Cauchemar : causes, significations et solutions

Les nuits peuvent parfois devenir de véritables parcours du combattant lorsque des cauchemars viennent troubler le sommeil. Ces rêves angoissants, qui semblent réels et nous réveillent en sursaut, sont plus fréquents qu’on ne l’imagine. Parfois passagers, parfois récurrents ou porteurs de symboles, ils peuvent refléter un stress latent, une fatigue psychique ou des bouleversements émotionnels. S’ils sont souvent minimisés, certains cauchemars peuvent pourtant altérer durablement la qualité de vie. Dans cet article, explorons ensemble les causes possibles des cauchemars et découvrons des solutions naturelles pour apaiser vos nuits et retrouver un sommeil réparateur.

Par Stéphanie Catrysse
Mis à jour le 07/08/2025Temps de lecture : +4 min.

Qu'est-ce qu'un cauchemar, exactement ?

Un cauchemar est un rêve particulièrement négatif et perturbant, suscitant des émotions intenses telles que la peur, le stress, l’anxiété, l’angoisse ou l’horreur. Contrairement à une simple mauvaise rêverie, il provoque souvent un réveil brutal, un souvenir précis de son contenu, ainsi qu’un état d’alerte physiologique : accélération du rythme cardiaque, sueurs, voire impossibilité à se rendormir.

Ces manifestations oniriques surviennent principalement durant la phase de sommeil paradoxal (REM), généralement en deuxième partie de nuit ou au petit matin, lorsque cette phase est la plus longue. Cette temporalité explique pourquoi les cauchemars laissent une trace si vive dans notre mémoire : à ce moment-là, le cerveau est très actif, proche de l'état de veille, ce qui favorise la mémorisation.

Sur le plan neurologique, les cauchemars impliquent l’activation de zones cérébrales liées à la mémoire, aux émotions et à la peur, notamment l’amygdale et l’hippocampe. 

Ces rêves effrayants ne sont pas toujours anodins : ils peuvent être le reflet de conflits internes, des émotions non digérées ou un stress non exprimé.

Chez l’adulte, environ 4 à 6 % de la population en souffrirait de manière régulière, tandis que plus de 70 % en feraient de manière occasionnelle. Quant aux enfants, les cauchemars sont très fréquents de 3 à 6 ans, période au cours de laquelle ils représentent un processus normal de développement psychologique. 

Ce phénomène concerne donc à la fois les enfants et les adultes, mais reste souvent négligé à l’âge adulte, alors qu’il peut signaler un déséquilibre psychique ou physiologique plus profond.

Bon à savoir : Les cauchemars sont à distinguer des terreurs nocturnes. Ces dernières surviennent pendant le sommeil lent profond et s’accompagnent de manifestations physiques impressionnantes (cris, agitation), mais sans souvenir au réveil. À l’inverse, les cauchemars laissent un souvenir clair de leur contenu.

Quelles peuvent être leurs causes ?

Les cauchemars surviennent rarement par hasard. Ils résultent le plus souvent d’un terrain émotionnel sensible, mais aussi de divers facteurs physiologiques, comportementaux, environnementaux ou encore hormonaux. Voici les causes les plus fréquemment observées :

Les facteurs psychologiques et émotionnels

Le stress et l’anxiété sont les principales causes des cauchemars, en particulier lors de périodes de vulnérabilité émotionnelle : pression professionnelle, conflits relationnels, changements de vie… Le cerveau continue alors de traiter ces tensions durant le sommeil, ce qui peut engendrer des scénarios angoissants.

Les traumatismes psychiques jouent également un rôle majeur. Chez les personnes atteintes de trouble de stress post-traumatique (TSPT), les cauchemars sont fréquents. Ils peuvent refléter fidèlement l’événement vécu ou prendre des formes plus symboliques, avec une récurrence marquée. Contrairement à l’idée reçue, ces cauchemars ne surviennent pas uniquement pendant le sommeil paradoxal, mais peuvent apparaître à toutes les phases du sommeil.

Les causes physiologiques

Certains médicaments influencent l’architecture du sommeil et peuvent déclencher des cauchemars. C’est notamment le cas de certains antidépresseurs, des somnifères, des bêtabloquants, des dopaminergiques comme la L-Dopa, ou encore lors d’un sevrage de benzodiazépines.

La fièvre constitue un autre facteur notable : elle altère la structure du sommeil et provoque parfois des rêves fébriles particulièrement intenses et confus, tant chez l’adulte que chez l’enfant.

Enfin, le manque de sommeil ou la fatigue chronique favorisent l’apparition de cauchemars. En cas de dette de sommeil, le cerveau tend à augmenter la densité du sommeil paradoxal, rendant les rêves plus longs, plus vivaces et plus perturbants.

Les influences extérieures et comportementales

Certains comportements ou environnements peuvent également alimenter les cauchemars. L’exposition à des contenus anxiogènes avant le coucher (films d’horreur, informations choquantes, jeux vidéo violents) fournit à l’inconscient des images ou émotions négatives susceptibles de resurgir durant la nuit.

L’alimentation joue aussi un rôle. Un repas trop riche ou trop tardif stimule l’activité cérébrale et élève la température corporelle, ce qui perturbe la qualité du sommeil. De même, la consommation d’alcool, de drogues ou de certains psychotropes nuit à la structure du sommeil, augmentant le risque de rêves intenses ou désagréables.

Les prédispositions individuelles

Certaines personnes sont naturellement plus sujettes aux cauchemars. Les profils anxieux, hypersensibles ou très imaginatifs rapportent souvent une activité onirique plus intense, même en l’absence de facteur déclencheur évident. Des études ont également mis en évidence une possible composante génétique, ainsi qu’un lien avec d’autres parasomnies comme la somniloquie (parler en dormant).

Les troubles sous-jacents et les facteurs hormonaux

Les cauchemars peuvent aussi révéler un déséquilibre plus profond. Ils sont fréquemment associés à des troubles tels que la dépression, les troubles anxieux ou l’épuisement professionnel, et prennent alors des formes répétitives, sombres, voire violentes.

Enfin, les variations hormonales influencent aussi la qualité du sommeil et les rêves. Certaines femmes constatent une recrudescence de cauchemars autour du cycle menstruel, pendant la grossesse ou à la ménopause.

Quelles en sont les caractéristiques ?

Les cauchemars présentent des signes distinctifs qui permettent de les identifier et de les différencier d'autres troubles du sommeil :

Les manifestations émotionnelles et psychologiques

  • Réveil en sursaut accompagné d’une peur intense et panique

  • Souvenirs clairs et détaillés du rêve, contrairement aux terreurs nocturnes

  • Anxiété persistante après le réveil, parfois durant plusieurs heures

  • Difficulté à se rendormir liée à une angoisse résiduelle

  • Anticipation anxieuse de nouveaux cauchemars, pouvant entretenir un cercle vicieux

Les symptômes physiques

  • Accélération du rythme cardiaque et palpitations au réveil

  • Transpiration excessive, sueurs froides

  • Tremblements, agitation corporelle

  • Sensation d’oppression thoracique ou d’essoufflement

  • Tension musculaire persistante après le réveil

L'impact dans la journée

  • Fatigue et somnolence liées à un sommeil perturbé

  • Difficultés de concentration et troubles de la mémoire

  • Irritabilité, nervosité, changements d’humeur

  • Peur du noir ou appréhension du coucher chez certaines personnes

  • Impact sur les activités quotidiennes si les cauchemars deviennent fréquents

 Les caractéristiques temporelles

  • Apparition des cauchemars en seconde partie de nuit, durant le sommeil paradoxal

  • Durée souvent plus longue que celle des rêves ordinaires

  • Fréquence variable : de manière isolée à répétée, voire quotidienne

  • Réveil systématique au moment le plus angoissant du cauchemar

Bon à savoir : Lorsque ces symptômes deviennent récurrents et impactent significativement la qualité de vie, on parle de trouble du cauchemar (ou "maladie des cauchemars"). Une prise en charge spécialisée peut alors s’avérer nécessaire.

Cauchemar : quelles sont les potentielles significations ?

Les cauchemars ont parfois une fonction psychique régulatrice. Ils peuvent refléter des tensions internes, des conflits non résolus ou des peurs enfouies. Selon certains courants psychologiques, notamment la psychologie jungienne, ils agissent comme des messagers de l’inconscient, exprimant ce que la conscience peine à formuler.

Une fonction régulatrice et adaptative

Selon les neurosciences contemporaines, les cauchemars jouent un rôle fondamental dans la régulation émotionnelle. Le modèle de Tore Nielsen suggère que le cerveau utilise ces rêves pour « réécrire » nos souvenirs les plus chargés d’angoisse, dans le but de les désamorcer. L’hippocampe y mêle des éléments anxiogènes à des souvenirs neutres, construisant des scénarios qui permettent au cortex préfrontal d’inhiber progressivement nos réactions de peur. Les cauchemars agiraient ainsi comme une forme naturelle de « thérapie nocturne », nous aidant à digérer des émotions intenses et à mieux faire face à des menaces perçues.

Un langage de l’inconscient

En psychanalyse, les cauchemars sont perçus comme des signaux d’alerte émis par l’inconscient. Ils peuvent révéler des angoisses profondes, des conflits psychiques intenses ou des scènes non symbolisées, trop difficiles à intégrer à l’état de veille. Freud et ses successeurs ont montré que ces rêves expriment souvent des désirs inassouvis, des peurs anciennes ou des dynamiques familiales non résolues. Ils constituent un véritable langage intérieur, qui tente de faire émerger à la conscience ce que nous ne parvenons pas encore à penser en pleine lucidité.

Les cauchemars les plus fréquents et leur symbolique

Certaines thématiques oniriques reviennent de façon récurrente et peuvent être interprétées symboliquement :

  • Être poursuivi : Ce cauchemar universel traduit souvent des relations négatives avec autrui, une peur de la confrontation ou une fuite face à des tensions relationnelles.

  • Être enfermé ou piégé : reflète un sentiment d’impuissance, de stagnation ou d’emprisonnement psychologique.

  • Chutes et accidents : ces cauchemars peuvent signaler un excès de stress,  une instabilité émotionnelle ou le sentiment de perdre le contrôle sur une situation importante.

  • Mort d’un proche : ces rêves évoquent la peur de l’abandon, des conflits non résolus ou un sentiment de culpabilité.

  • Catastrophes naturelles : symbolisent des émotions envahissantes ou des événements vécus comme incontrôlables.

  • Agression physique : révèle un sentiment de vulnérabilité ou des traumatismes non résolus liés à des expériences de violence.

Les cauchemars récurrents ont généralement une forte charge symbolique et méritent une attention particulière. Leur interprétation peut être facilitée par un travail thérapeutique ou un accompagnement spécialisé en décodage onirique.

Une signification toujours personnelle

Il n’existe pas de grille unique : un même cauchemar peut revêtir un sens différent selon la personne qui le vit. Son interprétation dépend largement du contexte personnel, de l’histoire de vie et des associations symboliques propres à chacun. Les cauchemars réalistes traduisent souvent une angoisse aiguë ou un conflit intérieur immédiat. Les cauchemars plus symboliques, quant à eux, peuvent renvoyer à des dynamiques inconscientes plus anciennes, voire transgénérationnelles.

Quelles solutions naturelles pour mieux dormir ?

Certaines solutions naturelles peuvent aider à apaiser votre esprit avant le coucher et ainsi limiter l’impact des cauchemars. Toutefois, si ces derniers deviennent fréquents ou perturbent votre quotidien, une prise en charge thérapeutique ou médicale reste essentielle. Voici cinq remèdes à intégrer dans votre rituel du soir pour favoriser un sommeil plus serein et réparateur :

Nos solutions pour un endormissement serein :

La brume d’oreiller Nuit paisible Fleur d’oranger & Mélisse

Composée d’huiles essentielles relaxantes (Néroli, Camomille, Mélisse, Marjolaine, Lavande), cette brume crée une atmosphère apaisante propice à l’endormissement. Vaporisée sur l’oreiller juste avant le coucher, elle installe un climat rassurant, propice à un endormissement plus serein.

Précautions : Inflammable et irritant. Peut provoquer une réaction allergique. Éviter tout contact avec les yeux et les flammes. Tenir hors de portée des enfants.

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La mélatonine naturelle végétale – 60 gélules

Issue du Millepertuis, cette mélatonine 100 % végétale et sans additifs favorise l’endormissement et stabilise le cycle veille‑sommeil, sans provoquer de somnolence au réveil ni accoutumance. Prendre deux gélules avec un grand verre d’eau avant le coucher. Le dosage peut être adapté selon les besoins (difficultés d’endormissement, jet‑lag, etc.).

Précautions : Réservé à l’adulte, à utiliser ponctuellement et avec prudence, ce produit est déconseillé sans avis médical en cas de grossesse, d’allaitement, de pathologies inflammatoires, auto-immunes, neurologiques ou psychiatriques, ou de traitement en cours ; ne pas dépasser la dose recommandée, éviter de conduire après usage et tenir hors de portée des enfants.

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Le roll‑on aux huiles essentielles Sommeil

Ce roll‑on, synergie de six huiles essentielles BIO (Lavande fine, Petitgrain bigarade, Camomille romaine, Marjolaine à coquilles, Mandarine rouge, Orange douce) et macérât de Vanille, offre un parfum doux et réconfortant qui calme l'esprit en amont du coucher. Appliqué sur les poignets, le plexus solaire ou la voûte plantaire, il favorise l'endormissement en dénouant les tensions mentales et émotionnelles.

Précautions : Ne pas avaler, éviter le contact avec les yeux, réservé aux adultes et aux enfants de plus de 7 ans, déconseillé pendant la grossesse ou l’allaitement, et à tenir hors de portée des enfants.

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Le Magnésium triple – 120 gélules

Associant Magnésium marin, le bisglycinate de Magnésium et l'extrait de Laitue de mer BIO, ce complément fournit 300 mg de magnésium assimilable par jour. Le magnésium contribue au bon fonctionnement du système nerveux, réduit l’hyperactivité cérébrale et favorise la détente musculaire, utile pour limiter l’anxiété nocturne qui sous-tend souvent les cauchemars. Prendre 1 à 3 gélules par jour, à avaler avec un verre d'eau.

Précautions : Réservé à l’adulte. Ne pas dépasser la dose recommandée. Déconseillé sans avis médical aux femmes enceintes, allaitantes ou en cas de troubles thyroïdiens. Peut avoir un effet laxatif.

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La tisane Rêves de Camomille BIO

Cette infusion associe la Camomille matricaire, la Mélisse, le Coquelicot, le Tilleul et le Safran, des plantes aux effets calmants et sédatifs. Dégustée tiède en fin de soirée, elle prépare mentalement à la détente et favorise un sommeil profond, tout en diminuant la probabilité des cauchemars liés à l’agitation mentale. Sans théine ni caféine, elle peut être consommée sans risque de stimulation en soirée.

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Nos autres remèdes naturels

Certaines autres solutions naturelles peuvent compléter efficacement une routine de coucher apaisante.

Les infusions

Les tisanes calmantes font partie des remèdes traditionnels les plus utilisés contre les cauchemars. La Passiflore et la Valériane sont particulièrement recommandées pour leurs effets relaxants, ainsi que la Mélisse et la Camomille évoquées ci-dessus.

Les compléments alimentaires

  • Le Griffonia, riche en 5-HTP (précurseur de la sérotonine), aide à mieux gérer le stress et les angoisses nocturnes.

  • Le L-Tryptophane, acide aminé essentiel, participe à la production de sérotonine et de mélatonine, hormones clés du sommeil.

  • L’Aubépine est utile en cas de manifestations physiques d’angoisse comme les palpitations.

Les Fleurs de Bach

Les Fleurs de Bach sont des élixirs floraux visant à rééquilibrer les émotions et pouvant s’intégrer facilement à une routine de détente. Quelques gouttes de la fleur adaptée dans un verre d’eau avant le coucher peuvent aider à apaiser le mental et les peurs diffuses.

  • Rock Rose : pour les peurs soudaines ou intenses.

  • Mimulus : pour les angoisses identifiées, souvent présentes au moment du coucher.

  • Aspen : pour les peurs vagues, les angoisses diffuses sans cause précise, souvent à l’origine d’inquiétudes nocturnes.

Certaines pierres comme l'Améthyste, la Lépidolite, connues pour leurs effets apaisants, peuvent accompagner un rituel de coucher réconfortant.

Comment prévenir les nuits agitées ?

Pour limiter la survenue de cauchemars et favoriser un sommeil réparateur, voici nos petits 10 conseils essentiels à mettre en place dès aujourd’hui :

  1. Respectez des horaires réguliers de sommeil : Essayez de vous coucher et de vous lever à heures fixes, même le week-end. Cette régularité aide à stabiliser votre horloge biologique et favorise un endormissement plus rapide.

  2. Créez un rituel apaisant avant de dormir : Consacrez la dernière heure avant le coucher à des activités douces : lecture, musique relaxante, méditation… Répéter ce rituel chaque soir conditionne progressivement votre cerveau au repos.

  3. Limitez les écrans et les informations anxiogènes : Évitez la lumière bleue des écrans au moins une heure avant le coucher, ainsi que les contenus stressants. Préférez des ambiances calmes et des stimulations positives.

  4. Optimisez votre environnement de sommeil : Maintenez votre chambre à une température autour de 18 °C, aérez-la quotidiennement, isolez-vous du bruit et limitez les sources de lumière. Un espace sobre et paisible est propice à un sommeil profond.

  5. Dînez léger et évitez les excitants : Prenez un dîner facile à digérer au moins deux heures avant le coucher. Réduisez la consommation d’alcool, de café ou d’aliments trop sucrés le soir, car ils perturbent la qualité du sommeil.

  6. Pratiquez une respiration apaisante : Essayez la technique du 4-7-8 : inspirez pendant 4 secondes, retenez votre respiration pendant 7 secondes, puis expirez pendant 8 secondes. Cela favorise la détente, ralentit le rythme cardiaque et prépare le corps à l’endormissement.

  7. Diffusez des senteurs relaxantes : Quelques minutes avant le coucher, utilisez notre brume d’oreiller ou un diffuseur d’huiles essentielles (Lavande, Néroli, Petit Grain Bigarade). Ces senteurs créent une ambiance rassurante.

  8. Déchargez vos tensions mentales en amont : Notez vos préoccupations dans un carnet ou prenez un temps dans la journée pour y penser, loin du moment du coucher. Cette stratégie aide à libérer l’esprit des pensées envahissantes.

  9. Transformez l’expérience du cauchemar : Si un cauchemar vous réveille, respirez calmement, concentrez-vous sur vos cinq sens, puis imaginez une fin positive au rêve. Cette technique, appelée « répétition d’imagerie mentale », peut réduire la fréquence des cauchemars.

  10. Consultez si les troubles persistent : Si vos cauchemars deviennent fréquents ou altèrent votre quotidien, un professionnel du sommeil peut vous aider. Il pourra identifier une cause sous-jacente et vous proposer un accompagnement adapté.

Recettes associées

Roll-on nuit calme

15 ml

Préparation

1

Transvasez l'huile végétale de jojoba et les huiles essentielles dans votre roll-on. Agitez, c'est prêt !


Cette recette contient une huile essentielle potentiellement photosensibilisante : l'huile essentielle d'orange. Évitez d'appliquer ce produit si vous souhaitez vous exposer dans la journée au soleil (ou remplacer l'orange par une huile essentielle non photosensibilisante).

Stockez votre roll-on à l'abri de la lumière et de la chaleur.

* Conservation : bien conservé et fabriqué dans des conditions d'hygiène optimales, votre produit pourra se conserver au moins 6 mois.

Composition « nuit sereine »

Préparation

1

Transvasez les huiles essentielles dans un flacon vide.

Stockez votre flacon à l'abri de la chaleur.

* Conservation : bien conservé et fabriqué dans des conditions d'hygiène optimales, votre produit pourra se conserver au moins 6 mois.

La bougie "nuit paisible" Lavande et Muguet

Préparation

1

Transférez la phase A (cire d'abeille + cire de soja) dans un bol, puis faites fondre l'ensemble au bain-marie à feu doux. Retirez du feu puis ajoutez l’huile essentielle de lavandin et la fragrance muguet.

2

Faites tremper 2 minutes votre mèche de coton préalablement découpée (pour faire 9cm de longueur) dans la phase A liquide.

3

Sortez la mèche de coton et placez-la sur du papier d'aluminium.

4

Façonnez cette dernière avec vos doigts afin qu'elle adhère au mieux au papier d'aluminium en gardant toujours une position bien droite.

5

Laissez refroidir votre mèche en position droite puis mettez le papier d'aluminium avec la mèche au congélateur.

6

Pendant ce temps, prélevez 20 g de phase A et y ajouter la phase B (oxyde bleu + oxyde rose) puis mélangez pour homogénéiser la couleur.

7

Coulez les 20 g de cire colorée encore liquide dans le verre à bougie et tournez rapidement le verre afin de colorer l'ensemble des parois puis laissez refroidir.

8

Lorsque votre mèche est bien rigide et droite, placez-la dans le trou du socle en métal prévu à cet effet puis pincez la base de ce socle à l'aide d'une pince ou d'une paire de ciseaux afin de faire tenir la mèche dans l'embout.

9

Coulez la phase A dans le verre à bougie (refaites légèrement fondre votre préparation si cette dernière est devenue trop épaisse). Votre préparation ne doit pas être trop chaude au moment du coulage afin de ne pas faire fondre la décoration de votre verre à bougie.

10

Une fois la préparation coulée dans le verre, placez la mèche sans attendre au centre en vous assurant que le socle en métal touche le fond du verre.

11

Laissez durcir la bougie à température ambiante.

* Conservation : Bien conservé, votre produit pourra se conserver au moins 6 mois.

Précaution d'usage

Les solutions naturelles mentionnées dans cet article peuvent accompagner une démarche de mieux-être, mais ne remplacent pas un avis médical. En cas de cauchemars récurrents, persistants ou très intenses, nous vous recommandons d'en parler à un professionnel de santé.

Certaines plantes ou compléments peuvent ne pas convenir à tous. Il est recommandé de demander l’avis d’un professionnel en cas de grossesse, d’allaitement, de prise de médicaments ou de trouble médical connu.

Respectez toujours les posologies indiquées et veillez à garder les compléments et tisanes hors de portée des jeunes enfants.

Conseil de l'expert

L’homéopathie peut être une solution douce et précieuse en cas de cauchemars répétés.  Par exemple, Stramonium est souvent recommandé lorsque les rêves sont effrayants ou hallucinés. Ignatia amara convient en cas de choc émotionnel ou de tristesse refoulée. Coffea cruda est utile si l’agitation mentale empêche de trouver le sommeil, tandis que Kali bromatum peut apaiser les terreurs nocturnes accompagnées d’angoisse. Demandez conseil à un professionnel de santé pour trouver le remède adapté à votre situation.

En savoir plus

Est-ce normal de faire des cauchemars à répétition à l’âge adulte ?

Les cauchemars fréquents à l’âge adulte ne sont pas rares, surtout en période de stress, d’anxiété ou de traumatisme. Lorsqu’ils deviennent récurrents et altèrent la qualité du sommeil ou la vie quotidienne, il peut être utile de consulter un professionnel. Des approches naturelles (plantes, relaxation, homéopathie) peuvent aussi contribuer à apaiser l’esprit au coucher.

Cauchemar ou rêve lucide effrayant, comment faire la différence ?

Le rêve lucide implique une prise de conscience que l’on rêve, ce qui est rarement le cas dans les cauchemars.

Mon bébé de 4 ou 6 mois peut-il déjà faire des cauchemars ?

À 6 mois, le sommeil est encore immature et marqué par des phases agitées. Les vrais cauchemars, liés à une activité onirique plus développée, apparaissent généralement autour de 18 mois. Les pleurs nocturnes à cet âge sont le plus souvent dus à un inconfort (faim, poussée dentaire, besoin de réassurance). Rassurez-le en douceur sans trop le stimuler.

Zoom sur notre rédactrice Naturopathe, Stéphanie Catrysse

Stéphanie Catrysse est naturopathe (certifiée par la FENA), praticienne en massage bien-être et drainage lymphatique et conseillère en développement personnel. 

Passionnée de médecine douce, elle exerce avec une approche holistique de la santé.

Bibliographie

1

Dr. Julia MARUANI

"Le trouble cauchemar et ses approches thérapeutiques", Université Paris Cité

2

Science & Vie. (2022)

"Pourquoi fait-on des cauchemars ?"

3

SFRMS. Société Française de Recherche et Médecine du Sommeil

"Les rêves et leur pathologie"

4

C. Jung

"L’homme et ses symboles", 1964

5

Institut du Cerveau. (2024)

"Dans le coin du ciboulot : c'est quoi un cauchemar", Paris

6

Agnès Brion

"Conduite à tenir devant des cauchemars récurrents", La revue du praticien

7

Isabelle Taubes

"A quoi servent les cauchemars ?" , Psychologies

8

Fondation Sommeil

(2024). "Rêves et cauchemars"

9

HUG - Hôpitaux Universitaires de Genève

(2023), "L'accord majeur qui soigne les cauchemars"

10

Echosciences Grenoble

(2023). "Cauchemars : pourquoi hantent-ils nos nuits ?

11

Echosciences Grenoble

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13

American Academy of Sleep Medicine

"International Classification of Sleep Disorders", 3rd ed

14

Mechthild Scheffer

"Les 38 quintessences florales du Dr Edward Bach : Vertus et conseils d'emploi selon les traits de caractères (Fleurs de Bach)", 1991