Tarte à la tomate : secrets d’une préparation saine et maison

La tomate fait souvent partie des ingrédients que l’on cuisine sans trop y penser, et pourtant elle renferme des composés intéressants pour la peau. Elle contient naturellement des pigments antioxydants qui peuvent accompagner le bien-être cutané au quotidien.

Le lycopène, par exemple, est surtout présent dans la peau du fruit. Selon plusieurs travaux scientifiques, ce pigment pourrait aider l’organisme à mieux gérer certains radicaux libres, ceux qui ont tendance à s’accumuler quand la peau est exposée au soleil ou à la pollution. Ce n’est pas une promesse, juste une observation globale qui revient souvent dans la littérature.

La tomate contient aussi un peu de vitamine C et d’autres composés qui participent au bon fonctionnement de la peau lorsqu’ils sont intégrés dans une alimentation variée. C’est un petit plus qui s’ajoute facilement au quotidien.

Pour réussir une tarte à la tomate maison, le choix des tomates change vraiment le résultat. Certaines variétés rendent beaucoup d’eau, d’autres tiennent mieux à la cuisson, et parfois ça suffit à transformer une pâte un peu molle en une tarte bien croustillante.

Elles ont une chair dense et un goût assez franc. Quand elles sont encore un peu fermes, elles supportent bien la cuisson et gardent une jolie tenue. Si elles sont trop mûres, par contre, elles détrempent vite.

Les variétés type Roma sont souvent celles qu’on choisit instinctivement pour les tartes : elles contiennent moins d’eau et cuisent de façon assez régulière. Pour une tarte simple ou une version un peu provençale, ça marche très bien.

Elles sont colorées, parfumées, certaines variétés sont fermes, d’autres beaucoup moins. Il faut les choisir pas trop mûres, sinon la pâte risque d’absorber tout leur jus.

Pour des tartelettes aux tomates cerises ou une petite tarte fine un peu caramélisée, elles sont idéales. Elles éclatent légèrement à la cuisson mais cela donne du goût. 

Moins utilisées, mais elles peuvent donner une tarte plus acidulée. Elles rendent généralement un peu moins d’eau, donc ça peut être une option pour varier sans compliquer la recette.

La mozzarella apporte toujours quelque chose de réconfortant dans une tarte à la tomate maison, mais toutes ne se comportent pas de la même façon à la cuisson. Comme pour les tomates, certaines rendent beaucoup d’eau, d’autres ont un goût plus marqué… et cela peut vraiment changer le résultat.

La mozzarella fior di latte, réalisée à partir de lait de vache, a une texture souple et un goût assez doux. Elle contient généralement un peu moins de matières grasses que la mozzarella di bufala, ce qui lui donne une tenue plus légère après cuisson. La version au lait de bufflonne est plus crémeuse, parfois un peu plus riche, mais apporte un parfum plus présent. Dans une tarte, les deux conviennent, selon le résultat recherché : plus subtil ou plus gourmand.

Comme la mozzarella est un fromage frais, elle contient naturellement beaucoup d’eau. À la cuisson, cela peut détremper la pâte. Pour éviter cela, il suffit souvent de laisser la mozzarella s’égoutter quelques minutes ou de la presser légèrement dans du papier absorbant. L’ajouter en fin de cuisson peut également limiter l’excès d’humidité.

Ces versions industrielles ont parfois une texture plus sèche, mais leur goût est souvent moins expressif. Elles peuvent convenir ponctuellement, bien sûr, mais ne sont pas indispensables pour réussir une tarte à la tomate mozzarella classique.

La mozzarella reste un fromage frais, donc elle contient du lactose. Certaines personnes sensibles peuvent ressentir une gêne digestive, tandis que d’autres la digèrent sans problème. La mozzarella di bufala en contient généralement un peu moins, ce qui peut la rendre plus simple à consommer pour certaines personnes.

Pour changer du classique, il est aussi possible d’utiliser d’autres fromages : quelques rondelles de chèvre, de la feta émiettée ou même un peu de parmesan pour une version plus provençale. Ces alternatives fonctionnent bien dans une tarte à la tomate fromage, sans alourdir la recette.

Cet article a été rédigé par Joséphine Bourcier, diététicienne chez Ginette et Josiane et Audrey Ho Van Cam, co-fondatrice de Ginette et Josiane. Ensemble, elles travaillent au quotidien sur le développement d’une plateforme dédiée aux troubles digestifs et notamment, à la création de recettes low FODMAP, digestes et saines. Leur ambition : réconcilier les Français avec leur assiette et leur santé digestive.