Quel déodorant choisir en cas de transpiration excessive ?
Jusqu'à 3% des individus souffriraient d’hypersudation localisée. Si vous faites partie des personnes touchées, cela signifie que vous transpirez plus que nécessaire sur certaines zones de votre corps, souvent au niveau des aisselles. Or, choisir un bon déodorant en cas de transpiration excessive est difficile... mais pas impossible. Suivez le guide de nos solutions naturelles prêtes à l'emploi comme à réaliser soi-même de A à Z.
Sommaire
Qu’est-ce que la transpiration excessive ?
On parle de transpiration excessive lorsque la production de sueur du corps excède ses besoins en matière de thermorégulation. C’est-à-dire que le corps transpire plus qu’il n’en a besoin pour se refroidir et conserver une température corporelle stable. Ce phénomène s’appelle aussi hypersudation ou hyperhidrose. Le plus souvent, il touche les aisselles, les pieds ou les mains. L’excès de transpiration peut également toucher l’intégralité du corps. Il s’agit dans ce cas d’une hyperhidrose généralisée.
Lorsque le flux de transpiration semble indomptable, le choix d’un déodorant est encore plus complexe que d'ordinaire. Il faut pouvoir tenir compte du niveau de transpiration et de l’intensité des inconforts (humidité, odeurs, gêne socioprofessionnelle etc.) pour trouver un produit véritablement adapté.
Pourquoi est-ce que je transpire beaucoup des aisselles ?
Avant toute chose, faisons état des causes de la transpiration excessive, a fortiori au niveau des aisselles.
La génétique : la plupart du temps, le phénomène de transpiration excessive commence dans l’enfance ou lors de la puberté. Il peut parfois se résorber de lui-même vers la quarantaine.
Les émotions fortes : elles déclenchent une réponse démesurée du corps face aux stimuli associés à la peur, au stress émotionnel, à l’anxiété, à l’excitation etc.
L’activité physique : la pratique d'activités sportives oblige le corps à augmenter son débit de transpiration pour réguler sa température, ce qui peut engendrer une sueur abondante, si ce n'est excessive.
La chaleur : en été, il n'est pas rare de se tourner un déodorant plus puissant car nous transpirons tous beaucoup plus qu’en hiver.
Les vêtements : les fibres synthétiques empêchent la peau de respirer et favorisent les phénomènes de macération, avec des auréoles qui apparaissent rapidement.
Divers facteurs liés à l’hygiène de vie : la consommation de plats épicés (piment) ou d’alcool, par exemple, peut provoquer une transpiration abondante et très odorante.
Les points évoqués ci-dessus sont surtout des facteurs aggravants. Il arrive toutefois que l’hypersudation ait une cause pathologique clairement identifiable. Par exemple : la ménopause et ses bouffées de chaleur, certains médicaments, l'hyperthyroïdie, la maladie de Parkinson, etc. En cas de doute, parlez-en à votre médecin.
Excès de transpiration : les signes qui doivent vous mettre la puce à l'oreille
La transpiration excessive s'accompagne d'un certains nombres de paramètres à ne pas négliger.
Vous mouillez rapidement vos vêtements : vous devez vous changer régulièrement au cours de la journée. Vos habits blancs jaunissent en très peu de temps.
Vous transpirez beaucoup de jour comme de nuit : vous avez tendance à tremper le matelas et le linge de lit. Vous lavez parfois vos draps plusieurs fois par semaine.
Vous souffrez de problèmes de peau : l’humidité permanente favorise le développement de l’intertrigo (inflammation localisée dans les plis de la peau) et de mycoses.
Vous êtes souvent incommodé par votre odeur corporelle : et c'est bien normal, en cas de transpiration excessive, les déodorants conventionnels ne suffisent pas toujours à fixer ou masquer les mauvaises odeurs.
Quel déodorant choisir quand on a une transpiration excessive ?
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Ce déodorant solide est efficace pendant 48 heures. Sa base d’huile de Coco, de zinc, de bicarbonate de soude et de terre de diatomée prévient les odeurs de transpiration et la sensation d’humidité avec une douceur optimale pour la peau des aisselles. Il est enrichi en huiles essentielles de Palmarosa, Menthe verte et Citron qui préviennent la prolifération bactérienne et laissent un parfum frais. Sa texture crémeuse pénètre rapidement la peau avec un fini délicatement poudré, sans film gras. Formule 100 % d’origine naturelle, vegan, sans alcool, certifiée BIO, fabriquée en Provence.
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Sans parfum, sans huile essentielle et sans alcool, ce déodorant naturel et BIO est une excellente option pour les peaux les plus exigeantes. Sa formule brevetée 100 % d’origine naturelle garantit une efficacité de 24 heures contre les mauvaises odeurs de transpiration. Elle comprend de la terre de diatomée (anti-humidité), du zinc ricinoléate (anti-odeurs) et de l’huile végétale de Coco (réputée antimicrobienne). Pour encore plus de douceur, elle est enrichie en Aloe vera, qui laisse la peau toute douce, et en huile végétale de Souchet, connue pour freiner la pousse des poils. Formule personnalisable avec nos actifs, fragrances et huiles essentielles. Vegan.
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Actif Complexe déodorant Farnesol - Lemonester
Cet actif déodorant est idéal pour contrer les effets désagréables d’une transpiration excessive. Il limite le développement des bactéries responsables des mauvaises odeurs. Sans sel d’aluminium, sans triclosan, sans paraben. Intégrez-le dans vos recettes de déodorant pour les aisselles, les pieds et les mains.
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Actif Bacti-Pur
Obtenu à partir d’un processus de biofermentation, cet ingrédient possède une efficacité prouvée sur les odeurs corporelles. Il offre une action longue durée, visible encore 72 heures après utilisation (in vitro). C’est également un excellent actif à utiliser dans vos soins du visage pour limiter l’excès de sébum si vous avez une peau mixte ou grasse.
Actif Pierre d'alun en poudre
La pierre d’Alun est un minerai translucide d’origine naturelle réputée pour ses propriétés astringentes et purifiantes. Sous sa forme solide, elle se suffit à elle-même pour réguler le débit de la transpiration, notamment sur les aisselles sensibles. Elle se présente ici sous forme d’une poudre facile à utiliser dans vos recettes de déodorant.
Quelle routine adopter pour mieux vivre avec l’hypersudation ?
Nos grands-mères connaissaient des plantes qui sauvent en cas de transpiration abondante. Leurs favorites étaient la Menthe, la Sauge sclarée, le Palmarosa et l’Hamamélis. Pour une utilisation plus facile, vous pouvez les employer sous la forme d’hydrolats. Voici un exemple de routine pour rafraîchir vos aisselles lorsque vos glandes sudoripares s’emballent.
1. Commencez par nettoyer vos aisselles si elles sont odorantes et trempées. Utilisez un simple gant de toilette avec de l’eau savonneuse. Le savon d’Alep 25 % suffit amplement. Frottez doucement, rincez abondamment, puis essuyez vos aisselles avec une serviette propre
2. Vaporisez un peu d’hydrolat sur vos aisselles. Choisissez par exemple de l’hydrolat de Menthe verte de Provence BIO. Très rafraîchissant, il est particulièrement indiqué pour ceux et celles qui souffrent d’hypersudation. Laissez sécher quelques minutes.
3. Désodorisez au naturel. Frottez une toute petite poignée de bicarbonate de soude sur vos aisselles. Incontournable pour lutter contre les mauvaises odeurs, cette poudre surdouée peut remplacer un déodorant en cas de transpiration excessive.
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Précautions d’usage
De manière générale : toujours faire un test de vos préparations dans le pli du coude 48 h avant la première utilisation, afin de détecter une éventuelle réaction. Respecter les dosages recommandés. Conserver vos produits hors de portée des enfants. Éviter tout contact avec les yeux.
Actif complexe déodorant Farnesol – Lemonester : Ne pas avaler. Ne pas appliquer pur sur la peau. Un composé contenu dans cet actif peut présenter un risque d’allergie chez certaines personnes sensibles lorsque l'actif est incorporé dans une composition cosmétique (selon le 7ème Amendement de la Directive Européenne relative aux produits cosmétiques (2003/15/CE)) : farnesol. Port de gants et de lunettes de protection recommandé lors de la manipulation. Dangereux. Respecter les précautions d'emploi. Peut provoquer une allergie cutanée.
Actif Bacti-Pur : Ne pas avaler. Bacti-Pur est non irritant, mais, comme avec tout produit très actif, certaines peaux peuvent y être sensibles. De plus, il contient du sorbate de potassium (conservateur), auquel certaines peaux peuvent également être sensibles. Pour les peaux très sensibles ou réactives, il est utile d'associer le Bacti-Pur à un actif apaisant, comme le Bisabolol ou l'Allantoïne. Si vous ressentez des irritations, arrêtez les applications.
Actif pierre d’Alun en poudre : Ne pas avaler, ne pas inhaler.
Bicarbonate de soude : Ne pas mélanger à des acides dans un contenant fermé (dégagement gazeux).
Le conseil de l’expert
Appliquer du déodorant en cas d’excès de transpiration est un coup de pouce appréciable pour affronter plus sereinement la journée. En parallèle, n’oubliez pas de maintenir une hygiène irréprochable sur toutes les zones de votre corps concernées par ce phénomène. Lavez-les régulièrement avec un produit doux adapté. Vous limiterez ainsi les risques de macération et toutes les complications bactériennes qui peuvent se greffer sur les problèmes de transpiration.
En savoir plus
Zoom sur notre rédactrice spécialisée, Hélène Betoux
Hélène Betoux est une journaliste beauté française spécialisée dans les médias du Web. Elle rédige quotidiennement des astuces, des conseils et des guides pour aider les consommatrices à bien choisir leurs produits de beauté. Proche de la cosmétique naturelle, biologique et "clean", elle a toujours un œil sur les tendances et les innovations du secteur, qu'elle aime analyser et partager.
Recettes associées
Bibliographie
1
A. Campanelli, D. Salomon. Hyperhidrose localisée : clinique et traitements. Rev Med Suisse, 2009, 5 : 870-5.
En ligne : https://www.revmed.ch/view/559203/4467281/RMS_idPAS_D_ISBN_pu2009-16s_sa02_art02.pdf
2
Hypersudation : symptômes, conséquences et causes. Ameli, 8 janvier 2024.
En ligne : https://www.ameli.fr/assure/sante/themes/hypersudation/definition-symptomes-causes-evolution
3
M. Buzzi. Hyperhidrose. Colloque des Hôpitaux Universitaires de Genève, 20 janvier 2016.
En ligne : https://www.hug.ch/sites/interhug/files/structures/medecine_communautaire_de_premier_recours_et_des_urgences/troublestranspiration.pdf
