Le congé pathologique prénatal est prescrit après un examen médical qui confirme la nécessité d’un repos supplémentaire avant le congé maternité. Il suffit de transmettre l’arrêt de travail à l’Assurance Maladie et à l’employeur pour déclencher l’indemnisation. Dans certains cas, une sortie autorisée peut être accordée : elle doit être précisée par le professionnel de santé sur l’avis d’arrêt.
Congé pathologique : durée, conditions et droits des futures mamans
Le congé pathologique est un arrêt de travail spécifique destiné aux futures ou jeunes mamans, lorsque leur état de santé nécessite un repos supplémentaire en complément du congé maternité. Qu’il soit pris avant ou après l’accouchement, il permet de récupérer, de prévenir certaines complications et de mieux vivre les suites de la grossesse. Cette mesure, souvent méconnue, est encadrée par la loi et peut constituer un véritable soutien physique et émotionnel. Dans cet article, nous vous expliquonsqui peut en bénéficier, dans quelles conditions et quels en sont les avantages pour la mère et le bébé.

Qu’est-ce qu'un arrêt pathologique ?
Le congé pathologique est un arrêt de travail spécifique lié à la grossesse ou aux suites de l’accouchement, prescrit par un médecin ou une sage-femme. Il se distingue du congé maternité classique, car il répond à une situation médicale particulière, par exemple une complication, une fatigue excessive ou des suites de couches difficiles. On distingue :
Le congé pathologique prénatal : accordé avant l’accouchement, il dure jusqu’à 15 jours maximum et s’ajoute au congé maternité.
Le congé pathologique postnatal : accordé après la naissance, il peut aller jusqu’à 4 semaines et se cumule avec le congé maternité, en cas de problème de santé ou de difficultés particulières.
Bon à savoir : le congé pathologique est encadré par la loi et soumis à un certificat médical. Les conditions peuvent varier selon le régime de protection sociale.
Pourquoi bénéficier d’un arrêt médical maternité ?
Le congé pathologique a pour objectif principal de protéger la santé de la mère et du bébé. Il offre un temps supplémentaire pour se reposer, se soigner et éviter l’aggravation d’éventuels troubles. Les motifs peuvent différer selon qu’il est prescrit avant ou après la naissance. Voici les situations dans lesquelles le congé pathologique peut être pertinent, que ce soit pendant la grossesse ou après l'accouchement :
Les maux de grossesse
Pendant la grossesse, certaines douleurs ou gênes peuvent devenir très inconfortables, voire invalidantes. Les douleurs lombaires, pelviennes, la sciatique ou les œdèmes importants peuvent limiter la mobilité et fatiguer l’organisme. Un congé pathologique permet de se reposer suffisamment pour soulager ces douleurs et réduire le risque de complications.
Certaines complications médicales
Certaines situations nécessitent une surveillance médicale renforcée. Une menace d’accouchement prématuré, une pré-éclampsie ou un retard de croissance du bébé peut imposer un arrêt de travail anticipé afin de préserver la santé de la mère et du fœtus.
L'épuisement ou un stress intense
La grossesse peut être physiquement et émotionnellement exigeante. Un état de fatigue extrême ou un stress important peut impacter la santé maternelle et fœtale. Le congé pathologique offre un temps de repos nécessaire pour se rétablir et réduire les risques liés au surmenage.
Des suites de couches pathologiques
Après l’accouchement, le corps a besoin de récupérer. Une cicatrice de césarienne ou d’épisiotomie douloureuse, une infection ou des hémorroïdes sévères peuvent rendre la reprise du travail difficile. Le congé pathologique permet un rétablissement optimal et limite les complications.
Des problèmes d'allaitement
Certaines difficultés lors de l’allaitement, comme les crevasses, la mastite ou l’engorgement important, nécessitent un suivi attentif. Un congé pathologique facilite la mise en place d’un allaitement serein et limite le stress associé.
Une dépression post-partum
La période post-partum peut engendrer des troubles émotionnels. Un baby blues prolongé, de l’anxiété ou une dépression post-partum peuvent nécessiter un repos et un accompagnement spécifiques. Le congé pathologique permet de se concentrer sur la récupération psychologique et le bien-être maternel.
Comment l'arrêt pathologique s’adapte-t-il selon votre statut professionnel ?
L’indemnisation du congé pathologique pendant la grossesse dépend du statut de la future maman. Dans la fonction publique, ce type d’arrêt médical est généralement rémunéré à 100 %, sans perte de salaire, tout comme le congé maternité. Cela permet aux femmes enceintes de bénéficier d’un véritable temps de repos sans conséquence financière. Pour les professions libérales, les règles d’indemnisation du congé pathologique grossesse diffèrent selon le régime de protection sociale (SSI, CARPIMKO, etc.). Les indemnités journalières sont calculées sur la base des revenus des mois précédents, avec parfois un plafond ou des conditions de durée d’activité. Un contact anticipé avec sa caisse d’assurance maladie est essentiel pour connaître le montant exact de la prise en charge et les démarches à effectuer.
Bon à savoir : quel que soit le statut, lecongé pathologique lié à la grossesse vise à protéger la santé de la mère et du bébé, tout en garantissant une compensation financière adaptée à chaque situation professionnelle.
Quels sont ses bienfaits pour la mère ?
Le congé pathologique n’est pas seulement une formalité administrative : c’est un véritable temps de récupération et de prévention, pensé pour soutenir la santé globale de la mère et favoriser un début de maternité plus serein. Voici les bienfaits de cette période de repos essentielle :
Améliore la récupération physique : la grossesse et l’accouchement sollicitent intensément le corps. Ce temps de repos aide à soulager les douleurs persistantes, à laisser les tissus se réparer et à retrouver progressivement force et énergie
Favorise la cicatrisation : après une césarienne, une épisiotomie ou une déchirure, le repos que permet un congé pathologique permet une meilleure régénération des tissus et limite le risque d’inflammation ou d’infection
Prévient les complications médicales : le congé pathologique aide à réduire les risques de troubles circulatoires, de tensions lombaires ou de fatigue extrême chez la future maman, tout en permettant un suivi médical plus attentif
Réduit le stress et la charge mentale : en offrant un espace de respiration, le congé pathologique aide la femme à relâcher la pression, à prévenir le surmenage et à retrouver un équilibre émotionnel plus stable
Améliore la qualité du sommeil : profiter d'une période de repos profond favorise un sommeil réparateur et encourage ainsi une meilleure récupération hormonale et nerveuse, essentiels pour se remettre d’un accouchement ou d’une fin de grossesse difficile
Renforce le lien mère-enfant : passer plus de temps avec son bébé sans s’inquiéter de la charge mentale professionnelle facilite les échanges, le peau à peau et la construction d’un lien affectif fort et rassurant pour tous les deux
Facilite l’allaitement : sans contraintes professionnelles, la jeune maman peut s’adapter au rythme de son bébé, mieux gérer les éventuelles difficultés (crevasses, engorgement) et instaurer un allaitement serein et durable
En résumé, le congé pathologique représente une période clé pour préserver la santé physique et psychologique de la maman, éviter les complications, et renforcer les premiers liens avec le bébé dans les meilleures conditions possibles.
Quels sont les droits et modalités d’indemnisation ?
Le congé pathologique est pris en charge par l’Assurance Maladie dans les mêmes conditions que le congé maternité, avec quelques particularités selon le statut professionnel et la période concernée. Voici ce qu'il faut savoir :
Comment ce temps d'arrêt est-il rémunéré ?
L’indemnisation du congé pathologique pendant la grossesse suit les mêmes règles que le congé maternité. Le montant se calcule sur la moyenne des salaires bruts des derniers mois. Dans le régime général, les indemnités journalières sont versées après un délai de carence de trois jours, souvent supprimé pour la maternité. Dans la fonction publique, le salaire est généralement maintenu, tandis que pour les professions libérales, l’indemnisation varie selon le régime social. Ce système assure un soutien financier pendant le congé pathologique de grossesse.
Quelles démarches effectuer pour en bénéficier ?
Pour bénéficier du congé pathologique, il faut obtenir un certificat médical délivré par un médecin ou une sage-femme. Ce document doit ensuite être transmis à l’Assurance Maladie et à l’employeur. Veillez à conserver un exemplaire pour vos dossiers personnels afin de faciliter tout suivi administratif ou contrôle éventuel.
Quelle est la durée maximum du congé pathologique ?
La durée dépend de la période concernée. Le congé pathologique prénatal peut atteindre 15 jours et se cumule avec le congé maternité. Le congé postnatal peut aller jusqu’à quatre semaines et est également cumulable avec le congé maternité. La durée exacte est déterminée par le médecin ou la sage-femme en fonction de la santé de la mère et des besoins spécifiques du bébé.
Que se passe-t-il en cas de grossesse gémellaire ?
En cas de grossesse gémellaire, le médecin peut prescrire un congé pathologique pour protéger la mère et les bébés. Ce repos supplémentaire aide à limiter les risques de complications comme l’accouchement prématuré ou l’anémie et permet de mieux gérer la fatigue. La durée du congé et son indemnisation dépendent de l’évolution de la grossesse et du statut professionnel, offrant ainsi un soutien concret pour se préparer sereinement à l’arrivée des enfants.
Notre sélection Aroma-Zone pour prendre soin de vous
Pendant votre congé pathologique, il est essentiel de prendre pleinement soin de vous, à la fois pour favoriser votre récupération physique et préserver votre bien-être émotionnel. Les conseils et produits que nous vous proposons ici ont été pensés pour vous accompagner au quotidien, en vous offrant des solutions douces et naturelles qui vous aident à tirer pleinement parti de ce temps précieux, pour retrouver énergie, sérénité et équilibre.

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Nos conseils pratiques pour mieux vivre cette période
Profiter pleinement de votre congé pathologique ne se limite pas à rester au repos : il s’agit aussi d’adopter des habitudes qui soutiennent votre récupération physique, émotionnelle et familiale. Ces conseils simples et bienveillants vous aident à tirer le maximum de ce temps pour prendre soin de vous et de votre bébé.
Apprenez à déléguer : confiez certaines tâches quotidiennes comme le ménage, les courses ou les démarches administratives à votre entourage ou à des services adaptés pour éviter la surcharge et préserver votre énergie
Bougez en douceur : pratiquez des activités légères adaptées à votre état, comme le yoga prénatal ou postnatal, la marche lente ou la natation douce. Cela aide à relancer la circulation, à préserver la mobilité et à améliorer le moral, tout en respectant votre corps
Planifiez vos repas : préparez à l’avance des plats équilibrés ou optez pour des paniers repas prêts à cuisiner. Une alimentation saine, riche en nutriments essentiels comme le Fer, les omégas-3, la vitamine C et les fibres, soutient votre récupération et votre équilibre hormonal
Priorisez votre repos : profitez pleinement de votre congé pathologique pour faire des siestes, instaurer des moments de détente et vous ménager des temps calmes. Le repos est indispensable pour récupérer physiquement et émotionnellement
Organisez votre quotidien : mettez en place une routine souple et réaliste, planifiez les tâches importantes et acceptez de ralentir le rythme. Une organisation bien pensée vous permet de mieux gérer l’énergie et de préserver votre santé physique et d'alléger votre charge mentale
Soyez bien entourée : entourez-vous de personnes de confiance, comme une consultante en lactation, votre famille, des amies ou des groupes de parole. Cela vous permet de recevoir des conseils personnalisés pour l’allaitement, de partager vos expériences, de trouver du réconfort et de ne pas vous sentir isolée durant cette période.
En combinant repos, gestes bien-être et soutien adapté, cette période devient plus propice à la récupération et à l’installation d’un nouvel équilibre familial.
Comment passer au congé parental après une période de repos médical ?
Après un congé pathologique, les parents peuvent enchaîner avec un congé parental pour prolonger le temps consacré à la famille et à la récupération de la mère. Cette transition permet d’adapter progressivement la reprise d’activité professionnelle tout en continuant à s’occuper du nouveau-né et à trouver un nouveau rythme familial. L’indemnisation du congé parental dépend du statut et des règles en vigueur, offrant un soutien financier complémentaire à celui perçu pendant le repos médical. Pour en bénéficier, il est nécessaire de prévenir l’employeur et de transmettre les documents requis à l’Assurance Maladie ou à l’organisme compétent. Cette organisation permet de profiter pleinement des semaines postnatales tout en sécurisant la situation financière de la famille.
Précautions
Les conseils fournis dans cet article vous sont donnés à titre informatif. Ils ne remplacent pas les recommandations de votre professionnel de santé. Pendant la grossesse ou l’allaitement, toute reprise d’activité physique ou utilisation de produits cosmétiques doit être adaptée et validée par votre médecin. Certaines huiles essentielles et plantes sont déconseillées, en particulier au premier trimestre et pendant l’allaitement. L’automédication est à éviter : en cas de doute, privilégier toujours l’avis d’un spécialiste.
Conseil de l’expert
Faire appel à une doula peut être un véritable soutien pendant un congé pathologique. Présente avant et après la naissance, elle accompagne la mère sur le plan émotionnel, logistique et parfois même physique. Sans se substituer aux professionnels de santé, la doula offre une présence rassurante, aide à organiser le quotidien, soutient l’allaitement et encourage la mère à se ménager des temps de repos. Cet accompagnement personnalisé contribue à rendre cette période plus sereine et à alléger la charge mentale.
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Comment obtenir les 15 jours pathologiques ?

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Quel motif pour un congé pathologique ?

Quel motif pour un congé pathologique ?
Quel motif pour un congé pathologique ?
Les raisons peuvent être variées : troubles physiques marqués, complications obstétricales, récupération difficile après l’accouchement, difficultés d’allaitement ou fragilité émotionnelle. Ce congé s’adapte à chaque situation, l’objectif étant de protéger la santé de la mère et du bébé.

Quelle est la durée du congé pathologique après un accouchement ?

Quelle est la durée du congé pathologique après un accouchement ?
Quelle est la durée du congé pathologique après un accouchement ?
La durée maximale du congé pathologique est de 4 semaines, mais elle peut être plus courte si l’état de santé évolue rapidement. Elle est fixée au cas par cas par le médecin ou la sage-femme et peut, si besoin, être prolongée dans le cadre d’un arrêt maladie classique.

Comment demander un arrêt pathologique post-natal ?

Comment demander un arrêt pathologique post-natal ?
Comment demander un arrêt pathologique post-natal ?
Pour demander un arrêt pathologique post-natal, il suffit de consulter votre médecin ou votre sage-femme, qui évaluera votre état de santé et prescrira le repos si nécessaire. L’arrêt de travail doit ensuite être transmis à l’Assurance Maladie et à votre employeur pour déclencher l’indemnisation.
Zoom sur notre rédactrice spécialisée, Marion ALVES DE OLIVEIRA

Marion est Docteure en pharmacie, naturopathe et coach. Après douze ans dans l’industrie cosmétique, elle accompagne aujourd’hui ses client·es vers un équilibre global et un mode de vie plus conscient, avec une expertise sur les enjeux de l’alimentation durable. Également créatrice d’un podcast, elle partage ses réflexions pour promouvoir une philosophie de vie respectueuse de la santé et de l’environnement.
Bibliographie
1
Blouze, L. (2024). Congé pathologique : conditions et durée.
Capital - https://www.capital.fr/votre-carriere/conge-pathologique-1385385
2
SaisirPrudHommes. (2025). Le congé pathologique (prénatal et postnatal)
https://www.saisirprudhommes.com/fiches-prudhommes/le-conge-pathologique-prenatal-et-postnatal
3
Le Rest, P. (2025). Le congé pathologique : À qui s’adresse-t-il ? Quelle est sa durée ? Comment est-on indemnisé ?. Aide sociale.fr -
https://www.aide-sociale.fr/conge-pathologique-grossesse/



















