Carence en Fer : quels sont les risques ?
La carence en Fer toucherait plus de 800 millions de personnes dans le monde selon l’Organisation Mondiale de la santé (OMS), ce qui fait d’elle la carence la plus répandue. Dans cet article, vous découvrirez le rôle de ce nutriment essentiel pour votre santé et les risques qu'entraîne l’anémie ferriprive. Nous vous détaillons également les causes possibles de carences en Fer et nous vous partageons les gestes à adopter pour les prévenir.
Sommaire
Qu'est-ce que le Fer et quel est son rôle pour votre santé ?
Le Fer est un oligo-élément indispensable au bon fonctionnement de votre organisme. Il y joue de nombreux rôles, notamment dans la production d’hémoglobine (cette protéine primordiale qui transporte l’oxygène dans votre sang depuis vos poumons jusqu’aux cellules de votre organisme), dans votre système immunitaire, dans la production d'énergie cellulaire (votre métabolisme énergétique), dans le bon fonctionnement cérébral, dans la synthèse de votre ADN ou encore dans votre équilibre émotionnel et votre santé mentale.
Il intervient donc dans de multiples facettes de votre santé physique et psychologique, c’est pourquoi nous vous recommandons de toujours maintenir un apport suffisant en Fer au quotidien.
Carence en Fer : quels sont les risques ?
Une carence en Fer comporte différents risques si elle n’est pas traitée.
En cas de simple baisse de vos réserves en Fer, le bon fonctionnement de votre organisme n'est pas encore atteint. La carence en Fer peut être mise en évidence facilement dans le cadre d’un bilan sanguin.
Lorsque l’insuffisance en Fer s'accroît, sans toutefois encore arriver au stade d'anémie, les signes cliniques de carence en Fer apparaissent: pâleur du visage, accélération du pouls, dyspnée (essoufflement anormal à l'effort minime) et enfin une fatigue générale. Des symptômes de dysthyroïdie peuvent également s'installer le plus souvent il s'agit d'hypothyroïdie).
Enfin, lors d’un stade avancé de carence en Fer, on parle alors d'anémie ferriprive qui correspond à un taux d’hémoglobine trop faible dans le sang et comprend des symptômes intensifiés: forte pâleur du visage, dyspnée et faiblesse intenses (physique, sportive, intellectuelle, professionnelle), fatigue chronique, baisse de la tension artérielle, frilosité, perte de poids, manque d’appétit, dysfonctionnement du système immunitaire avec épuisement des défenses et plus grande vulnérabilité aux infections microbiennes et virales, difficultés de concentration, troubles de l’humeur et déséquilibre émotionnel.
Enfin, au stade supérieur, une aménorrhée (arrêt des règles), des douleurs thoraciques et une insuffisance cardiaque peuvent s'installer.
Lors de la grossesse, l’anémie favorise les maladies, les fausses couches, les naissances prématurées et les petits poids de naissance.
Le nourrisson peut aussi facilement manquer de Fer si le lait maternel est trop pauvre en Fer ou si le lait maternisé n'en est pas supplémenté ; il peut alors être alors perturbé dans son sommeil, son équilibre nerveux et son développement global.
Carence en Fer : quelles sont ses causes ?
Quels sont les facteurs qui contribuent à un manque de Fer ?
Lorsque les réserves en Fer de l’organisme sont insuffisantes pour répondre à ses besoins normaux, on parle alors de carence en Fer. Les causes possibles de carences en Fer sont nombreuses, elles peuvent être liées à:
un apport en Fer insuffisant dans l’alimentation (dans le cadre d’une alimentation trop peu variée ou encore dans le contexte d’un régime trop restrictif par exemple)
une alimentation végétarienne ou végétalienne avec trop peu d’apports en Fer végétal
des pertes importantes de sang (en cas de menstruations abondantes ou de pertes de sang utérin en dehors des règles chez la femme, en cas de suite d'hémorragies diverses comme l'hémorragie par le nez, en cas de saignements gingivaux réguliers ou encore en cas d’hémorragie interne)
une pathologie chronique entraînant des pertes de sang (comme un ulcère gastrique qui peut impacter l’absorption du Fer au cours de la digestion par exemple)
un trouble gastro-intestinal de l'absorption comme la maladie coeliaque, les maladies inflammatoires de l’intestin (rectocolite ulcéro-hémorragique, maladie de Crohn), le syndrome de l’intestin irritable ou encore des polypes du côlon…
la grossesse ou l’allaitement (qui demandent des réserves en nutriments spécifiques et suffisantes)
certains médicaments (comme certains anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), les Inhibiteurs de la pompe à protons (IPP) ou encore les antiacides par exemple)
Carence en Fer : que manger et que faire pour les éviter ?
Pour prévenir les risques de carences, nous vous conseillons dans un premier temps de consulter régulièrement votre médecin (tous les 2 ou 3 ans si vous n’avez pas de symptômes ou de pathologie particulière) afin vérifier le statut en Fer de votre organisme dans le cadre d’un bilan sanguin.
Vous pouvez aussi adopter certains réflexes quotidiens pour prévenir les carences, voici nos conseils :
Adoptez autant que possible une alimentation variée, équilibrée et riche en Fer : en incluant une variété d'aliments riches en Fer dans votre alimentation, tels que la viande rouge, les abats, les poissons, les œufs, les légumes verts à feuilles, les oléagineux, ainsi que les céréales.
Optimisez l'absorption du Fer grâce à la vitamine C: pour faciliter l’absorption et l’assimilation du Fer non-héminique (le Fer provenant de sources végétales (comme les légumineuses, les légumes, les oléagineux…) dans l’organisme, nous vous conseillons d’associer les aliments riches en Fer avec des aliments riches en vitamine C, tels que les agrumes, les choux, les poivrons et les fruits rouges, le persil...
Évitez autant que possible les aliments qui interfèrent avec l'absorption du Fer : certains aliments comme le thé et le café (à cause des tanins et des polyphénols qu’ils contiennent) ainsi que les produits laitiers (à cause du Calcium), peuvent diminuer l'assimilation du Fer non-héminique par votre organisme. Nous vous conseillons, dans l’idéal, d’éviter de consommer ces boissons et de les remplacer si besoin par des infusions. Sinon, essayez d’espacer au maximum votre consommation de Fer de celle de ces boissons.
Surveillez vos besoins en Fer : vos besoins en Fer varient au cours de votre vie. Pensez à consulter régulièrement votre médecin afin qu’il vous prescrive un bilan sanguin permettant de vérifier vos taux de Fer, de déterminer vos besoins spécifiques et d’adapter vos apports alimentaires en conséquence.
Si besoin, complémenter-vous: en cas de carence en Fer, nous vous conseillons de toujours demander conseil à votre médecin afin d’obtenir les recommandations précises à suivre en fonction de votre taux d’anémie. Ce dernier pourra vous prescrire des suppléments de Fer adaptés, qu’ils soient médicamenteux ou plus naturels comme des compléments alimentaires.
En cas de carence légère en Fer, vous pouvez vous tourner vers une cure de Spiruline cette cyanobactérie particulièrement riche en protéines, en Fer et en vitamines. Elle est idéale pour combler en douceur votre carence tout en évitant les effets indésirables de certains compléments riches en Fer comme les nausées, vomissements ou crampes abdominales.
Zoom sur notre Spiruline de France BIO
Cultivée en France et compressée à froid sans additif, cette Spiruline BIO de haute qualité se distingue par sa richesse nutritionnelle et sa teneur exceptionnelle en phycocyanine. Elle est présentée sous forme de comprimés faciles à avaler pour une prise au quotidien comme complément alimentaire. Idéale en cas de fatigue passagère ou pour compléter les apports nutritionnels chez les végétariens, la Spiruline est également réputée pour ses bienfaits sur la beauté des cheveux. Une précieuse alliée vitalité et beauté !
Attention, nous vous déconseillons de vous complémenter sans avis médical. Un dosage inapproprié voire un surdosage peuvent être nuisibles pour votre organisme et causer d’importants problèmes de santé.
Adoptez autant que possible un rythme de vie sain et équilibré: Au-delà d’une alimentation équilibrée et riche en fer, nous vous conseillons d’adopter des habitudes de vie saines et variées afin d’éviter les risques de carences. Pensez à pratiquer une activité physique régulière, veillez à bénéficier d’un sommeil réparateur et à adopter des techniques de gestion du stress comme les exercices de respiration, la sophrologie, la méditation, le yoga …
Zoom sur notre rédactrice Naturopathe, Stéphanie Catrysse
Stéphanie Catrysse est naturopathe (certifiée par la FENA), praticienne en massage bien-être et drainage lymphatique et conseillère en développement personnel.
Passionnée de médecine douce, elle exerce avec une approche holistique de la santé.
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