Certaines recherches montrent un retard d’endormissement lors des soirées plus lumineuses tandis que d’autres n’identifient aucun changement. Ce serait à priori à cause de la forte luminosité ces soirs-là que la lune aurait une influence sur notre sommeil.
Que sait-on de l'influence de la lune sur le sommeil aujourd'hui ?
L’influence de la lune sur le sommeil intrigue depuis longtemps, mêlant traditions et observations du quotidien. Les recherches récentes permettent d’y voir plus clair, même si les résultats ne coïncident pas toujours. Certaines équipes rapportent un léger décalage de l’endormissement ou une nuit plus courte lorsque la luminance lunaire augmente (1,2). D’autres travaux, menés sur des ensembles plus larges, ne constatent aucune modification perceptible (3). Cette diversité de conclusions montre que l’influence de la lune sur le sommeil reste discrète et dépendante de l’exposition lumineuse.

Quelle est l’incidence réelle de la lune sur notre sommeil ?
Pour déterminer l''influence réelle de la lune sur le sommeil, il faut se pencher sur les publications scientifiques. Dans plusieurs études, l’endormissement tend à survenir plus tard les soirs où la luminosité extérieure est plus marquée, en particulier à l’approche de la pleine lune (1). La durée de sommeil suit parfois le même mouvement, avec des nuits légèrement plus courtes durant ces périodes lumineuses. Ces observations apparaissent aussi bien dans des milieux ruraux que dans des environnements urbains, ce qui souligne le rôle de la lumière dans différents cadres de vie. À l’inverse, d'autres analyses récentes ne détectent aucune influence de la lune sur le sommeil, ni sur la durée totale, ni sur la qualité ressentie. Cette coexistence de résultats montre que l’influence de la lune sur le sommeil n’est ni systématique ni uniforme selon les populations.
Pourquoi la pleine lune empêche de dormir ?
Lorsque des modifications sont observées, elles correspondent surtout à l’intensité lumineuse présente en début de soirée, ce qui peut retarder la mise au repos. Une nuit parfois raccourcie a également été rapportée dans certaines analyses, toujours en lien avec cette "luminance" plus forte. D’autres travaux n’enregistrent cependant aucune variation d’un cycle lunaire à l’autre (3). Autrement dit, les effets attribués à la pleine lune ne proviennent pas du phénomène astronomique lui-même, mais plutôt de la lumière qu’elle apporte dans les heures précédant le coucher.
Combien de temps ces effets durent-ils et qui est concerné ?
Les études décrivent une fenêtre limitée : les variations apparaissent dans les nuits précédant la pleine lune, période où la luminosité extérieure peut être plus marquée (1). Il faut néanmoins répéter que les résultats diffèrent toutefois d’un groupe à l’autre, certains montrant une modulation du sommeil alors qu’une analyse plus étendue n’en observe aucune. Aucune durée précise n’est mentionnée au-delà de cet intervalle lié à la lumière nocturne.
Quels sont les autres facteurs qui peuvent retarder l'endormissement ?
La lune n'est pas la seule à avoir une influence sur le sommeil... Plusieurs éléments du quotidien peuvent perturber l'endormissement.
La lumière reste l’un des facteurs majeurs. L’exposition aux écrans en soirée augmente la diffusion de lumière bleue, un spectre lumineux qui freine la sécrétion de mélatonine (hormone qui régule le rythme veille-sommeil). Lorsque cette hormone est retardée, le cerveau reste dans un état d’éveil prolongé. Les éclairages puissants ou les pièces très lumineuses en fin de journée peuvent produire un effet comparable, en particulier chez les personnes sensibles aux variations lumineuses.
Les habitudes alimentaires jouent aussi un rôle. Un repas tardif, riche en graisses ou en sucres rapides, entraîne une digestion prolongée. Ce travail digestif maintient l’organisme dans une phase d’activité incompatible avec l’endormissement. De la même façon, la consommation d’excitants en fin d’après-midi (café, thé, boissons énergisantes) peut allonger la période d’éveil. La caféine possède une durée d’action qui dépasse souvent six heures, ce qui explique son impact sur le sommeil même lorsqu’elle est consommée relativement tôt dans la journée.
Le stress agit lui aussi comme un retardateur de sommeil. Lorsqu’il s’installe, il maintient un niveau élevé de vigilance et stimule la production de cortisol (hormone liée à l’état d’alerte). Des ruminations mentales, un surplus d’émotions ou des préoccupations professionnelles suffisent parfois à empêcher la détente nécessaire à l’endormissement. Les personnes soumises à un rythme soutenu, ou dont la journée comporte une forte charge cognitive, décrivent fréquemment un temps d’endormissement allongé.
L’activité physique influence également la mise au repos. L’exercice en journée favorise un sommeil nocturne plus stable. En revanche, une séance de sport intense tard le soir peut retarder la baisse de température corporelle et maintenir l’organisme en régime « activité ». Le corps a alors besoin de plus de temps pour retrouver un état compatible avec la transition vers la nuit.
Enfin, les facteurs environnementaux sont souvent sous-estimés. Une chambre trop chaude ou trop froide, un niveau sonore irrégulier, un matelas inconfortable ou une literie inadaptée entraînent des micro-réveils ou un allongement du temps d’endormissement. Les variations de température ou les bruits extérieurs, même légers, modifient la perception de sécurité et nuisent à l’installation du repos.
L’ensemble de ces éléments montre que l’endormissement dépend d’un équilibre entre lumière, activité, alimentation, état émotionnel et environnement. Une modification de l’un de ces paramètres suffit parfois à retarder l’arrivée du sommeil.
Comment bien dormir malgré l'impact de la lune ?
Nos quelques conseils pour favoriser l'endormissement et un sommeil réparateur :
Aménagez votre chambre pour réduire la luminosité : utilisez des rideaux épais ou des stores occultants pour bloquer la lumière de la pleine lune. Éteignez les lumières artificielles et utilisez des veilleuses douces si vous souhaitez conserver un peu de lumière dans votre chambre
Évitez les écrans avant le coucher : la lumière bleue des écrans peut perturber la production de mélatonine. Évitez les smartphones, tablettes et ordinateurs au moins une heure avant de vous coucher, préférez un livre, par exemple
Instaurez une routine de relaxation : pratiquez des activités relaxantes avant le coucher, telles que la lecture d'un livre, la méditation ou des étirements légers pour apaiser l'esprit. Masser la voûte plantaire quelques minutes avant de vous coucher vous aidera aussi à éliminer les tensions accumulées au cours de la journée
Maintenez une routine de sommeil régulière : essayez de vous coucher et de vous réveiller à la même heure tous les jours, même pendant les phases de pleine lune, pour renforcer votre rythme circadien.
Créez un environnement de sommeil propice : assurez-vous que votre chambre est fraîche, calme et confortable. Investissez dans un matelas et des oreillers de qualité pour améliorer votre confort et baissez la température aux alentours de 18°C
Pratiquez la gestion du stress : les phases de pleine lune peuvent être associées à une augmentation du stress. Pratiquez des techniques de gestion du stress telles que la respiration profonde, la relaxation musculaire progressive ou le yoga
Limitez la caféine et les stimulants : évitez la caféine et les boissons énergisantes dans l'après-midi et en soirée, car ces substances peuvent perturber le sommeil
Exposez-vous à la lumière naturelle pendant la journée : la lumière naturelle du jour peut aider à réguler le cycle circadien. Passez du temps à l'extérieur pendant la journée pour favoriser un bon rythme veille-sommeil.
Quelle routine naturelle adopter en cas de sensibilité ?
Une routine du soir est essentielle pour s'assurer un bon sommeil, d'autant plus lors des phases lunaires qui vous préoccupent :

1. Préparer le début de soirée : réduire progressivement les sources lumineuses, baisser le rythme et choisir une activité apaisante permettent d’amorcer un relâchement progressif. Vaporiser la Brume d'oreiller nuit paisible Mélisse et fleur d'Oranger dans la chambre à coucher. Contient de l’huile essentielle Orange douce et linalool. Peut produire une réaction allergique. Liquide et vapeurs très inflammables. Provoque une sévère irritation des yeux. Tenir hors de portée des enfants. Tenir à l’écart de la chaleur, des surfaces chaudes, des étincelles, des flammes nues et de toute autre source d’inflammation.

2. Soutenir la détente : une boisson chaude non excitante ou une activité calme aide souvent à atténuer la tension accumulée au fil de la journée. Vous pouvez essayer la Tisane Rêves de Camomille BIO. C'est un mélange biologique associant des fleurs de Camomille allemande, des bractées et fleurs de Tilleul argenté, des feuilles de Mélisse, des pétales de Coquelicot et un très faible pourcentage de stigmates de Safran.

3. Favoriser un sommeil réparateur : le complément alimentaire Ashwagandha BIO, issu d'une plante adaptogène puissante contre le stress, soutient un sommeil réparateur sans accoutumance. Prendre 1 à 2 gélules par jour, à avaler avec un verre d'eau. Réservé à l’adulte. Ne convient pas aux femmes enceintes et allaitantes. Déconseillé en cas de troubles endocriniens, thyroïdiens, hépatiques ou cardiaques et pour les personnes suivant un traitement ayant une action dépressive du système nerveux central.

4. Adopter un dernier geste bien-être : composé d'une synergie de 6 huiles essentielles BIO choisies pour leur effet calmant, le roll-on aux huiles essentielles Sommeil est doté d'une odeur douce et rassurante, qui apaise l'esprit et favorise l'endormissement. Le soir avant le coucher, appliquer le roll-on sur la face interne des poignets. Pour un effet calmant plus marqué, appliquer également le roll-on au niveau du plexus solaire. Respirer profondément en approchant les poignets du nez. Pour un moment de détente profonde, le roll-on peut aussi être appliqué au niveau des voûtes plantaires. Ne pas utiliser chez les femmes enceintes ou allaitantes ni chez les enfants de moins de 7 ans.
Précautions
Si les difficultés de sommeil persistent, une consultation médicale s’impose pour identifier leur origine. L'influence de la lune ne suffit pas à expliquer des troubles durables. Les rituels de bien-être complètent, mais ne remplacent pas un avis professionnel lorsqu’un inconfort s’installe.
Conseil de l’expert
Les études disponibles montrent que la luminosité extérieure peut légèrement moduler l’heure d’endormissement ou la durée nocturne dans certaines situations, tandis qu’une analyse plus large n’observe aucun impact (1–3). Ce contraste rappelle que l’influence de la lune sur le sommeil reste limitée et dépend surtout de l’environnement lumineux. Afin de préserver un repos plus stable, il est utile d'apaiser l’ambiance de la chambre, de diminuer les sources lumineuses avant le coucher et d’adopter un rythme plus doux en soirée. Ces ajustements aident à retrouver un équilibre quotidien plus constant.
En savoir plus

Pourquoi je n’arrive pas à dormir lors de la pleine lune ?

Pourquoi je n’arrive pas à dormir lors de la pleine lune ?
Pourquoi je n’arrive pas à dormir lors de la pleine lune ?

Pourquoi je n’arrive pas à dormir à la nouvelle lune ?

Pourquoi je n’arrive pas à dormir à la nouvelle lune ?
Pourquoi je n’arrive pas à dormir à la nouvelle lune ?
Les sources scientifiques actuellement disponibles ne rapportent aucun effet spécifique de la nouvelle lune sur le sommeil. Les difficultés rencontrées durant cette période reposent donc sur d’autres facteurs extérieurs ou personnels.

Qui est sensible à la pleine lune ?

Qui est sensible à la pleine lune ?
Qui est sensible à la pleine lune ?
Les observations restent variées : certaines populations présentent une modulation du sommeil autour des phases lumineuses (1,2), tandis qu’une étude globale n’en retrouve pas (3). Aucun profil précis ne se dégage. La lune a de l'influence sur le sommeil de certains et pas sur d'autres.

Insomnie et pleine lune : les chiffres confirment ?

Insomnie et pleine lune : les chiffres confirment ?
Insomnie et pleine lune : les chiffres confirment ?
Un article de Harvard Health de 2021 indique que les personnes prenaient entre 30 et 80 minutes de plus pour s’endormir et perdaient de 20 à 90 minutes de sommeil total dans la période précédant la pleine lune. En résumé : oui, on observe une influence de la lune sur le sommeil chiffrée dans certaines études, mais les effets ne sont pas uniformes selon les contextes, ce qui invite à la prudence dans l’interprétation.
Zoom sur notre rédactrice bien-être, Laura Almeras

Laura est rédactrice santé, beauté et lifestyle. Passionnée de voyages et de gastronomie, elle vous dévoile tous ses conseils nutrition pour allier plaisir et bien-être. À travers ses articles, elle a à coeur de vous proposer des informations riches de sens et des conseils concrets pour nourrir votre corps et votre esprit.
Bibliographie
1
Casiraghi L, Spies G, Munch M, et al. Synchronization of human sleep with the moon cycle under natural conditions. 2021
https://pmc.ncbi.nlm.nih.gov/articles/PMC7840136/
2
Burgess HJ, Baird B, Molina TA, et al. Lunar cycling in sleep and mood in individuals with bipolar disorder and healthy controls. 2022
https://pmc.ncbi.nlm.nih.gov/articles/PMC9760582/
3
Nguyen P. No mythical effect of moon cycles on sleep. 2024
https://pmc.ncbi.nlm.nih.gov/articles/PMC11646031/
4
Harvard Health, Moonlight may affect sleep cycles 2021
https://www.health.harvard.edu/staying-healthy/moonlight-may-affect-sleep-cycles




















