Ingrédients (avec balance)
Préparation
1
Mettre les poudres dans une boule à thé.
2
Faire bouillir l'eau.
3
Faire infuser les poudres 5-7 mn.
4
Enlever la boule à thé, c'est prêt à être dégusté !
Envie de comprendre pourquoi le régime cétogène fait autant parler de lui ? Né dans les années 1920 pour accompagner certaines formes d’épilepsie, ce protocole alimentaire riche en lipides et très pauvre en glucides transforme la manière dont le corps produit de l’énergie. D’abord utilisé en milieu médical, il suscite aujourd’hui un intérêt croissant pour ses effets potentiels sur le poids, la glycémie ou encore la concentration. Comment fonctionne-t-il vraiment ? Et que peut-on en attendre au quotidien ? Découvrez l’essentiel sur la diète kéto, son origine, ses bienfaits et ses précautions.
La diète cétogène, aussi appelée régime « kéto », repose sur une réduction drastique des glucides (sucres) au profit des lipides (graisses). L’objectif : amener l’organisme à puiser son énergie non plus dans le glucose, mais dans les corps cétoniques, issus de la dégradation des graisses. Ce changement métabolique, appelé cétose, bouleverse les sources d’énergie classiques et oblige le corps à s’adapter. Manger cétogène, c’est donc modifier en profondeur son alimentation pour privilégier les bonnes graisses, limiter les sucres et soutenir la production de cétones.
Concrètement, les apports se répartissent généralement comme suit :
Environ 70 à 80 % de lipides
15 à 20 % de protéines
Moins de 10 % de glucides
A noter
Ce mode alimentaire demande une rigueur importante et une connaissance fine des aliments, mais il peut offrir des effets intéressants dans certains contextes, à condition d’être bien encadré.
L'alimentation cétogène modifie profondément le métabolisme énergétique. En réduisant fortement l’apport en glucides, il pousse l’organisme à produire des corps cétoniques à partir des graisses, qui deviennent alors la principale source d’énergie, à la place du glucose. Ce changement métabolique, appelé cétose nutritionnelle, permet de mobiliser les réserves lipidiques, y compris celles stockées dans le tissu adipeux. Ce mode d’alimentation agit ainsi :
En réduisant la dépendance au sucre pour l’énergie
En augmentant la combustion des graisses
En stabilisant la glycémie et l’insuline dans le sang
Le régime cétogène joue donc un rôle central dans la régulation énergétique et peut s’inscrire dans des stratégies ciblées : perte de poids, gestion de l’appétit, ou accompagnement de certaines pathologies sous contrôle médical.
La diète cétogène est étudiée pour plusieurs effets potentiels sur l’organisme, en particulier lorsqu’elle est bien encadrée. Voici les principaux bienfaits rapportés :
Soutien à la perte de poids : en réduisant les apports en glucides, le corps puise dans ses réserves de graisses pour produire de l’énergie, ce qui peut favoriser un amaigrissement durable.
Réduction de la sensation de faim : grâce à une meilleure régulation de la glycémie et à l’effet satiétogène des lipides.
Amélioration de la concentration : certains témoignages rapportent une meilleure clarté mentale en période de cétose, le cerveau utilisant efficacement les corps cétoniques.
Équilibre de la glycémie : en limitant les pics d’insuline, ce régime peut contribuer à une meilleure stabilité du taux de sucre dans le sang. Effet anti-inflammatoire potentiel : observé dans certaines études, en lien avec la réduction des glucides et l’apport en bons gras.
Usage thérapeutique encadré : le régime cétogène est utilisé depuis des décennies dans certains contextes médicaux, notamment pour soulager les crises d’épilepsie résistantes aux traitements.
Ces effets dépendent fortement de la mise en œuvre du régime, du profil de la personne et de la durée d’application.
Pour qui le régime Kéto est-il indiqué ?
Ce régime, à l’origine conçu pour accompagner certaines pathologies, s’adresse aujourd’hui à des profils variés, sous réserve d’un encadrement professionnel adapté. Il peut être envisagé :
Chez les personnes en surpoids : dans le cadre d’une démarche de perte de poids suivie
Chez les personnes ayant des troubles du métabolisme : Comme le syndrome des ovaires polykystiques ou la résistance à l’insuline
Dans certaines stratégies sportives : pour optimiser l’endurance ou favoriser une meilleure utilisation des graisses comme carburant.
A noter
Ce régime n’est pas universel et ne convient pas à tous : il demande un suivi, des ajustements individualisés et une vigilance particulière dans certains cas (diabète, troubles hépatiques ou rénaux, etc.).
Le régime cétogène repose sur une alimentation pauvre en glucides et riche en graisses de qualité. Pour entrer et rester en cétose, il est essentiel de bien choisir ses aliments. Voici un résumé des familles à intégrer à vos repas et menus cétogènes et de celles à limiter, voire exclure :
Les aliments à privilégier
Catégorie | Aliments recommandés | Intérêt nutritionnel |
Protéines animales | Viandes (bœuf, volaille, agneau), poissons gras (saumon, maquereau, sardines), œufs entiers | Riches en protéines complètes, en bonnes graisses et en vitamines B |
Huiles végétales | Huile d’olive, huile de coco, huile de lin, huile d’avocat | Sources de bons lipides (oméga-9, MCT), soutien de la cétose et effet anti-inflammatoire |
Fruits et oléagineux riches en lipides | Avocat, noix de macadamia, noix de pécan, amandes, noisettes, graines de chia, de lin, de courge | Riches en acides gras insaturés, fibres, magnésium, effet satiétogène |
Légumes pauvres en glucides | Épinards, courgettes, choux-fleurs, brocolis, champignons, haricots verts, concombre, radis | Faibles en glucides, riches en fibres, en antioxydants et en minéraux |
Produits laitiers gras | Fromages affinés, crème entière, mascarpone, beurre cru | Source de lipides, calcium, vitamine A (attention à la tolérance au lactose) |
Fruits rouges à faible indice glycémique bas | Framboises, mûres, myrtilles (en petite quantité) | Antioxydants, fibres, apport sucré modéré compatible avec la cétose |
Herbes, épices et condiments | Curcuma, ail, persil, basilic, thym, vinaigre de cidre, moutarde sans sucre | Apportent goût, composés bioactifs et micronutriments sans glucides significatifs |
Boissons | Eau, tisanes, café, thé vert (sans sucre ajouté) | Hydratation, effet drainant, soutien du métabolisme sans impacter la glycémie |
Farines alternatives céto | Farine d’amande, farine de coco, poudre de psyllium, graines de lin moulues | Faibles en glucides, riches en fibres et en bons lipides, idéales pour les recettes kéto |
Les aliments à éviter
Catégorie | Aliments à éviter | Pourquoi les éviter ? |
Sucres et produits sucrés | Sucre blanc, miel, sirops, bonbons, pâtisseries, sodas, glaces | Riches en glucides rapides, ils empêchent l’entrée en cétose et favorisent les pics d’insuline |
Céréales et féculents | Riz, pâtes, pain, semoule, pommes de terre, maïs, lentilles, pois chiches | Contiennent des glucides complexes non compatibles avec l’état de cétose |
Fruits riches en sucre | Banane, raisin, mangue, ananas, dattes, figues, abricots secs | Teneur élevée en fructose, ce qui freine la production de corps cétoniques |
Produits ultra-transformés | Plats préparés, chips, snacks salés, sauces industrielles, pains sans gluten enrichis en amidons | Souvent riches en glucides cachés, en additifs et en sucres masqués |
Lait | Lait entier ou demi-écrémé, lait en poudre | Contient du lactose, un sucre naturellement présent, à limiter en diète céto |
Alcool | Bières, cocktails, liqueurs, vins doux | Riches en sucres fermentescibles, ils nuisent à la cétose et au métabolisme lipidique |
Bien que le régime cétogène présente certains atouts, il n’est pas sans contraintes. Une transition mal encadrée ou un suivi prolongé sans accompagnement peut entraîner des déséquilibres.
Parmi les effets secondaires possibles :
Fatigue, nausées, maux de tête : symptômes regroupés sous le terme de « grippe cétogène », fréquents au début.
Constipation : liée à la réduction des fibres et des fruits dans l’alimentation.
Carences en vitamines et minéraux : si le régime n’est pas bien équilibré (vitamines B, magnésium, potassium…).
Risque d’hypercholestérolémie : en cas d’excès de graisses saturées mal choisies.
Déséquilibre du microbiote : un manque de diversité végétale peut impacter la flore intestinale.
Effets sur le foie ou les reins : à surveiller notamment en cas de terrain fragile ou de pathologie préexistante.
Ce régime ne convient pas à tout le monde. Un suivi médical est vivement conseillé, surtout sur le long terme ou en cas de pathologie.
Le régime cétogène modifie profondément la façon dont le corps produit et utilise son énergie. En limitant fortement les glucides, il pousse l’organisme à puiser dans ses réserves de graisses pour fonctionner, un mécanisme appelé cétose. Cette adaptation métabolique favorise une oxydation accrue des lipides, ce qui peut contribuer à la réduction de la masse grasse.
Plusieurs facteurs expliquent cet effet sur le poids. La consommation de lipides et de protéines favorise une sensation de satiété durable, ce qui peut naturellement conduire à une réduction des apports caloriques.
En stabilisant la glycémie, le régime limite les variations d’énergie et les envies de grignotage.
La baisse de l’insuline, hormone qui favorise le stockage des graisses, permet également à l’organisme de mobiliser plus facilement ses réserves.
Enfin, une perte hydrique rapide peut survenir en début de régime, liée à l’épuisement des réserves de sucre (glycogène).
S’il peut favoriser une perte de poids visible, ce régime demande rigueur et individualisation pour rester équilibré, sécuritaire et efficace dans la durée.
Le régime cétogène peut être suivi sur la durée, mais sous certaines conditions. À long terme, il exige une vigilance particulière pour éviter les carences nutritionnelles et préserver un bon équilibre digestif.
Une prise en charge par un professionnel de santé ou un nutritionniste est fortement recommandée pour :
ajuster les apports selon les besoins réels (activité physique, santé, objectifs) ;
prévenir les déséquilibres liés à une alimentation pauvre en végétaux et légumineuses ;
éviter une surconsommation de graisses saturées.
Certaines personnes le suivent de manière cyclique ou adaptée, en intégrant des phases moins strictes, afin de mieux concilier les bienfaits métaboliques avec une alimentation variée.
En réduisant les glucides et en favorisant de bons lipides, chaque repas devient l’occasion de soutenir la cétose tout en conservant plaisir et vitalité. Voici un exemple de journée type, alliant ingrédients kéto-friendly et produits naturels pour allier équilibre, variété et bien-être au quotidien.
1. Le matin : Commencez la journée avec un café enrichi d’1 cuillère à café d’Huile de coco BIO, pour un apport immédiat en énergie. Accompagnez-le de deux œufs mollets et d’une tartine de pain céto à base de farine de lin, avec quelques tranches de fromage de brebis. En complément, pensez à rééquilibrer votre apport en minéraux essentiels grâce à une dose d’Électrolytes en poudre diluée dans un verre d’eau, idéale lors de la phase d’adaptation ou en cas de fatigue passagère.
2. Le midi : Composez une assiette de thon en conserve (à l’huile d’olive), de jeunes pousses d’épinards, de radis et de concombres. Assaisonnez avec une vinaigrette à base d’Huile de cameline BIO, riche en oméga-3. En dessert, une poignée de noix de macadamia ou quelques olives noires pour parfaire le repas.
3. Collation riche en bons lipides : Optez pour une bouchée de beurre d’amande saupoudrée d’Éclats de cacao cru BIO, sans sucre ajouté, pour une pause savoureuse et compatible avec la cétose.
4. Le soir : Préparez une poêlée de tofu ferme avec des haricots verts et du chou-fleur rôti à l’huile de noisette BIO, à la saveur douce et équilibrée. Terminez par une infusion de Tisane Rêves de Camomille BIO pour favoriser la détente avant le coucher.
Tisane au ginkgo et aux épices
1
Mettre les poudres dans une boule à thé.
2
Faire bouillir l'eau.
3
Faire infuser les poudres 5-7 mn.
4
Enlever la boule à thé, c'est prêt à être dégusté !
Protein balls au collagène
1
Mélanger les poudres de protéines d'amande, collagène, lucuma et cacao.
2
Ajouter la purée de cacahuètes, la glycérine végétale et l’huile de coco et mélanger avec les doigts comme pour une pâte sablée, pour bien répartir les matières grasses et la glycérine dans le mélange poudreux.
3
Ajouter le café, qui va permettre à la pâte de s’agglomérer, bien mélanger en formant une grosse boule, puis détacher de petits morceaux pour former les petites boules en les roulant entre les mains.
4
Se conserve environ 5 jours au réfrigérateur.*
Bonus : les rouler dans de la noix de coco râpée, pour encore plus de gourmandise !
Pour le bonheur de vos papilles !
Faites le plein d'énergie avant vos séances de sport avec ces Protein Balls enrichies en Collagène Marin. Composées de protéines végétales, elles sont idéales pour être en pleine forme avant une séance de sport.
Petit + : Ces snacks protéinées prennent soin de la jeunesse de votre peau grâce au Collagène Marin qu'ils contiennent.
En savoir +
Ces Protein balls sont composées de :
La Poudre de Collagène Marin, qui permet de favoriser la forme physique et le bien-être.
La Poudre de Protéines d'Amande, qui permet l'apport à votre corps de protéines naturelles.
La Poudre de Lucuma, qui est une bonne source de vitamine B1 et B3, nécessaires à notre corps pour la production d'énergie. Naturellement sucrée, elle permet de remplacer le sucre dans les préparations culinaires.
Huile de coco BIO, qui permet de substituer aux matières grasses.
Purée ou beurre de cacahuète, riche en protéines c'est idéal à consommer avant une séance de sport.
Cacao maigre, qui est un puissant antioxydant qui permet de lutter contre les radicaux libres libérés pendant les séances de sport.
Glycérine végétale, qui permet de maintenir l'hydratation et de prévenir contre les crampes.
Café, qui permet de réduire la fatigue et de fournir un effort plus important et plus long lors de vos séances.
Recette Mayonnaise au citron maison
1
Dans un bol mélanger ensemble le jaune d'œuf et la c. à c. de moutarde, sel et poivre.
2
Incorporer l'huile d'olive peu à peu, en un mince filet, en fouettant au batteur électrique.
3
Terminer par l'ajout de l'huile essentielle de citron.
A déguster tout de suite, ne se conserve pas.
Le régime cétogène demande une attention particulière, car il n’est pas sans risques. Il est contre-indiqué dans certaines situations cliniques où il pourrait aggraver un déséquilibre métabolique ou nutritionnel. Ce régime est à éviter, sauf suivi médical strict, chez les femmes enceintes ou allaitantes, les personnes atteintes de pathologies hépatiques, rénales ou pancréatiques, ainsi que chez celles ayant des antécédents de troubles du comportement alimentaire. Chez l’enfant, il ne s’envisage que dans un cadre thérapeutique spécialisé, notamment en cas d’épilepsie résistante aux traitements.
Une mise en place progressive est préférable, car une réduction brutale des glucides peut générer des effets secondaires temporaires comme une fatigue marquée, des maux de tête, de la constipation ou des nausées. L’accompagnement par un professionnel permet d’ajuster les apports, de prévenir les carences et d’assurer une pratique en toute sécurité, en fonction des besoins et du mode de vie de chacun.
Le régime cétogène peut être un levier intéressant pour certaines personnes, à condition de bien le comprendre et de l’aborder avec réalisme et vigilance. Il ne s’agit pas d’un régime miracle, mais d’un changement métabolique profond qui demande rigueur, écoute de soi et accompagnement.
Avant de vous lancer, posez-vous les bonnes questions : pourquoi le faire ? Est-ce adapté à mes besoins ? L’idéal reste de l’initier progressivement, en étant suivi par un professionnel (nutritionniste, médecin, naturopathe) pour éviter les carences et surveiller les réactions de votre organisme. L’équilibre reste la clé d’un bien-être durable.
Quel aliment contient des cétones ?
Les cétones ne sont pas directement apportées par l’alimentation, mais produites par l’organisme en réponse à une faible consommation de glucides. Cependant, certains aliments riches en graisses (comme l’huile de coco ou les corps gras MCT) peuvent favoriser leur production en accélérant l’entrée en cétose. On parle alors d’aliments « cétogènes ».
Peut-on adapter ce régime aux végétariens ?
Oui, un régime cétogène végétarien est possible, mais il demande une planification rigoureuse. Il repose sur des sources végétales de lipides (avocat, noix, huile d’olive), des protéines végétales (tofu, tempeh, œufs) et une limitation stricte des glucides. L’apport en micronutriments (fer, B12, zinc) doit être surveillé.
Cette diète est-elle adaptée aux femmes enceintes ?
Le régime cétogène n’est généralement pas recommandé pendant la grossesse, sauf indication médicale stricte. La grossesse demande une grande diversité nutritionnelle pour couvrir les besoins du fœtus. Un apport suffisant en glucides complexes, vitamines et fibres est essentiel pour une grossesse en bonne santé. Consultez toujours un professionnel de santé avant d’envisager ce type de régime durant cette période.
Confrontée à des troubles digestifs comme le SII et le SIBO, Marie-Anne s’est tournée vers la nutrition et les solutions naturelles. Passionnée par le bien-être, elle se forme désormais en diététique et nutrition. Elle partage son expertise à travers des articles, offrant conseils et analyses accessibles. Séduite par l’approche naturelle de la marque, elle contribue à promouvoir une alimentation équilibrée et une autonomie en matière de santé.
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Wikipédia
https://fr.wikipedia.org/wiki/Di%C3%A8te_c%C3%A9tog%C3%A8ne
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ANSES
https://www.anses.fr/fr/system/files/NUT2009sa0099Ra.pdf
3
Institut Pasteur
https://www.pasteur.fr/fr/journal-recherche/actualites/deux-regimes-alimentaires-vegetalien-keto-influent-rapidement-systeme-immunitaire
4
Oxford academic
https://academic.oup.com/jes/article/7/10/bvad112/7259972