Terreurs nocturnes du bébé : comprendre et apaiser ces épisodes

Une terreur nocturne est un épisode de sommeil agité qui survient généralement en début de nuit. Le bébé ou jeune enfant peut se redresser dans son lit, crier, pleurer, avoir les yeux grands ouverts… tout en étant profondément endormi. Contrairement à un cauchemar, il ne se souvient de rien au réveil. Ces épisodes sont impressionnants à observer, mais ils sont en réalité bénins et passagers. Le plus souvent, l’enfant se rendort seul une fois la crise passée.

Il existe plusieurs facteurs pouvant favoriser l'apparition de terreurs nocturnes chez le tout-petit. Voici les causes principales de ce phénomène déroutant, mais courant :

Chez bébé, le système nerveux est encore en plein développement. Cela peut entraîner des transitions un peu chaotiques entre les différentes phases de sommeil, menant à des épisodes d'agitation. Au fil des mois, le cerveau de bébé apprend à mieux réguler ses cycles de sommeil, ce qui réduit généralement la fréquence des terreurs nocturnes.

Saviez-vous que les terreurs nocturnes surviennent le plus souvent pendant la phase de sommeil profond ? Si quelque chose dérange ce moment de repos intense (un bruit, une lumière, une température inconfortable…), cela peut déclencher une réaction brusque du corps sans que bébé se réveille vraiment.

Dans de nombreux cas, les terreurs nocturnes sont provoquées ou encore aggravées par un manque de sommeil. Un bébé trop fatigué peut avoir un sommeil plus agité. Les journées très chargées, les siestes écourtées ou les couchers trop tardifs peuvent donc contribuer à favoriser les terreurs nocturnes.

Même tout-petits, les bébés ressentent les tensions ou les changements autour d’eux. Un déménagement, l’arrivée d’un petit frère ou d'une petite soeur, ou même une ambiance familiale tendue peuvent perturber leur sérénité la nuit. Certains changements pouvant nous sembler anodins, comme un changement de lit, une nouvelle nounou ou même des vacances dans un lieu inconnu, peuvent entraîner un léger stress chez bébé et favoriser les terreurs nocturnes.

Lors d'une poussée dentaire, l'inconfort ressenti par bébé peut affecter la qualité de son sommeil et entraîner une augmentation des terreurs nocturnes. Observer les signes associés (gencives gonflées, joues rouges, température…) peut aider à faire le lien.

Voir son bébé en pleine terreur nocturne peut être déstabilisant, mais rassurez-vous, il existe des gestes simples pour l’accompagner et l’apaiser. Suivez le guide !

Pendant la crise, l’essentiel est de rester calme et présent, sans brusquer votre tout-petit. Voici quelques conseils faciles à appliquer au quotidien :

Installez une routine douce avant la nuit : un rituel apaisant comme un bain tiède, une lecture calme ou une berceuse favorise un endormissement serein.

Créez un environnement calme : tamisez les lumières, réduisez les bruits et évitez les stimulations fortes avant le coucher. Cela favorise un sommeil serein et peut aider à réduire les crises.

Restez près de lui : votre présence rassurante, même silencieuse, peut aider bébé à se sentir en sécurité pendant ces épisodes, même si vous avez l'impression qu'il vous repousse. 

Évitez de le réveiller : tenter de réveiller un bébé en pleine terreur nocturne peut aggraver la confusion et la panique. Gardez-le donc simplement contre vous et attendez patiemment que ça passe.

Nous l'avons vu, le meilleur remède contre les terreurs nocturnes reste le temps. En grandissant, le système nerveux de bébé se stabilise et les terreurs nocturnes disparaissent d'elles-mêmes. En attendant, il est possible d'accompagner son petit organisme avec des solutions naturelles, tout en douceur :

La plus grande précaution est de mise lors de l'utilisation de soins naturels pour les bébés et les jeunes enfants. Veillez à demander l'avis de votre pédiatre avant d'utiliser des hydrolats dans la routine bien-être de votre tout-petit. Si les problèmes de terreurs nocturnes persistent ou si vous avez le moindre doute sur l'état de santé de votre enfant, demandez conseil à votre professionnel de santé.