Pourquoi et comment faire une cure de Vitamine D ?

Les nombreuses études menées sur la vitamine D rapportent qu’elle joue un rôle important dans la santé osseuse, l’immunité, l’humeur et qu'elle serait impliquée dans la santé cardiovasculaire. Avec la vitamine D, il s’agit de veiller à ne pas se trouver en déficit, ce qui est particulièrement fréquent les mois d’hiver.

Parmi les rôles les plus connus de la vitamine D, on trouve la prévention des maladies osseuses, comme le rachitisme chez l’enfant et l’ostéomalacie chez l’adulte. La vitamine D joue en effet un rôle essentiel dans l’absorption intestinale du calcium et du phosphore.

Des études suggèrent qu'un déficit en vitamine D serait également un facteur de risque de fractures, notamment de la hanche, chez les personnes âgées. Toutefois, une méta-analyse de 81 essais contrôlés randomisés a montré que la supplémentation en vitamine D ne permettait pas de prévenir les chutes, les fractures ou d’améliorer la densité osseuse. Le statut initial en vitamine D des participants -peu d'entre eux étaient en carence- pourrait en partie expliquer ces résultats, de même que la dose ou le mode d'administration de la vitamine D.

La vitamine D est capable de moduler le système immunitaire inné, notre première ligne de défense face aux infections et autres organismes pathogènes ainsi que le système immunitaire adaptatif, en ayant un impact direct sur l’activation des lymphocytes T. Plusieurs études mettent en avant une association entre un déficit en vitamine D et certaines maladies auto-immunes. Il existe de plus en plus de preuves selon lesquelles une supplémentation en vitamine D pourrait avoir un effet bénéfique chez des personnes atteintes de maladies auto-immunes.

Les études suggèrent également qu’avoir suffisamment de vitamine D aiderait notre organisme à se défendre contre les virus, notamment respiratoires. La supplémentation en vitamine D serait bénéfique pour améliorer la résistance aux infections respiratoires globales, en particulier lorsqu'elle est administrée quotidiennement.

De la même façon, les études montrent qu’une concentration sanguine plus faible en vitamine D augmente le risque d’infection des voies respiratoires en particulier chez les enfants qui sont généralement plus touchés par ce type d’infections. Une supplémentation en vitamine D dès la naissance permet d'ailleurs de retarder l’âge de la première infection respiratoire. L’association entre le statut en vitamine D et le COVID-19 a également été beaucoup étudiée. Des chercheurs ont regroupé les résultats de 27 méta-analyses et sont parvenus à la conclusion que les personnes ayant de faibles niveaux de vitamine D avaient un risque plus élevé d’infection au Covid-19, de faire une forme sévère et même d’en mourir par rapport à des personnes ayant un statut suffisant en vitamine D. Une supplémentation en vitamine D, après avoir contracté le virus, permettrait de réduire la sévérité de l’infection et le risque de mortalité grâce aux propriétés anti-inflammatoires et immunomodulatrices de la vitamine D.

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Selon les chercheurs, un déficit en vitamine D constituerait un facteur de risque de présenter des symptômes dépressifs. En effet, le manque de vitamine D nuirait à la disponibilité de certains neurotransmetteurs nécessaires au bien-être mental. Une méta-analyse de 18 essais contrôlés randomisés rapporte qu’une supplémentation en vitamine D pourrait aider à réduire les symptômes dépressifs. 

D’ailleurs des chercheurs pensent que le manque de vitamine D serait impliqué dans la dépression saisonnière qui apparait généralement en automne et en hiver lorsque les jours raccourcissent.

En effet, lorsqu’elle est irradiée par les rayons du soleil, notre peau synthétise de la vitamine D à partir du 7-déhydrocholestérol présent dans les kératinocytes. Il est également possible de trouver de la vitamine D dans certains aliments, les poissons gras par exemple, mais la supplémentation est généralement indispensable pour combler nos besoins pendant les mois d’hiver, lorsque nous nous exposons moins au soleil. L’apport principal en vitamine D provient de la peau : le régime n’y contribue qu’en petite quantité.

Le manque de vitamine D est fréquent dans la population générale et la majorité des personnes avec un déficit en vitamine D reste asymptomatique. Toutefois, un déficit chronique et/ou sévère en vitamine D peut conduire à certains symptômes : des douleurs osseuses, des douleurs articulaires et/ou musculaires, de la fatigue, des contractions musculaires[23].

D’autres signes peuvent vous indiquer que vous manquez peut-être de vitamine D. Par exemple, si vous tombez souvent malade, si votre peau est sèche ou encore si vous avez une baisse de moral, vous devriez peut-être vérifier votre statut en vitamine D auprès de votre médecin.

La vitamine D appelée calciférol existe sous deux formes : la vitamine D2 (ergocalciférol) et  la vitamine D3 (cholécalciférol). La vitamine D2 est produite par les végétaux et notamment les champignons lorsqu'ils sont soumis aux rayons UV du soleil. Quant au cholécalciférol, il est produit dans la peau à partir du 7-déhydrocholestérol lors de l’exposition aux rayons ultraviolets B. Dans le foie, la vitamine D est convertie en 25-hydroxyvitamine D (25(OH)D), une forme intermédiaire inactive qui sera ensuite convertie en forme active, la 1,25 hydroxy-vitamine D également appelée calcitriol.

Généralement, c’est pendant les mois d’hiver que le risque de déficit en vitamine D est le plus élevé. Même si l'on s'est exposé au soleil pendant l'été, les réserves de vitamine D sont épuisées en octobre-novembre. Faire une cure de vitamine D à ce moment là peut être indispensable pour combler un déficit et s’affranchir des risques associés.  En effet, les études laissent penser que le bénéfice de la supplémentation en vitamine D est réel lorsqu’il s’agit de combler un déficit. 

Certaines personnes sont plus à risque de présenter une carence en vitamine D. C’est le cas des personnes âgées, des femmes enceintes, des personnes en surpoids ou obèses, de celles qui ont la peau noire, des personnes qui vivent dans des régions peu ensoleillées ou qui ne s’exposent pas suffisamment au soleil.

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Pour déterminer votre statut en vitamine D, un dosage sérique de 25-hydroxyvitamine D peut être réalisé sur recommandation de votre professionnel de santé. Les recommandations quant au niveau suffisant de vitamine D diffèrent selon les effets bénéfiques considérés. Certains considèrent que 50 nmol/L est un niveau suffisant de vitamine D. Mais globalement, un taux sérique de 25-hydroxyvitamine D au moins égal à 75 nmol/L est considéré comme optimal.

Parmi les deux formes de vitamine D, il faut privilégier la vitamine D3, la forme la mieux assimilée par l'organisme. De plus, les études suggèrent qu'il est préférable de prendre un complément alimentaire de vitamine D quotidiennement sous forme de gouttes plutôt qu'une dose élevée généralement en ampoule une fois par mois ou tous les trois mois.

Généralement, il est conseillé de prendre de la vitamine D3 pendant toute la période hivernale, entre octobre et mars en France métropolitaine, pour pallier le manque d’exposition solaire et renforcer les défenses naturelles face aux virus hivernaux. Ensuite si vous vous exposez au soleil régulièrement, la vitamine D dont vous avez besoin sera synthétisée au niveau de la peau sous l'action des rayons solaires.

Comment utiliser le complément alimentaire Vitamines D3 vegan ?

Déposer le nombre de gouttes recommandées dans une cuillère à café, puis avaler.

Pour compter plus facilement les gouttes, nous conseillons d'incliner le flacon doucement au-dessus de la cuillère, puis le redresser immédiatement après chaque goutte pour stopper l'écoulement, et recommencer pour les gouttes suivantes Cela permet de verser l'huile goutte à goutte.

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