Composition du vernis : ce qu’il faut savoir
Un vernis à ongles peut sembler anodin, mais sa formule est un concentré de chimie. On y retrouve :
Des solvants (éthyl acetate, butyl acetate, alcool…) qui permettent d’étaler le produit et de le faire sécher rapidement
Des résines et polymères qui assurent l’adhérence et la brillance du film sur l’ongle
Des plastifiants (autrefois des phtalates, aujourd’hui remplacés par d’autres molécules) qui permettent d’éviter que le vernis ne se craquèle trop vite
Des pigments et colorants, parfois d’origine synthétique, qui donnent la teinte et l’éclat
Des additifs divers : agents nacrés, filtres UV, durcisseurs.
Ces composants, en particulier les solvants, sont à l’origine des odeurs fortes ressenties lors de l’application. Si la plupart des substances les plus problématiques comme le formaldéhyde, le toluène ou le DBP sont désormais bannies en Europe, certaines formules peuvent encore contenir des ingrédients irritants ou polluants.
On distingue aujourd’hui plusieurs familles de vernis selon leur composition :
Les vernis conventionnels, les plus répandus
Les vernis “3-free”, “5-free” ou “10-free”, qui excluent un nombre croissant de substances jugées indésirables
Les vernis dits bio ou naturels, formulés à partir de solvants issus de matières premières végétales (Blé, Maïs, Canne à sucre) et considérés comme moins agressifs, même si aucun vernis n’est totalement exempt de solvants.
Pendant la grossesse, ce qui interroge surtout, ce sont les émanations de solvants et le contact répété avec certains composants. D’où l’importance de bien choisir son vernis et de limiter la fréquence d’utilisation.