Le choix dépendra de votre expérience et de votre disponibilité. Un plan d’entraînement trail 30 km avec trois séances hebdomadaires est idéal pour un coureur débutant. Les plans plus longs, comme le plan d’entraînement trail 50 km 3 séances, permettent de progresser sans surcharge. Les coureurs expérimentés peuvent viser un programme d’entraînement trail 50 km ou 100 km et y intégrer des blocs de travail d’allure et des sorties en montagne.
Comment mettre un plan d’entraînement trail en place ?
Le trail running séduit de plus en plus de coureurs. Néanmoins, cette discipline demande une préparation très pointue : gestion du terrain, travail musculaire, endurance physique et mentale... Pour progresser sans risquer de vous blesser, vous devez absolument établir un plan d’entraînement trail structuré, adapté à vos objectifs et à votre niveau. Découvrez pourquoi et comment suivre un plan d’entraînement trail, ainsi que les précautions à prendre en considération et les compléments qui peuvent vous aider à performer.

Un plan d’entraînement pour le trail : qu’est-ce que c’est ?
Un plan d’entraînement trail est une sorte de feuille de route qui structure la préparation physique d’un coureur ou d’une coureuse. Contrairement à un plan d’entraînement de course sur route, un plan d’entraînement trail intègre les spécificités du terrain et le profil du parcours. Ainsi, il comprend des phases alternées de montées, de descentes, de relances et de passages techniques. Chaque plan vise à développer les qualités nécessaires pour tenir la distance sur un certain parcours et apprendre à gérer les variations d’intensité d’effort. Un bon plan d’entraînement associe endurance fondamentale, travail de côte, résistance douce, renforcement musculaire et récupération active. Le coureur apprend à mieux se connaître, à ajuster ses allures et à anticiper la fatigue. Que vous visiez un trail "court" de 20 km, une préparation trail "moyenne" pour faire 50 km voire un ultra-trail, il est important de noter que les programmes pour trail demandent en plus une stratégie énergétique, une gestion mentale et une endurance musculaire renforcée.
Bon à savoir : être performant en trail dépend moins de la vitesse pure que de la capacité à maintenir un effort stable dans la durée, à s’alimenter correctement et à gérer les dénivelés sans s’épuiser.
Trail vs. course sur route
La différence fondamentale entre le trail et la course sur route réside dans la variabilité de l’effort. Sur la route, la vitesse est régulière, la foulée est constante et le revêtement est uniforme. En trail, chaque pas est différent. Les terrains sont parfois instables, boueux ou caillouteux et le dénivelé modifie sans cesse la charge musculaire. Les descentes sollicitent les quadriceps, tandis que les montées activent les fessiers et les mollets. Le coureur doit donc développer à la fois sa force et son endurance, mais aussi sa proprioception.
L’importance du dénivelé et du terrain
Le dénivelé est le cœur du trail. Les plans d’entraînement trail intègrent donc des séances spécifiques : côtes longues, descentes techniques, enchaînements de montées et de descentes... L’objectif est d’habituer son corps à gérer les transitions d’effort le plus efficacement possible. Ces entraînements améliorent aussi la technique, la puissance et la coordination de façon globale.
Le rôle de la récupération et de la préparation musculaire
Chaque phase d’un programme d’entraînement trail inclut des phases de récupération. Ces jours sont essentiels pour permettre aux muscles de se régénérer et pour éviter la surcharge sportive. Souvent négligé, le renforcement musculaire doit aussi faire partie du plan d’entraînement : squats, gainage, travail des chevilles et des ischio-jambiers sont autant d’exercices qui renforcent la stabilité et in fine, réduisent le risque de blessure.
Pourquoi suivre un plan d’entraînement ?
Vous aimeriez savoir en quoi suivre un planning d’entraînement spécifiquement conçu pour le trail peut vous aider ? Un programme d’entraînement offre la possibilité de structurer votre progression et de préparer votre corps à encaisser le parcours de trail. En effet, bien se préparer permet de réduire la fatigue chronique, d’améliorer la récupération et d’augmenter votre capacité à gérer les efforts prolongés. Un bon plan d’entraînement donne aussi un cadre psychologique : il vous aide à rester motivé, à mesurer vos progrès et à éviter le surentraînement. Pour les longues épreuves, comme un trail de 50 km ou un plan d’entraînement 100 km, la préparation mentale est tout aussi importante que la préparation physique.
Comment construire son plan d’entraînement ?
Se faire accompagner : coach, application ou programme en ligne
De nombreux coureurs s’appuient sur des plateformes spécialisées. Ces outils offrent des plans personnalisés, adaptés au niveau de chaque personne et à son objectif. Cependant, pour être sûr de réaliser au mieux vos objectifs et de ne pas vous blesser, il est conseillé de faire appel au moins une ou deux fois à un coach sportif pour qu’il vous donne des conseils et des éléments de posture. Pour les débutants, un suivi de trois séances hebdomadaires est suffisant. Pour les coureurs confirmés, 4 à 5 séances permettront d’intégrer endurance, vitesse, côtes et sorties longues dans la même semaine.
Adapter son plan à son objectif
Chaque distance nécessite un plan spécifique : un plan d’entraînement trail 20 km se concentre sur la vitesse et la résistance. Un plan d’entraînement trail 30 km met l’accent sur l’endurance musculaire et la gestion des montées. Une préparation trail 50 km implique un volume horaire plus important et des sorties longues de 2h30 à 3h. Enfin, un plan d’entraînement trail 100 km inclut souvent 5 séances par semaine, avec du renforcement musculaire et un travail d’allure spécifique.
Les grandes phases d’un programme d’entraînement trail
Les plans issus des sources fédérales montrent une structure récurrente :
Phase de base (4 à 6 semaines) : développement de l’endurance fondamentale (footings lents de 45 min à 1h15)
Phase de construction : introduction des côtes, des séances de VMA*. Ex : 10x400 m ou 5x1000 m, et de la résistance douce
Phase spécifique : intégration de sorties longues avec du dénivelé, des allures cibles et du travail technique
Phase de relâchement : réduction du volume d’activité avant la course pour optimiser la récupération.
* VMA = vitesse maximale aérobie, la vitesse de course à pied à partir de laquelle une personne consomme le maximum d'oxygène.
Nutrition, hydratation et récupération
En trail, l’alimentation et l’hydratation sont tout aussi importantes que l’entraînement lui-même. En effet, si vous voyez votre corps comme une machine, celui-ci a besoin de carburant. Si vous ne lui en donnez pas assez, ou de mauvaise qualité, vos performances physiques en seront directement impactées. Avant, pendant et après les sorties, il est donc conseillé de maintenir un apport constant en glucides et en électrolytes. Après chaque séance, il est préférable d’apporter à votre corps des protéines et des antioxydants (comme la vitamine C) pour accompagner au mieux la récupération musculaire.
Quelles sont les erreurs à éviter ?
La plupart des coureurs commettent les mêmes erreurs :
Ne pas être progressif : augmenter trop vite le volume d’heures d’entraînement conduit à une fatigue musculaire excessive et augmente considérablement le risque de blessure.
Négliger l’importance de la récupération : les jours de repos sont indispensables pour construire les fibres musculaires. Ils sont aussi nécessaires pour prendre soin de votre corps.
Faire l'impasse sur le renforcement musculaire : un manque de stabilité articulaire peut compromettre vos performances et augmenter le risque de blessure.
Sous-estimer le rôle de l’hydratation : la déshydratation altère la concentration et la puissance musculaire.
Les bons gestes à adopter autour de l’entraînement

Vitamine C optimisée : une source hautement assimilable de vitamine C (PureWay-C®), idéale pour soutenir le système immunitaire et la récupération musculaire. Elle améliore la synthèse du collagène et préserve donc la résistance des tendons et des articulations. Prendre 1 à 2 cuillères doseuses par jour dans un jus ou de l’eau, matin et soir pour une meilleure répartition.

Créatine Creapure® : la Créatine aide à renforcer les réserves d’énergie rapide, utiles pour les séances de côte et les relances intenses. Prendre 3 g par jour dans un grand verre d’eau, avant ou après l’entraînement. Ne pas cumuler avec une autre source de créatine. Déconseillé aux patients atteints de pathologies rénales, de diabète ou ayant subi une néphrectomie.

Électrolytes en poudre : un mélange équilibré de Magnésium, de Potassium, de Calcium, de Zinc et de taurine, parfait pour compenser les pertes hydriques et minérales engendrées par les longues sorties. Les électrolytes préviennent les crampes et améliorent l’endurance. Diluer 4,8 g dans 500 mL à 1 L d’eau. Boire avant, pendant et après l’effort. Déconseillé aux femmes enceintes ou allaitantes. Déconseillé aux personnes âgées ou atteintes de néphropathie.

Collagène marin : les longs trails, au-delà de 40 km, sollicitent fortement les genoux et les chevilles. Le collagène marin hydrolysé apporte des acides aminés essentiels à la structure du cartilage et des tendons. Associé à la vitamine C, qui contribue à la formation normale du collagène, il soutient la résistance des articulations et la récupération après les descentes techniques. Ce complément peut être un atout pour les sportifs suivant un programme d’entraînement trail 50 km ou 100 km. Déconseillé en cas d’insuffisance rénale ou d'hypercalcémie sans avis médical. Il est conseillé aux femmes enceintes ou allaitantes de prendre l'avis d'un professionnel de santé avant toute complémentation.
Routine trail : les bons réflexes
Procédez à un échauffement progressif : 10 à 15 minutes de footing lent et de mobilité articulaire pour activer les muscles
Pensez au travail en côte : intégrez une séance hebdomadaire de côtes longues pour développer votre puissance musculaire et votre cardio
Misez sur la sortie longue : réalisez chaque semaine une séance de 2 à 3 heures pour habituer votre corps à la fatigue
Soyez discipliné sur le renforcement musculaire : 2 fois par semaine, gainage, travail des fessiers et des quadriceps
Veillez à une hydratation continue : avant, pendant et après chaque séance, consommez une boisson riche en électrolytes
Optez pour la récupération active : étirements doux, auto-massages et repos complet au moins un jour par semaine.
Précautions
Avant de commencer un plan d’entraînement trail, il est conseillé de vérifier son état de santé auprès de son médecin, et d’y aller progressivement. Par exemple, les longues sorties doivent être augmentées par paliers de 10 % maximum par semaine. Pour respecter votre corps, accordez-lui aussi des phases de sommeil et de récupération active chaque semaine. Ces moments sont essentiels pour prévenir les blessures et maintenir la motivation.
Conseil de l’expert
Le secret d’un bon plan d’entraînement trail réside dans la régularité. Il est préférable d’enchaîner plusieurs semaines de travail modéré plutôt qu’une seule semaine très chargée. Fractionnez vos séances : travaillez la montée un jour, la descente le suivant, puis alternez avec un footing lent. La constance dans les efforts et la qualité du repos sont les deux paramètres les plus souvent négligés, alors que ce sont ceux qui ont le plus d’impact pour progresser durablement.
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Comment choisir un plan d’entraînement trail adapté à son niveau ?

Comment choisir un plan d’entraînement trail adapté à son niveau ?

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Quelle différence entre un plan d’entraînement trail 30 km et 50 km ?

Quelle différence entre un plan d’entraînement trail 30 km et 50 km ?

Quelle différence entre un plan d’entraînement trail 30 km et 50 km ?
Le premier se concentre généralement sur la résistance musculaire et la vitesse en montée. Le second implique d’apprendre à maîtriser la gestion de son énergétique, mais aussi de son mental, avec des sorties de 3 h ou plus. Les séances de dénivelé et les enchaînements longs (montée, descente et plat) deviennent alors des activités récurrentes.

Quels conseils nutrition pour une préparation trail longue distance ?

Quels conseils nutrition pour une préparation trail longue distance ?

Quels conseils nutrition pour une préparation trail longue distance ?
Comme pour tous les sportifs, vous pouvez adopter une alimentation riche en glucides complexes, en fruits, en légumes et en protéines de qualité pour améliorer vos performances. Vous pouvez également consommer des électrolytes et du collagène marin pour soutenir la santé de vos muscles et de vos tendons.
Zoom sur notre rédactrice, experte en beauté, Alice Blanchard

Anciennement responsable de magasin bio, Alice a accompagné pendant plusieurs années ses clients dans le choix de produits sains et respectueux de leur santé et du vivant. Touchée par l’endométriose dès l’adolescence, elle a choisi de privilégier des solutions naturelles pour apaiser ses symptômes et améliorer son bien-être au quotidien. Forte de ses connaissances en naturopathie, elle explore depuis toujours les vertus des plantes et de l’alimentation. Passionnée d’écologie et profondément attachée à la nature, Alice fabrique elle-même ses cosmétiques et ses produits ménagers pour réduire son impact sur la planète et tous ceux qui l’habitent.
Bibliographie
1
Fédération Française d’Athlétisme – Plans 100 km
https://www.athle.fr/pdf/plan/100km5s.pdf
2
L’Équipe – Plan trail court 20 km, 9 semaines
https://www.lequipe.fr/Coaching/Running/Actualites/Plan-d-entrainement-trail-court-20-kilometres-3-seances-sur-9-semaines-avec-vma/715620
3
Decathlon Coach – Plan trail 30 à 50 km
https://www.decathloncoach.com/fr/home/coaching/sport-program/0a83a9faa9a0c67c76dc56000131d94c
4
Oxfam France – Préparation marche et trail
https://www.oxfamtrailwalker.fr/images/trailwalker/pdf/GUIDE_ENTRAINEMENT_EVENEMENTS_OXFAM_FRANCE.pdf