peau ?
Dans les études scientifiques, les chercheurs ont mis en évidence une association entre un déficit en vitamine D et certaines pathologies cutanées[33]. La vitamine D est en effet connue pour soutenir plusieurs fonctions cutanées notamment au niveau des kératinocytes et des fibroblastes. Elle joue également un rôle dans la fonction barrière de la peau qui nous protège des agressions extérieures. Ne pas manquer de vitamine D contribuerait à prévenir le vieillissement prématuré de la peau[34] et permettrait un vieillissement cutané dans de bonnes conditions. En effet, le vieillissement cutané s’accompagne souvent d’une fragilisation de la peau qui devient plus fine et remplit moins bien son rôle de barrière protectrice. On parle de dermatoporose. Les personnes touchées sont plus sensibles aux frottements et aux coupures et ont tendance à moins bien cicatriser. La vitamine D pourrait contribuer à limiter les symptômes de la dermatoporose[35], notamment en favorisant la synthèse de collagène qui contribue à la force et l’élasticité de la peau mais également en supportant le processus de cicatrisation[36].
Le rôle de la vitamine D au niveau des muscles
La vitamine D est impliquée dans la fonction musculaire et plusieurs éléments permettent d’aller dans ce sens. D’abord, la faiblesse musculaire ou encore les douleurs musculaires font partie des symptômes d’une carence sévère en vitamine D. D’autre part, des récepteurs à la vitamine D sont présents dans les muscles, suggérant une influence directe de la vitamine D [22]. Enfin, plusieurs études ont rapporté une association positive entre le statut en vitamine D et la fonction musculaire. Une méta-analyse ayant regroupé 29 essais cliniques suggère également qu’une supplémentation en vitamine D peut contribuer à améliorer la force musculaire[23] grâce à sa capacité à augmenter la taille et le nombre de fibres musculaires.
La sarcopénie qui est caractérisée par une diminution de la force et de la fonction musculaires touche les personnes âgées et constitue un facteur de risque de chute. Or, les personnes présentant un déficit en vitamine D ont un risque accru de sarcopénie[24] et de chute. Parallèlement, une supplémentation chez des personnes âgées en déficit contribuerait à réduire ce risque[25],[26],[27] particulièrement grâce à une supplémentation quotidienne de 700 à 1000 [28] voire 2000 UI[29].
La vitamine D comme soutien de nos défenses naturelles
Les études scientifiques rapportent que manquer de vitamine D nous rend plus susceptible aux infections[30]. La vitamine D tient en effet un rôle déterminant dans le fonctionnement du système immunitaire[31] et un déficit peut donc provoquer un dysfonctionnement de l’immunité face aux attaques bactériennes et virales. En revanche, des concentrations adéquates de vitamine D sont associées à une diminution de l’incidence des infections, à une immunité renforcée et à une capacité améliorée à vaincre les infections bactériennes et virales[32]. Pour l’hiver particulièrement, il est judicieux de corriger un éventuel déficit.
L'effet de la vitamine D sur la santé des dents
Le processus de minéralisation dentaire se produit parallèlement à celui des os. Un déficit en vitamine D peut perturber cette minéralisation et conduire à des dents fragiles plus susceptibles de se casser ou d’être le siège de caries. D’ailleurs un déficit en vitamine D chez la femme enceinte peut avoir des répercussions sur la santé dentaire de l’enfant, comme le montre une étude menée sur des enfants en Alaska[7], qui présentent un taux très élevé de caries graves pendant la petite enfance. Les chercheurs rapportent que les enfants présentant un déficit en vitamine D, évalué par un dosage du sang du cordon ombilical, sont deux fois plus touchés que ceux qui ne sont pas en déficit. Une supplémentation en vitamine D chez la femme enceinte apporterait un bénéfice pour prévenir les défauts de l’émail chez l’enfant[8]. Un émail défectueux est hypominéralisé et poreux et est à l’origine de dents fragiles qui peuvent se casser.
De plus, d’autres études ont mis en avant une association entre un déficit en vitamine D et un risque accru de caries sur les dents de lait[9]. Enfin une autre méta-analyse rapporte qu’un déficit en vitamine D augmenterait de 22% le risque de caries dentaires chez les enfants[10], par rapport à ceux ayant suffisamment de vitamine D.
Etant donné que le déficit en vitamine D peut contribuer à des troubles bucco-dentaires[11], il semble judicieux de maintenir un statut en vitamine D adéquat, particulièrement chez les enfants.
La vitamine D appelée calciférol existe sous deux formes : la vitamine D2 (ergocalciférol) et la vitamine D3 (cholécalciférol). La vitamine D2 est produite par les végétaux et notamment les champignons. Quant au cholécalciférol, il est produit dans la peau à partir du 7-déhydrocholestérol lors de l’exposition aux rayons ultraviolets B du soleil. Dans le foie, la vitamine D est convertie en 25-hydroxyvitamine D, une forme intermédiaire inactive qui sera ensuite convertie en forme active, la 1,25 hydroxy-vitamine D également appelée calcitriol. Cette forme active peut ensuite agir en se liant aux récepteurs de la vitamine D qui sont présents à la surface des membranes cellulaires de nombreux tissus de notre organisme.
Cette vitamine est connue pour son rôle indispensable dans le fonctionnement de notre système musculosquelettique. Mais ses effets bénéfiques vont bien au-delà. Preuve en est, les nombreuses études sur cette vitamine et sur son rôle pour notre santé.
Vitamine ou hormone ?
La vitamine D est impliquée dans de nombreux processus physiologiques ce qui explique ses rôles multiples pour notre santé. Elle est considérée comme une véritable hormone[1] en raison de son mode d’action dans notre corps. Nous sommes en effet capables de la synthétiser, elle circule dans le sang et elle se lie à des récepteurs spécifiques pour réguler des processus biologiques, comme le font les hormones.
Le nombre de publications scientifiques parues au cours des dix dernières années sur le lien entre vitamine D et dépression témoigne de l’intérêt grandissant pour le rôle de cette vitamine dans le bien-être mental.
La vitamine D et notamment sa forme active, le calcitriol, joue un rôle dans la synthèse de neurotransmetteurs, comme la sérotonine et la dopamine par exemple, eux-mêmes impliqués dans la régulation de l’humeur et du plaisir. Il existe également de nombreux récepteurs à la vitamine D dans des zones clés du cerveau, notamment l’hippocampe, associées à la dépression[12]. Enfin, les chercheurs suggèrent que le rôle bénéfique de la vitamine D sur la santé mentale proviendrait de ses activités neuroprotectrice et immunomodulatrice, celles-ci lui permettant de réguler l’inflammation impliquée dans la dépression[13].
Les études épidémiologiques menées sur différentes populations révèlent que les personnes qui manquent de vitamine D sont plus susceptibles de présenter des symptômes dépressifs que celles qui en ont suffisamment[14],[15],[16],[17],[18]. Certains chercheurs pensent également que le manque de vitamine D serait impliqué dans la dépression saisonnière qui apparait généralement en automne et en hiver lorsque les jours raccourcissent[19].
Les essais cliniques menés sur l’impact d’une supplémentation en vitamine D suggèrent que cette vitamine pourrait contribuer à améliorer le bien-être mental chez des patients présentant des symptômes dépressifs[20],[21].
Pour que votre peau fabrique suffisamment de vitamine D, il faut s’exposer au soleil entre avril et septembre, pendant 10 à 15 minutes environ 2 à 3 fois par semaine. Il n’est pas nécessaire de se découvrir entièrement, l’exposition d’environ 25% de la surface corporelle peut suffire. La capacité d’une personne à synthétiser sa vitamine D dépend de son type de peau et de la quantité de mélanine dans l’épiderme mais également de son âge. L'augmentation de la surface cutanée exposée augmente la quantité de vitamine D synthétisée. Cependant, tous les sites cutanés ne synthétisent vraisemblablement pas la vitamine D de la même manière[37],[38].
Les réserves de vitamine D constituées pendant l’été s’épuisent vite et beaucoup de personnes se retrouvent en déficit à la fin de l’automne. C’est à cette période qu’une supplémentation en vitamine D peut être nécessaire pour combler les besoins en vitamine D. Les études scientifiques montrent majoritairement que l’effet bénéfique d’une supplémentation est visible lorsqu’un déficit est présent initialement. Il n'est pas forcément utile de se supplémenter si le statut en vitamine D est suffisant. Par contre, en cas de déficit il est important d’y remédier.
Il existe trois façons de se procurer de la vitamine D : la principale est l’exposition au soleil. En effet, lorsqu’elle est irradiée par les rayons du soleil, notre peau synthétise de la vitamine D à partir du 7-déhydrocholestérol présent dans les kératinocytes. Il est également possible de trouver de la vitamine D dans certains aliments, les poissons gras par exemple, mais la supplémentation est généralement indispensable pour combler nos besoins pendant les mois d’hiver. L’apport principal en vitamine D provient de la peau ; le régime n’y contribue qu’en petite quantité.
Certains aliments riches en vitamine D peuvent vous aider à améliorer votre statut en vitamine D : les poissons gras, le jaune d’œuf, les champignons, les abats, le beurre ou encore les aliments enrichis en vitamine D. L'huile de foie de morue est très riche en vitamine D mais elle contient également beaucoup de vitamine A, qui peut être toxique à hautes doses. Il ne faut donc pas la consommer de façon régulière et prolongée.
Dans la population générale, la supplémentation en vitamine D n’a généralement pas besoin d’être prolongée au-delà de la période hivernale. Une supplémentation sur le long terme et/ou des doses élevées de vitamine D peuvent conduire à divers symptômes tels que des maux de tête, une grande fatigue, une perte de poids ou encore des vomissements liés à des taux élevés de calcium dans le sang.
L’hypercalcémie favorise les dépôts de calcium dans l’organisme, notamment au niveau des reins, des vaisseaux sanguins, des poumons et du cœur. Les reins peuvent subir des lésions irréversibles allant jusqu’à l’insuffisance rénale[39]. Ces cas sont très rares et ne surviennent qu’en cas de supplémentation à des doses très élevées. Il est primordial de toujours respecter les recommandations du fabricant.
Si vous êtes sous traitement médicamenteux ou que vous souffrez d’une pathologie, il est préférable de ne pas prendre de supplémentation de vitamine D sans l’avis d’un médecin.
Juliette Pouyat est rédactrice scientifique spécialisée en nutrition et santé depuis 10 ans. Après des études de chimie, elle réalise une thèse sur la qualité nutritionnelle des laits infantiles et obtient un Doctorat de l’Institut National Agronomique Paris-Grignon. Elle est auteure de nombreux articles et de plusieurs ouvrages sur les liens entre l’alimentation et la santé, les compléments alimentaires ou encore le bien-être. Juliette s’appuie sur la littérature scientifique et les découvertes récentes des chercheurs pour rédiger des articles à destination du grand public.
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