La ménopause est considérée comme « précoce » lorsqu’elle survient avant l’âge de 45 ans. Cela signifie que les ovaires cessent naturellement de produire les hormones œstrogènes et progestérone, interrompant le cycle menstruel plus tôt que prévu.
Même si elle n’est pas rare, cette situation peut surprendre, surtout lorsque aucun signe avant-coureur ne laissait présager un changement aussi radical. À cet âge, beaucoup de femmes se trouvent encore en pleine construction personnelle, familiale ou professionnelle, ce qui peut rendre cette étape particulièrement déstabilisante.
Les premiers signes bouffées de chaleur, troubles du sommeil, sécheresse vaginale, anxiété sont souvent attribués à autre chose. Pourtant, lorsqu’ils persistent et s’associent à des irrégularités menstruelles, il est important d’écouter son corps et d’en parler à un professionnel.
On parle de ménopause prématurée lorsque l’arrêt des menstruations s’installe avant l’âge de 40 ans. C’est une forme encore plus rare et souvent plus difficile à vivre, car elle peut survenir sans signe annonciateur, parfois dès l’adolescence ou chez de très jeunes femmes. La cause peut être d’origine génétique, auto-immune ou liée à certains traitements médicaux. Lorsque aucune cause identifiable n’est retrouvée, on parle d’insuffisance ovarienne primitive.