Rides d’expression : mieux les connaître pour mieux les atténuer

Les rides d’expression du visage prennent la forme de fins sillons qui creusent la peau. Bien qu’elles soient peu profondes, ces dépressions donnent un aspect fripé caractéristique. Elles se localisent généralement au niveau du front, du contour des lèvres, du coin externe de l’œil, des sourcils et des coins du nez. Elles découlent de toutes les mimiques que nos muscles peauciers esquissent lors d’une expression faciale (sourire, colère, surprise, concentration, etc.).

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Ce sont d’abord des rides dynamiques : elles apparaissent et disparaissent au gré des contractions musculaires de notre visage. Avec le temps, la production de Collagène et d’autres constituants du derme diminue, aussi bien en volume qu’en qualité. Moins denses, plus fragmentées, les fibres de Collagène et d’Élastine du tissu conjonctif ne parviennent plus à soutenir correctement la peau. Cette dernière s’amincit et perd de sa tonicité : les rides d’expression passent de dynamiques à statiques. Cela signifie qu’elles restent visibles même lorsque les muscles ne sont pas contractés.

Vous la connaissez aussi sous le nom de « sillon nasogénien » ou encore de « ride jugale ». C’est une ride verticale qui part des narines et descend jusqu’aux commissures des lèvres. Ces rides d’expression ont l’avantage d’être plutôt bien connotées. Si vous les observez sur votre visage, cela signifie que vous aimez rire et sourire. Elles témoignent de votre joie de vivre, tout simplement.

C’est la fameuse patte d’oie, aussi appelée « ride péri-oculaire ». Elle apparaît relativement tôt, car la zone du contour de l’œil est particulièrement fine et fragile. Comme le sillon nasogénien, son apparition est liée à l’expression du sourire, qui plisse naturellement le coin externe de l’œil. Mais elle est aussi amplement précipitée par nos dizaines de milliers de clignements d’yeux quotidiens.

Les rides du front sont les toutes premières à s’installer sur notre visage. Elles prennent la forme de lignes horizontales sur toute la hauteur du front. Dans cette catégorie, on peut aussi citer les rides verticales situées à la racine du nez, à peu près entre les sourcils. Il s’agit de la ride du lion (ride intersourcilière, ride de la glabelle). Elle provient principalement des froncements de sourcils répétés.

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Les intimes les surnomment superstitieusement « rides de la sorcière ». Vous pouvez les retrouver de chaque côté de l’arête du nez. Assez fines, ces rides d’expression du nez se développent en diagonale. Paradoxalement, elles proviennent aussi bien du rire que des jeux de physionomie dus au mécontentement. Les responsables : les muscles releveurs de l’aile du nez et de la lèvre supérieure.

Toutes les petites stries que vous observez sur le pourtour de votre bouche sont le résultat des contractions du muscle orbiculaire. Leurs autres noms : rides code-barres ou rides du fumeur. Pourquoi ? D’abord parce que le mouvement d’aspiration de la cigarette sollicite ce fameux orbiculaire de la bouche. Mais aussi parce que le tabac favorise l’augmentation des radicaux libres.

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Le bon geste : les rides d’expression se forment dans une direction perpendiculaire à celle des muscles peauciers dont elles dépendent. Lors de votre massage, vous devez donc veiller à adopter la bonne direction ! Le mouvement doit toujours être parallèle aux fibres musculaires et perpendiculaire à vos rides. Par exemple, pour masser vos rides horizontales du front, orientez vos mouvements vers le haut et vers le bas. Inversement pour les rides verticales, opérez de l’intérieur vers l’extérieur du visage. Réalisez des gestes doux, mais fermes.