Indice glycémique : faut-il vraiment s’en inquiéter ?

Depuis plusieurs années, l’indice glycémique (IG) est devenu un critère phare pour choisir ses aliments. Et si sa réputation était allée trop loin ? L’IG renseigne sur la rapidité avec laquelle un aliment élève le taux de sucre sanguin, mais il ignore quantité, combinaison des aliments et état de santé. Pour la majorité des personnes en bonne santé, surveiller constamment l’IG peut vite devenir une obsession inutile. Voici pourquoi il faut relativiser son importance et replacer l’IG dans un cadre global plus pertinent.

Par Dimitri K
Publié le 27/07/2025Temps de lecture : 3 min.

Pourquoi l’IG séduit… et ses limites

Une mesure isolée qui simplifie à l’excès

L’IG est utile à titre indicatif, mais il ne suffit pas à évaluer un repas. Il oublie la quantité consommée, la teneur en fibres, en protéines et en lipides, ainsi que la manière dont on combine les aliments. Prendre un fruit à IG modéré au cours d’un repas équilibré n’aura pas le même impact qu’un aliment isolé à IG élevé.

L’individu au cœur du sujet

Chaque personne réagit différemment aux glucides. Une personne active ou musclée assimile mieux la même quantité de sucre qu’une personne sédentaire. L’IG moyen d’un produit n’informe pas sur la réponse glycémique individuelle. Les facteurs comme le microbiote, le stress ou le sommeil modèrent lourdement cette réponse.

Une perception souvent trop négative

On a vite fait de bannir tout aliment à IG élevé, mais cela peut déséquilibrer le plaisir alimentaire et créer des frustrations. Des produits comme la betterave ou certains pains sont accusés à tort. Dans une alimentation globale variée, ils peuvent s’intégrer sans altérer les bénéfices nutritionnels.

Prioriser l’équilibre alimentaire, pas l’IG au gramme

Le rôle des nutriments et des associations

Une assiette équilibrée associe protéines, lipides, glucides complexes, fibres et légumes colorés. Agrémenter un repas d’une source de lipides (huile végétale de melon de Kalahari, par exemple) ou d’oméga‑3 végétal aide à réguler la glycémie sans se focaliser sur l’IG d’un seul aliment.

L’importance de la quantité et du plaisir

Un petit plaisir sucré après le repas ne fera pas basculer votre équilibre si vous adoptez une alimentation globale adaptée. Manger une part de gâteau de temps en temps n’est pas dangereux si l’on compense par des légumes, une activité physique et une hydratation suffisante.

Compléments naturels utiles

Des solutions naturelles peuvent soutenir une nutrition équilibrée sans obsession de l’IG. Une capsule d’oméga‑3 au déjeuner favorise le fonctionnement cardiovasculaire. Une cure de magnésium aide à la relaxation et au métabolisme global. Enfin, une prise de vitamine D3 et de vitamine C contribue à un état général optimal et une meilleure tolérance glucidique.

Quand l’IG devient vraiment pertinent… et pourquoi rester zen

Pour les personnes sensibles ou malades

Les diabétiques ou les personnes en prédiabète ont intérêt à suivre l’IG et la charge glycémique. Dans ces cas, choisir céréales complètes ou pains au levain peut soutenir la régulation glycémiques. Mais cette vigilance concerne un public ciblé, pas la population générale.

Pour les sportifs et les phases spécifiques

Avant ou après un effort intense, un aliment à IG élevé peut être un atout, comme un fruit ou un pain blanc digeste. En revanche, le reste du temps, on revient à des choix alimentaires plus équilibrés et moins orientés IG.

Rester pragmatique pour rester libre

Prendre toute sa vie son IG sur le bout du couteau crée une forme de tyrannie alimentaire. C’est le contexte global, sommeil, stress, vie sociale, plaisir, qui conditionne le long terme. Se sécuriser autour d’une base équilibrée suffit à éviter les dérives.

Zoom sur notre rédacteur : Dimitri K

Dimitri s’intéresse depuis plusieurs années aux liens entre nature, santé et bien-être. En rédaction, il met un point d’honneur à rendre les sujets complexes accessibles, avec un goût prononcé pour les approches simples, naturelles et efficaces. Qu’il s’agisse de cosmétiques, d’alimentation ou de routines bien-être, il aime transmettre des conseils concrets et éclairés pour un quotidien plus sain.