Au début de la phase lutéale, sous l’imprégnation de la progestérone :
la température corporelle augmente légèrement (0,2 à 0,5 degré) jusqu’à l’apparition des règles : c’est pour cela qu’on utilise cet indicateur pour déterminer si l’ovulation s’est produite, entre autres observations ;
la détente et le sommeil sont favorisés ;
les fringales sont également augmentées, et avec elles les envies de sucre.
Dans un second temps, la baisse progressive des taux d’oestrogènes a un gros impact sur notre état physique, c’est le fameux Syndrome Prémenstruel ou SPM :
la poitrine peut être gonflée et tendue, douloureuse ;
des maux de ventre peuvent apparaître ;
la rétention d’eau est plus susceptible de se produire, pouvant entraîner une prise de poids non-négligeable (1 à 2 kg) ;
les troubles du transit intestinal sont fréquents, en particulier les ballonnements ;
des maux du dos
dans certains cas, des nausées surviennent.
Comment sont les pertes pendant la phase lutéale ?
Pendant la phase lutéale, les pertes vaginales peuvent devenir plus épaisses et crémeuses en raison de l’augmentation de la progestérone. Contrairement à la phase ovulatoire, où les pertes sont plus abondantes et de consistance filante (comme du blanc d'œuf), les pertes en phase lutéale sont généralement moins abondantes et peuvent être de couleur blanche ou jaunâtre. Ces variations sont normales et reflètent les changements hormonaux au cours du cycle.
Les effets sur la peau
Pour ce qui est de la peau, la baisse des taux d’oestrogènes et la hausse des taux de progestérone posent problème. Parmi les désagréments les plus fréquents : teint terne, excès de sébum et multiplication des imperfections à l’approche des règles (boutons, points noirs, pores dilatés)... que les fringales de sucre et de gras ne font qu’amplifier. L’enjeu est donc de nettoyer et de réguler sans dessécher.