Focus sur la phase ovulatoire du cycle menstruel.
Il s’agit d’un pic d’intensité au cœur de ce processus de 28 jours : un ovaire, par l’intermédiaire du follicule devenu mûr au cours de la phase folliculaire, libère un ovocyte dans la trompe de Fallope entraînant l’ovulation.
Saisissez toutes les subtilités de cet événement et faites le tour des éventuelles perturbations qui peuvent l’entourer. Apprenez ensuite à soutenir cette phase avec les huiles essentielles et les ingrédients cosmétiques naturels en termes de manifestations physiques, émotionnelles et d’aspect de la peau.
La phase ovulatoire est censée intervenir entre J14 et J16, en moyenne. Elle débute par la montée de l’hormone lutéinisante (LH).
La phase ovulatoire : cycle ovarien
La LH stimule, au niveau d’un ovaire, la libération d’un ovule dans les 12h qui suivent ce pic hormonal environ. C’est d’ailleurs le principe des tests d’ovulation : on identifie le pic de LH dans les urines pour prédire une ovulation le jour qui suit, fenêtre de tir la plus à même d’entraîner une fécondation de l’ovule par un spermatozoïde.
Précision intéressante : les spermatozoïdes ayant la capacité de survivre plusieurs jours dans l’appareil génital féminin, la plupart des grossesses résultent en réalité de rapports sexuels ayant eu lieu peu avant l’ovulation. Contrairement à une idée reçue, il n’y a pas d’alternance entre les deux ovaires en termes d’ovulation : l’ovaire à l’origine de l’ovulation est déterminé de manière aléatoire.
Il existe par ailleurs des variations de la norme autour de cette phase ovulatoire :
Il est possible de ne pas ovuler tous les mois : on parle alors de cycle(s) anovulatoire(s). Si cela se produit régulièrement hors grossesse ou allaitement, il faudra consulter afin de s’assurer qu’on n’est pas en présence d’un syndrome des ovaires polykystiques (SOPK). En général, en cas de SOPK, le tableau clinique comporte d’autres signes : micro kystes ovariens nombreux, acné à l'âge adulte, troubles de la pilosité… Une hypothyroïdie ou l’approche de la ménopause peuvent également être à l’origine de troubles de l’ovulation.
On peut ovuler deux fois au cours d’un même cycle : dans ce cas, on libère 2 ovules distincts et l’on peut tomber enceinte de faux jumeaux.
En savoir plus sur la phase lutéale.
La phase ovulatoire : cycle utérin
À mesure que la date d’ovulation approche, les ovaires sécrètent de plus grandes quantités d’œstrogènes. Ces derniers sont responsables de l'épaississement de la paroi utérine la rendant favorable à une nidation si une fécondation a lieu. Simultanément, le col de l’utérus évolue. Il passe de l’état de rempart en étant ferme, clos et bas dans l’abdomen à mou, légèrement ouvert et un peu plus haut dans le but de favoriser la fécondation.
Au moment de l’ovulation, une douleur sourde au niveau du bas ventre peut apparaître pendant quelques heures. Elle est généralement présente du côté de l’ovaire concerné. La cause précise de cette douleur est encore inconnue : elle peut précéder ou suivre la rupture du follicule. Certaines personnes menstruées la ressentent à chaque cycle, d'autres seulement au cours de certains cycles et d’autres encore ne la connaîtront jamais.
Sont aussi couramment détectés sur le plan physique :
un “spotting” c’est-à-dire de légères pertes de sang que l’on ne peut pas confondre avec les menstruations ;
un gonflement plus ou moins sensible des seins en lien avec la hausse du niveau d’oestrogènes.
Enfin, la glaire cervicale, ces sécrétions vaginales influencées par la production d'oestrogènes, change elle aussi d’aspect. D’ordinaire crémeuse et blanchâtre, elle devient liquide et transparente pour favoriser le passage des spermatozoïdes au niveau du col de l’utérus.
Les taux élevés d’oestrogènes accompagnant la phase ovulatoire sont très favorables à l’aspect de la peau : ils boostent notamment la production de collagène. Éclatante, comme repulpée, la peau atteint son plus haut niveau de résistance et de réceptivité aux soins. C’est donc le meilleur moment pour la traiter en profondeur en fonction de ses problématiques à l’aide d’exfoliants puissants, de sérums ciblés et de masques hautement nutritifs ou équilibrants.
À savoir - Certaines peaux ont plutôt tendance à développer des imperfections au moment de l’ovulation (boutons, excès de sébum) dont on peut prendre soin au naturel.
Actif cosmétique AHA acides de fruits
Cet actif très puissant permet littéralement de “faire peau neuve". Grâce à leur effet sur le renouvellement cellulaire, les AHA sont utilisés comme actifs dans vos préparations pour lisser les rides, uniformiser et éclaircir le teint, estomper les taches pigmentaires et les irrégularités de la peau.
Sérum visage concentré acide glycolique 10% & AHA
Ce sérum à l’effet peeling élimine les cellules mortes et stimule le renouvellement cutané pour un teint éclatant et unifié. De texture gel non grasse, il est aussi enrichi en acide hyaluronique, aux vertus hydratantes et anti-rides, pour une peau repulpée.
Découvrir le sérum visage concentré acide glycolique 10% & AHA
Extrait de la ruche miel en poudre
Riche en sucres et en éléments nutritifs, le miel est un véritable booster d'hydratation. Proposé sous la forme d'une poudre, vous pouvez l'incorporer très facilement dans vos masques pour une peau hydratée, nourrie et protégée.
Qui dit pic d’hormones dit top de la forme…
On entre ici dans l’été du cycle menstruel avec un sentiment d’invincibilité et de l’amour à revendre ! C’est une phase d’épanouissement de la sexualité bien sûr : les enjeux de la fécondation ont un fort impact “instinctif” sur la libido. Mais ce n’est pas le seul désir qui grandit. Conformément à l’image traditionnelle de la mère qui protège, assiste et prend soin, l’ovulation - impulsion d’une maternité potentielle - rend plus empathique et met bien souvent la femme au service de l’autre.
Si cette phase rime plutôt avec gaieté et dynamisme, les huiles essentielles et actifs cosmétiques naturels, peu coûteux et d’utilisation simple, pourront être utilisés en soutien de cette force éclatante.
Optimisez votre phase folliculaire et rayonnez en libérant totalement votre joie et votre potentiel créatif !
Les huiles essentielles pour accompagner la phase ovulatoire du cycle
Huile essentielle de Camomille romaine
Riche en composés antalgiques connus pour leur effet pré-anesthésiant, elle est réputée pour aider à calmer la douleur.
À appliquer diluée dans une huile végétale sur le bas ventre en cas de crampes au moment de l’ovulation.
Huile essentielle de Néroli
Rendue célèbre à la fin du XVIIème siècle par la princesse de Néroli qui utilisait l’essence d’Orange amère comme parfum, cette huile a un pouvoir calmant efficace pour apaiser l’anxiété et les problèmes émotionnels et psychologiques. C’est une grande huile de la maternité et de la féminité au sens large. En verser quelques gouttes dans un support pour le bain (gel douche, sels de bain…) avant dispersion dans l’eau chaude.
Huile essentielle de rose de Damas
Reine des fleurs, symbole de l’amour et de la beauté, son parfum puissant et subtil est idéal pour harmoniser l’esprit et apaiser les troubles affectifs et émotionnels. Précieuse et relativement onéreuse, on peut l’associer à l’autres fleurs ou arômes pour bénéficier de ses bienfaits en diffusion sans en utiliser de trop grandes quantités : lilas blanc, violette, vanille…
Huile essentielle de géranium rosat d'Egypte
Cette huile à l’odeur florale relaxante et apaisante constitue un excellent équilibrant de la libido. À diluer dans un peu d’huile végétale avant de se faire offrir un massage par votre partenaire.
Hydrolat de romarin à verbénone
Grand régulateur endocrinien (axe cerveau-foie-ovaires), cet hydrolat est très bénéfique en cas de troubles de l’ovulation, en cure d’un mois à raison de 2 cuillères à soupe par jour. Il se prend dans un verre d’eau tiède le matin à jeun ou plus tard dans la journée, en dehors des repas. Il est également équilibrant des peaux acnéiques.
Avertissements
Les conseils donnés ici ne remplacent pas une consultation médicale, ils sont donnés en guise de complément de soin. Il y a toujours un risque d’allergie avec l’utilisation des huiles essentielles. Il est recommandé de tester les huiles essentielles et/ou les synergies conseillées au préalable, dans le pli du coude : déposer 1 goutte, observer pendant 20 minutes, puis s’il n’y a pas de réaction, en redéposer une autre goutte au bout de 20 minutes. Observer pendant 48h l’évolution. S’il n’y a pas d’apparition de rougeur, l’Huile Essentiel ou la synergie testée, peut être utilisée comme conseillé.