L’appétit est stimulé par des facteurs plus larges que les besoins physiologiques. Les aliments stimulent les sens visuels, olfactifs et gustatifs et participent aussi à la modification des contrôles physiologiques. Se nourrir, fonction de survie, est aussi en relation direct avec la recherche de plaisir et un comportement hédonique. La stimulation chimique par la saveur est captée par les papilles situées sur la langue, l’aspect de l’aliment est perçu par les yeux, son odeur est reçue par le nez (voie externe), sa saveur est captée par les fosses rétro-nasales (voie intérieure) et des sensations tactiles et thermiques sont développées lors de la mastication. Le plaisir apporté par la prise alimentaire est un des éléments nécessaires à la satiété. Et, à l’inverse, la recherche insatiable de plaisir amène au débordement et à un comportement déviant du fait entre autre de la présence d’aliments addictifs comme le sucre. L’industrie agroalimentaire innove d’ailleurs en surfant sur ce créneau porteur : toujours plus de goût, plus d’onctuosité, plus de couleurs, plus de sensations.
L’univers des aromatiques, présent à des doses physiologiques dans les plantes se respire par le nez, se déguste par la bouche et apporte selon les affinités de chacun plaisir ou déplaisir. Ce plaisir apporte une satiété différente de celles des aliments sucrés et gras, une satiété par le goût dépourvu du registre addictif ou déséquilibrant pour le métabolisme. Les essences d’agrumes, qui évoquent le registre gourmand, sont appréciées d’une manière quasi universelle. Non seulement elles soutiennent le foie et la digestion mais elles procurent aussi des sensations agréables qui ramènent à l’enfance, en connectant à la gaieté, la légèreté, la vie et la joie. Leur concentration à l’état d’essence, bien supérieure à celle du végétal permet d’agir sur l’organisme à un niveau thérapeutique pour rétablir l’état de santé. Utilisées dans un rituel (décrit dans le mode d’emploi de la formule par voie olfactive et sublinguale), leurs effets peuvent aider à réguler la notion de prise alimentaire. Au moment d’une pulsion alimentaire, respirer la synergie proposée à l’intérieur des poignets, joue alors le rôle de substitut olfactif au plaisir apporté par les aliments. La prise alimentaire est alors décalée par rapport à la pulsion et lorsque l’aliment sera ingéré, le plaisir sera moins intense que celui attendu. Progressivement, les compulsions alimentaires vont s’espacer et s’apaiser. Ce rituel, couplé à l’apport des actifs aromatiques, participe au travail de sevrage et permet au fil du temps de retrouver un comportement alimentaire sous contrôle. Ces substituts olfactifs ne présentent aucun phénomène de dépendance aux HE qui deviendront progressivement et naturellement inutiles lorsque l’équilibre sera revenu. L’essence de Pamplemousse, au petit nom de Citrus paradisii, vient directement du paradis. Un plaisir sans nom lorsqu’elle se glisse sous les papilles, une information instantanée de jardin des délices, où foisonne un panaché de couleurs, de formes, toutes aussi fraîches et pétillantes de vie. Mise en bouche (pure ou diluée) de manière répétée dans la journée, cette essence contribue aussi à diminuer les appétits débordants et permet ainsi de mieux contrôler l’apport de calories par ses propriétés anorexigènes. L’Orange douce, quant à elle est un vrai bonbon, elle complète la saveur du Pamplemousse pour faire un duo d’agrumes des plus détonnant en goût.