Comment booster ses capacités sportives ?

Pour se contracter le muscle a besoin d'un apport en énergie, et cette dernière doit être disponible au cœur même de la fibre musculaire. Selon le type d’activité physique, les besoins en ressources énergétiques, en capacités psychiques et mentales,… ne sont bien sûr pas les mêmes.

Sport de précision, de concentration, épreuve de moins de 10s ; pour ce type de pratique sportive, l’importance de la technicité du geste et de la solidité mentale est primordiale. La moindre seconde de doute ou de faiblesse musculaire peut ruiner des mois d’entraînement. Pour ces efforts brefs et intenses, comme le sprint, c’est la filière énergétique nommée anaérobie alactique qui est empruntée par l’organisme : pas de besoin en oxygène, pas de production d’acide lactique dans le muscle (peu de risque de crampe), la conduction neuromusculaire doit être par contre optimale.

A l’inverse, pour les sports de longue haleine comme l’aviron, le marathon… la durée de pratique physique est telle que l’organisme a besoin d’oxygène pour synthétiser l’énergie nécessaire au maintien de l’activité. Les rythmes respiratoire et cardiaque s’adaptent pour apporter l’oxygène nécessaire par le sang. Cette voie énergétique se met en place au bout d’environ trente minutes d’effort, c’est la filière aérobie lactique (besoin d’oxygène et production d’acide lactique). Les rythmes respiratoire et cardiaque s’adaptent pour soutenir le métabolisme et la circulation et pour répondre à la demande, en trouvant des sources d’énergie dans les sucres stockés (plus précisément le glycogène), mais aussi les graisses.

Il existe des épreuves «intermédiaires» pour lesquelles l’activité physique dure de 15 s à 3 min (800m, judo, natation), ce type d’effort exige une bonne réactivité du muscle, en effet celui-ci doit être directement opérationnel et puissant pour un effort intense et relativement long. Il est susceptible de libérer une toxine, l’acide lactique qui, si elle n’est pas rapidement ramenée dans la circulation sanguine sera responsable de crampes.

Plus de confort, plus de plaisir pendant l’effort, moins de fatigabilité musculaire et meilleure performance physique, voilà autant de bonnes raisons pour se laisser séduire par l’utilisation des huiles essentielles dans sa pratique sportive. Choisir les huiles essentielles en conscience pour apporter un soutien spécifique en fonction de la voie énergétique utilisée au moment de l’effort est primordiale.

Pour les efforts courts, la Menthe poivrée par voie sublinguale  est une incontournable ; à elle toute seule, elle peut changer le déroulement des évènements d’une manière très favorable. On rajoutera la voie olfactive, c’est-à-dire que l’on respirera profondément sa fragrance avant et pendant l’effort. En effet, ses propriétés tonifiantes générales mettent en mouvement l’ensemble des grandes fonctions de l’organisme (circulation, digestion, respiration et système nerveux), sa légèreté et sa fraîcheur fait pétiller le mental ; la respirer éclaircit les idées, aiguise les capacités de concentration ainsi que la vigilance.

Pour les sportifs endurants, la Menthe poivrée  sera aussi importante, mais plus pour son côté stimulant, et rafraîchissant, elle diminue la sensation de soif, active la circulation sanguine pour une meilleure irrigation périphérique. Le massage thoracique proposé dans le protocole de la synergie « optimiser sa condition physique » est, pour ces sujets incontournable, il ouvre les poumons, accélère l’accroche cardio-respiratoire caractéristique des efforts longs pour aider à trouver le second souffle, et le bien-être pendant l’effort. Respirer cette même synergie complète son application thoracique en favorisant directement l’échange gazeux par les muqueuses ORL. L’interface pulmonaire décongestionnée et purifiée, remplit sa fonction de renouvellement des gaz du sang plus efficacement, élimination du gaz carbonique et meilleure oxygénation du sang.

Pour la filière intermédiaire, c’est bien l’ensemble de tous ces bienfaits aromatiques qu’il est utile d’apporter. L’huile essentielle de Basilic tropical, travaille précisément au niveau neuromusculaire et offre ainsi la perspective d’un soutien particulier de la performance technique, et de la précision du geste.

Lorsque le type de pratique sportive expose particulièrement à un risque d’apparition de crampe par accumulation d’acide lactique, il est vivement recommandé d’associer à la voie interne proposée dans la formule, une friction musculaire spécifiquement adaptée pour réchauffer le muscle, le tonifier et optimiser sa contractilité. Pour cela, réaliser la synergie suivante :

Le camphre, myorelaxant est une excellent « mangeur d’acide lactique », il retarde son apparition, et le lyse dès qu’il apparaît.

La Gaulthérie, puissante anti-inflammatoire salicylée,  apporte une couverture préventive contre l’inflammation, réchauffe instantanément la zone par ses propriétés révulsives, d’activation de la microcirculation (ATTENTION : elle est contre indiquée en cas de traitement fluidifiant sanguin ou d’allergie à l’aspirine).

Le Basilic tropical quant à lui renforce la prévention de la crampe par son effet décontracturant puissant, et anti-spastique. Le muscle qui le reçoit est détendu et en condition optimale pour l’effort. La présence d’Hélichryse italienne n’est pas forcément nécessaire, mais elle offre une dimension de réparation des tissus, qui est intéressante pour prévenir l’apparition d’éventuelles micro-déchirures, si la nature de l’effort physique est particulièrement intense ou durable.

Cette formule apporte un confort instantané, une sensation de bien-être réchauffant, et participe d’une manière évidente à la confiance et l’accomplissement. Elle complète formidablement bien la synergie visant à améliorer la condition physique. 

Action générale, locorégionale et même psychique les huiles essentielles sont des « coach sportifs» formidables, qui soutiennent, s’adaptent et subliment le moment de l’effort.

Même si le corps physique est préparé et soutenu de manière optimale, les limites peuvent être posées par le mental parfois en état de doute. L’esprit de certaines plantes peut aider à réaligner les émotions et lever des blocages psychologiques, par simple effet olfactif. Plus particulièrement, la couronne de laurier qui souligne les plus prestigieux diplômes, ou encore qui orne la tête de César, résonne avec l’archétype véhiculé par l’huile essentielle de Laurier noble.

Sa fragrance apporte dans les moments les plus cruciaux où la confiance en soi est en berne, une détermination à toute épreuve ; elle met en mouvement et donne la puissance nécessaire pour l’accomplissement de son unique objectif : réussir. C’est l’huile essentielle du vainqueur. On l’utilise diluée de 10 à 20% (10 gouttes dans 100 gouttes d’huile végétale de noyau d’Abricot). Déposer 1 à 2 gouttes de cette dilution à l’intérieur des poignets, amener les mains sur le nez en couvrant les yeux puis respirer profondément, 5 fois de suite. A commencer la veille de la compétition s’il y a des peurs et des doutes, jusqu’à 6 fois par jour, et privilégier la prise juste avant l’épreuve à surmonter. Renouveler si besoin pendant l’effort.

Il existe en aromathérapie certaines huiles essentielles, riches en terpènes, qui possèdent des propriétés stimulantes de l’organisme. Elles agissent par un effet hormonal, appelé « hormon-like », sur les glandes surrénales, qui fabriquent le cortisol. Cet effet « cortison-like » stimule la production naturelle de cortisone, aux propriétés anti-inflammatoires, antalgiques et stimulantes. L’utilisation de ces huiles essentielles n’est pas prohibée dans le cadre des compétitions de haut niveau, car les doses employées sont faibles. Il serait donc dommage de se priver de ce petit cocktail énergisant et naturel ! On dilue l’huile essentielle d’Epinette noire (60 gouttes) et celle de Pin sylvestre (60 gouttes) dans une huile végétale (80 gouttes). On applique 6 à 8 gouttes en regard de la zone des reins, 2 à 3 fois par jour, et cela, au moins 3 jours avant la compétition, à poursuivre en cure de 15 jours.