Cicatrice qui gonfle : quelles solutions naturelles ?

Une cicatrice qui gonfle, devient rouge, dure ou démange, peut être source d’inconfort et d’inquiétude. Il peut s’agir d’une cicatrice hypertrophique ou d’une cicatrice chéloïde, deux réactions cutanées qui traduisent une surproduction de collagène pendant la cicatrisation. Ces manifestations sont fréquentes après une opération, une brûlure, une plaie, une acné sévère ou une cicatrice visage liée à un traumatisme cutané, et peuvent persister plusieurs mois voire plusieurs années si elles ne sont pas accompagnées.

Bonne nouvelle : il est possible d’agir avec des gestes simples et des soins naturels pour apaiser l’inflammation, améliorer l’aspect de la peau et prévenir l’aggravation.

Par Marion Alves de Oliveira
Publié le 20/08/2025Temps de lecture : +4 min.

Qu’est-ce qu’une cicatrice qui gonfle ?

La cicatrisation est un processus naturel qui permet à la peau de se réparer après une blessure, une intervention chirurgicale, une brûlure ou même une imperfection cutanée comme un bouton. Dans la majorité des cas, ce processus aboutit à une cicatrice fine, plane et de couleur proche de la peau environnante. On parle alors de cicatrice dite “normale”, qui évolue lentement au fil des mois pour s’estomper progressivement.

Mais il arrive que ce processus s’emballe. Certaines cicatrices prennent du volume, deviennent rouges, dures ou douloureuses. Elles peuvent former une bosse, démanger, voire s’étendre au-delà de la lésion initiale. On parle alors de cicatrice pathologique. Deux formes principales peuvent être observées : la cicatrice hypertrophique et la cicatrice chéloïde.

Cicatrice hypertrophique : quand la peau s’épaissit sur la zone lésée

La cicatrice hypertrophique est une réponse exagérée mais localisée du tissu cicatriciel. Elle reste confinée à la zone de la blessure initiale, sans la dépasser. Elle se forme généralement dans les semaines qui suivent la lésion et peut s’accompagner de rougeurs, de douleurs ou de démangeaisons. Ces cicatrices sont fréquentes après des plaies profondes, des brûlures ou des sutures sous tension.

Bonne nouvelle : elles ont tendance à s’aplanir et à s’estomper spontanément au bout de 12 à 24 mois, à condition de les surveiller et de les accompagner avec des soins adaptés.

Cicatrice chéloïde : une prolifération qui dépasse les limites

À la différence d’une cicatrice hypertrophique, la chéloïde envahit les tissus au-delà de la zone de blessure. Elle se présente sous forme d’un bourrelet épais, parfois très étendu, ferme, luisant, de couleur rose, rouge ou brun violacé selon les peaux. Sa croissance peut durer plusieurs mois, voire des années.

La formation de cicatrices chéloïdes est imprévisible, mais certains facteurs semblent augmenter leur fréquence :

  • antécédents personnels ou familiaux de chéloïdes

  • peau foncée (phototypes IV à VI)

  • zones à risque : thorax, épaules, dos, oreilles, bas des joues

Contrairement à la cicatrice hypertrophique, la chéloïde ne régresse pas spontanément et peut revenir après excision. Elle peut provoquer un inconfort esthétique, mais aussi des démangeaisons, voire une gêne fonctionnelle selon sa localisation.

Ce type de cicatrice justifie souvent un accompagnement dermatologique, mais des gestes simples, réguliers et naturels peuvent aider à apaiser la peau, limiter l'inflammation et améliorer l’aspect cutané.

Pourquoi une cicatrice gonfle-t-elle ?

Une cicatrice qui gonfle peut surprendre, surtout si elle apparaît plusieurs semaines après la guérison apparente de la peau. Pourtant, ce phénomène s’explique par une combinaison de facteurs physiologiques, mécaniques et environnementaux. Comprendre ces mécanismes permet d’adopter les bons gestes pour accompagner la peau avec douceur et prévenir une aggravation.

Ce phénomène peut toucher aussi bien une cicatrice récente qu’une ancienne cicatrice qui gonfle après exposition solaire ou traumatisme, ou encore une vieille cicatrice qui gonfle suite à une réactivation inflammatoire.

Une réponse inflammatoire excessive

La cicatrisation se déroule en plusieurs étapes : inflammation, prolifération, puis remodelage. Dans certains cas, la phase inflammatoire se prolonge ou s’intensifie, entraînant une surproduction de collagène. Ce déséquilibre peut conduire à la formation d’un tissu cicatriciel trop épais, responsable de l’aspect gonflé ou boursouflé observé dans les cicatrices hypertrophiques et chéloïdes. Ce phénomène est souvent accentué lorsque la plaie a été importante ou mal refermée.

Des tensions mécaniques sur la zone cicatricielle

La peau en cours de cicatrisation est fragile et sensible aux mouvements. Lorsque la cicatrice est située sur une zone soumise à des étirements répétés (poitrine, épaules, articulations…), la traction exercée sur le tissu peut stimuler une réponse de réparation exagérée. Cela augmente le risque de formation de cicatrices épaisses et gonflées. Le port de vêtements trop serrés ou les frottements répétés peuvent également entretenir cette tension.

Une prédisposition génétique à développer des chéloïdes

Certaines personnes présentent uneprédisposition à la chéloïdogenèse, en particulier les individus à peau mate ou foncée (phototypes IV à VI). Les personnes d’origine africaine, asiatique ou antillaise sont ainsi plus à risque de voir apparaître des chéloïdes, même à partir de plaies très minimes comme un bouton percé, un tatouage ou un vaccin. Cette tendance peut être héréditaire et concerne souvent les mêmes zones du corps (sternum, épaules, lobes d’oreilles).

L’exposition solaire d’une cicatrice récente

Les rayons UV stimulent les mélanocytes présents dans la peau, y compris dans les tissus cicatriciels. Une exposition précoce au soleil favorise donc la pigmentation des cicatrices, mais peut aussi entretenir l’inflammation, rendant la cicatrice plus visible, rouge, voire gonflée. C’est pourquoi il est recommandé de protéger systématiquement une cicatrice pendant au moins 12 mois après sa formation, avec un vêtement couvrant ou un écran solaire adapté.

Une infection ou un grattage prolongé

Lorsqu’une plaie s’infecte, la réponse inflammatoire devient plus intense et durable. Cela retarde la cicatrisation et augmente le risque de fibrose excessive. De même, une cicatrice qui gratte est souvent manipulée inconsciemment. Or, gratter une cicatrice fragilise les tissus, provoque des microtraumatismes répétés et peut relancer l’inflammation, entraînant rougeurs, épaississement ou boursouflure.

Des soins inadaptés ou insuffisants

Appliquer un soin non adapté au type de cicatrice, ou cesser les soins trop tôt, peut compromettre la qualité de la cicatrisation. Une hydratation insuffisante, l’absence de massage ou l’utilisation de produits trop agressifs fragilisent la peau en réparation. Au contraire, des gestes simples comme un massage régulier ou l’application d’un soin naturel nourrissant peuvent considérablement améliorer l’évolution d’une cicatrice.

Quels sont les symptômes d’une cicatrice hypertrophique ou chéloïde ?

Certaines cicatrices ne passent pas inaperçues. Au lieu de s’estomper progressivement, elles deviennent de plus en plus visibles, inconfortables, voire gênantes au quotidien. Il s’agit alors souvent de cicatrices hypertrophiques ou chéloïdes, qui partagent des caractéristiques communes tout en présentant quelques différences. Voici les signes qui doivent alerter et orienter vers une prise en charge adaptée.

Une apparence en relief, rouge ou foncée

Le signe le plus frappant est sans doute l’aspect surélevé de la cicatrice. Elle forme un bourrelet ferme, plus ou moins étendu selon les cas. Cette surélévation est liée à une production excessive de collagène par les fibroblastes, ces cellules responsables de la réparation cutanée.

Dans les semaines suivant la blessure, la cicatrice peut apparaître rouge vif, puis prendre des teintes plus foncées (brun, violacé) chez les peaux mates ou foncées. Contrairement à une cicatrice normale qui s’éclaircit avec le temps, les cicatrices hypertrophiques et chéloïdes restent visibles, voire foncent avec l’exposition solaire.

Une sensation de démangeaison

Nombreuses sont les personnes qui rapportent une cicatrice qui gratte, surtout dans les premiers mois. Cette démangeaison (ou prurit) est le reflet d’un processus de cicatrisation actif ou perturbé. Elle peut devenir très gênante, d’autant plus que le grattage aggrave l’inflammation locale et favorise la formation d’une cicatrice épaissie. Certaines personnes décrivent également une sensation de brûlure ou de tiraillement, surtout sur les zones mobiles comme le thorax, les épaules ou les articulations.

Des douleurs ou une gêne à la mobilisation

Les cicatrices pathologiques ne se limitent pas à une question esthétique. Elles peuvent altérer la souplesse de la peau et gêner les mouvements, en particulier si elles se trouvent sur une zone articulaire ou une zone de pli. Dans les cas les plus avancés, certaines cicatrices peuvent entraîner une perte de mobilité, une gêne au port de vêtements, ou même des douleurs au toucher. La peau peut sembler tendue, dure, voire sensible en permanence.

Une évolution lente et prolongée

Une cicatrice hypertrophique ou chéloïde ne disparaît pas rapidement. Alors qu’une cicatrice classique s’atténue au bout de quelques mois, ces formes évoluent souvent sur plusieurs mois, voire plusieurs années. La phase de croissance peut être rapide ou insidieuse, mais elle est rarement brève. Cela nécessite de la patience et un accompagnement attentif pour limiter leur développement.

Une tendance à persister ou à grossir avec le temps

Les cicatrices hypertrophiques ont généralement tendance àse stabiliser, puis à s’aplanir spontanément après 12 à 24 mois, surtout avec un bon accompagnement. En revanche, les chéloïdes ont une dynamique différente : elles peuvent continuer à grossir, s’étendre bien au-delà de la blessure initiale et parfois réapparaître même après excision chirurgicale. Cette tendance à la récidive en fait une forme particulièrement complexe à gérer.

Quelles solutions naturelles pour une cicatrice qui gonfle ?

Si la formation d’une cicatrice gonflée ne peut pas toujours être évitée, il est possible d’agir en douceur pour apaiser l’inflammation, favoriser la réparation cutanée et améliorer progressivement l’aspect de la peau. Les remèdes naturels sont de précieux alliés, à condition d’être choisis avec soin et utilisés régulièrement. Ces soins conviennent aussi bien aux cicatrices récentes qu’aux anciennes cicatrices qui gonflent encore, notamment les vieilles cicatrices qui gonflent après plusieurs années.

Voici les principaux gestes à adopter :

Apaiser et hydrater avec des soins doux

Gel natif d’Aloe Vera BIO

Ce gel frais hydrate, apaise et soutient la régénération cutanée grâce à sa richesse en aloeverose. Il calme les rougeurs et l’inconfort, idéal pour les cicatrices récentes ou sensibles.

Comment l’utiliser : appliquer une fine couche sur la cicatrice propre, masser doucement jusqu’à absorption.

Renouveler 2 à 3 fois par jour.

Précautions : usage externe uniquement. Tenir hors de portée des enfants. Ne pas avaler. Pour limiter les risques de contamination, éviter de toucher le produit dans le flacon avec les doigts ou un ustensile non stérile. Un léger brunissement du gel avec le temps est normal et n’altère pas ses propriétés.

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Nourrir et régénérer en profondeur

Huile végétale de Rose Musquée du Chili BIO

Réputée pour améliorer l’aspect des cicatrices, cette huile riche en acides gras essentiels favorise la régénération et redonne élasticité aux tissus.

Comment l’utiliser : masser la cicatrice avec quelques gouttes pures, ou associées à de la Vitamine E, une à deux fois par jour.

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Huile de Germes de Blé

Naturellement riche en vitamine E, elle nourrit intensément, protège la peau et aide à maintenir sa souplesse.

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Masser pour assouplir le tissu

Le massage cicatriciel favorise une meilleure organisation du collagène et prévient la rigidité.

  • Mouvements circulaires doux

  • Pressions légères sur toute la zone

  • Mobilisations de haut/bas et gauche/droite

  • Soulèvement délicat de la peau pour décoller des tissus sous-jacents

  • Durée : 2 à 5 minutes, 1 à 2 fois par jour.

Protéger du soleil

Le soleil peut foncer une cicatrice et aggraver l’inflammation.

Soin solaire Stick solaire minéral SPF 50

Spécialement conçu pour les zones sensibles, ce stick certifié BIO protège efficacement des UVA/UVB grâce à l’oxyde de zinc. Idéal pour les cicatrices exposées.

Comment l’utiliser : appliquer généreusement avant l’exposition et renouveler toutes les deux heures.

Précautions : éviter l’exposition directe au soleil entre 12 h et 16 h. Privilégier l’ombre, porter des vêtements couvrants, un chapeau et des lunettes de soleil. Les bébés et jeunes enfants de moins de 3 ans ne doivent pas être exposés directement au soleil.

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Soutenir la peau de l’intérieur

Une bonne cicatrisation repose aussi sur l’apport de nutriments clés qui soutiennent la régénération cutanée et la synthèse de collagène. Les compléments alimentaires peuvent compléter l’action des soins externes pour aider la peau à se réparer harmonieusement.

Collagène marin - 250 G - Complément alimentaire

Ce collagène de type 1 aide à maintenir la fermeté et l’élasticité de la peau, complétant l’action des soins appliqués localement. Idéal en cure, il agit en profondeur sur la structure cutanée.

Dose et durée recommandées pour une efficacité optimale : 10 g par jour = environ 2 cuillères à soupe (un peu bombées) pendant 3 mois

Précautions : réservé à l’adulte, ne pas dépasser la dose recommandée.

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Vitamine C optimisée en poudre - 150 G - Complément alimentaire

Formulée avec PureWay-C® associant lipides végétaux et bioflavonoïdes d’agrumes, elle soutient la synthèse du collagène, aide à réduire la fatigue et protège les cellules contre le stress oxydatif.

Comment l’utiliser : prendre 1 à 2 cuillère(s) doseuses de 500 mg de poudre par jour, diluée dans un verre d'eau ou de jus de fruit.

Précautions : réservé à l’adulte. Ne pas dépasser la dose journalière recommandée. Les femmes enceintes ou allaitantes doivent demander l’avis d’un professionnel de santé avant toute complémentation. Tenir hors de portée des enfants.

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Oméga-3 Vegan - 60 capsules - Complément alimentaire

Hautement dosées en DHA et EPA issus de microalgues, ces capsules contribuent au bien-être global et aident à réguler l’inflammation, un facteur clé pour une cicatrisation optimale.

Comment l’utiliser : prendre 1 capsule par jour, à avaler avec un verre d'eau.

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Précautions : ne pas utiliser chez les enfants de moins de 12 ans. Les femmes enceintes ou allaitantes doivent demander l’avis d’un professionnel de santé. Ne pas dépasser la dose journalière recommandée. Ne se substitue pas à une alimentation variée et équilibrée et à un mode de vie sain. Tenir hors de portée des enfants.

Comment prévenir l’apparition ou l’aggravation d’une cicatrice qui gonfle ?

Certaines cicatrices gonflées peuvent être anticipées, notamment lorsqu’on a déjà connu une cicatrice hypertrophique ou chéloïde, ou que l’on présente des facteurs de risque (peau mate à foncée, antécédents familiaux, zones à risque comme le thorax ou les épaules). Adopter les bons gestes dès la blessure permet de réduire la probabilité qu’elle s’épaississe ou devienne boursouflée.

Nettoyer et désinfecter immédiatement la plaie

Rincer abondamment à l’eau tiède et au savon doux, puis appliquer un désinfectant non agressif. Retirer délicatement toute particule ou débris.

Protéger avec un pansement adapté

Recouvrir la zone avec une compresse stérile ou un pansement protecteur pour éviter toute contamination et limiter les frottements.

Limiter les tensions mécaniques

Éviter les mouvements brusques ou répétitifs qui étirent la cicatrice. Choisir des vêtements amples et doux, éviter les coutures ou tissus rugueux sur la zone.

Hydrater et nourrir dès la fermeture de la plaie

Appliquer régulièrement un soin naturel riche (Gel natif d’Aloe Vera, huile de Rose Musquée ou de Germes de Blé) pour maintenir l’élasticité du tissu.

Protéger du soleil pendant au moins 12 mois

Les rayons UV peuvent foncer la cicatrice et entretenir l’inflammation. Utiliser un écran solaire minéral SPF 50 ou couvrir la zone avec un vêtement.

Éviter le grattage

En cas de démangeaisons, apaiser la zone avec un soin hydratant ou apaisant. Gratter pourrait provoquer des microtraumatismes et stimuler la surproduction de collagène.

Consulter en cas de prédisposition aux chéloïdes

Un suivi dermatologique précoce permet d’envisager des mesures préventives adaptées, comme le port de vêtements compressifs après chirurgie.

Recette

Baume anti-coups, bleus, cicatrices et vergetures

Préparation

1

Si vous n’avez pas de balance :

Faites fondre au bain-marie à feu doux deux cuillères à soupe de beurre de karité. Retirez du feu puis transférez le volume nécessaire et précis de beurre avec une éprouvette dans un bol.

Si vous avez une balance :

Faites fondre au bain-marie à feu doux la quantité exacte de beurre de karité puis retirez du feu.

2

Transférez la quantité ou le volume nécessaire d’huile de rose musquée et de macérât d’arnica dans le beurre fondu puis mélangez le tout soigneusement à l’aide du mini-fouet.

3

Laissez tiédir 5 minutes puis mettez la préparation au congélateur quelques minutes en mélangeant de temps en temps. Retirez du congélateur uniquement lorsque la préparation commence à se figer sur les bords du bol.

4

Ajoutez enfin le reste des ingrédients en mélangeant entre chaque incorporation afin de former une pâte de couleur homogène.

5

Transférez votre préparation dans son pot (faites légèrement réchauffer votre préparation si cette dernière est devenue trop épaisse) puis laissez refroidir à température ambiante (si au contraire votre préparation a du mal à se solidifier, placez-la dans son pot au congélateur quelques minutes).

Stockez votre pot à l’abri de la lumière et de la chaleur.

* Conservation : bien conservé et fabriqué dans des conditions d’hygiène optimales, votre produit pourra se conserver au moins 6 mois.

Précautions d'usage

Pour les soins cosmétiques :

Utiliser uniquement sur une cicatrice propre et parfaitement refermée. Ne pas appliquer sur une plaie ouverte, suintante ou infectée. En cas de réaction cutanée inhabituelle, interrompre l’application et demander conseil à un professionnel de santé. Toujours réaliser un test préalable dans le pli du coude 24 h avant usage pour vérifier l’absence de réaction. Protéger les cicatrices récentes du soleil avec un écran solaire adapté.

Pour les compléments alimentaires :

Tenir hors de portée des enfants. Ne pas dépasser la dose journalière recommandée. Ne se substitue pas à une alimentation variée et équilibrée et à un mode de vie sain. Réservé à l’adulte, sauf mention contraire. Les femmes enceintes ou allaitantes, ainsi que toute personne suivant un traitement médical, doivent demander l’avis d’un professionnel de santé avant toute complémentation.

Conseil de l'experte

La régularité est la clé pour améliorer l’aspect d’une cicatrice gonflée. Mieux vaut un massage court mais quotidien pendant plusieurs mois qu’un soin ponctuel intense. Associez hydratation, nutrition, massage et protection solaire pour optimiser les résultats, et gardez en tête qu’une cicatrice évolue naturellement sur 12 à 24 mois : la patience fait partie du soin.

En savoir plus

Pourquoi ma cicatrice est-elle boursouflée ?

Une cicatrice peut devenir boursouflée lorsqu’il y a une surproduction de collagène pendant la cicatrisation. Cela peut se produire après une blessure profonde, une chirurgie ou une brûlure, et être accentué par des facteurs génétiques ou des tensions sur la zone.

Pourquoi ma cicatrice fait une bosse ?

La bosse correspond à un excès de tissu cicatriciel, comme dans le cas des cicatrices hypertrophiques ou chéloïdes. Elle peut rester localisée sur la plaie initiale ou déborder au-delà, selon le type de cicatrice.

Pourquoi une cicatrice est-elle gonflée ?

Le gonflement est souvent lié à une réponse inflammatoire prolongée. Il peut aussi être aggravé par l’exposition au soleil, des frottements répétés, ou un grattage de la cicatrice.

Cicatrice qui gonfle : que faire ?

Apaiser avec un soin hydratant et calmant comme le Gel d’Aloe Vera BIO, masser régulièrement avec une huile régénérante (Rose Musquée) et protéger du soleil. Surveiller l’évolution et consulter si la cicatrice s’étend rapidement.

Comment traiter une cicatrice qui gonfle ?

Combiner trois actions : hydrater et nourrir pour maintenir la souplesse, masser pour assouplir le tissu et favoriser une cicatrisation harmonieuse, et protéger la zone du soleil pendant au moins 12 mois.

Vieille cicatrice qui gonfle : que faire ?

Une vieille cicatrice qui gonfle à nouveau peut être liée à une inflammation tardive, à une exposition solaire ou à un traumatisme local. Les mêmes gestes que pour une cicatrice récente s’appliquent : apaiser, masser, nourrir et protéger du soleil, tout en surveillant l’évolution.

Zoom sur notre rédactrice spécialisée, Marion ALVES DE OLIVEIRA

Marion est Docteure en pharmacie, naturopathe et coach. Après douze ans dans l’industrie cosmétique, elle accompagne aujourd’hui ses client·es vers un équilibre global et un mode de vie plus conscient, avec une expertise sur les enjeux de l’alimentation durable. Également créatrice d’un podcast, elle partage ses réflexions pour promouvoir une philosophie de vie respectueuse de la santé et de l’environnement.

Bibliographie

1

MSD Manuals. Chéloïdes.

Consulté en 2025.

2

Société Française de Dermatologie – Dermato-Info. La cicatrisation de la peau.

Consulté en 2025.

3

Bouzeghrane F. et al., Les cicatrices hypertrophiques et chéloïdes,

Annales de Dermatologie et de Vénéréologie, 2013.

4

Niessen F.B. et al., On the nature of hypertrophic scars and keloids,

Plastic and Reconstructive Surgery, 1999.