Ces aliments qu'il faut éviter pendant l'allaitement : notre liste

L'allaitement est tout simplement le processus par lequel une mère nourrit son bébé avec son propre lait maternel, directement au sein ou par extraction puis via un biberon ou une autre méthode. Ce phénomène totalement naturel est évidemment très important pour le développement et la santé du bébé, notamment durant les premiers mois et années de sa vie. En effet, l'allaitement offre une gamme complète de nutriments essentiels, d'anticorps et de facteurs immunitaires nécessaires au nourrisson pour grandir sainement et se défendre contre les infections une fois qu'il sera plus grand. L'allaitement permet également un contact corps à corps entre la mère et l'enfant, qui joue un rôle important dans le lien émotionnel se créant entre les deux dès les premiers instants de la vie et ce, pour le restant de cette dernière.

L'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) recommande l'allaitement exclusif pendant les six premiers mois de la vie, suivi de l'introduction appropriée d'aliments complémentaires tout en poursuivant l'allaitement jusqu'à l'âge de deux ans ou plus. Cette pratique assure à l'enfant un départ optimal dans la vie, favorisant un développement sain à long terme.

Il faut garder en mémoire que l'allaitement est à la fois une pratique naturelle et un choix personnel fortement influencé par divers facteurs sociaux, économiques et individuels. Le soutien de la famille, des professionnels de santé et de la société est crucial pour encourager et faciliter l'allaitement maternel.

Pour faire profiter à bébé d'un allaitement optimal et sans danger, il existe une petite liste d'aliments qu'il vaut mieux éviter du côté de la mère. Puisque le lait maternel se compose notamment des nutriments ingérés par la mère lors de sa propre alimentation, il est préférable de veiller à garder une alimentation saine tout au long du processus d'allaitement. Cela inclut le fait de devoir laisser de côté certains aliments, notamment :

La caféine : La caféine se retrouve dans le café, le thé, les sodas, les boissons énergisantes et le chocolat. Elle peut rendre certains bébés irritables ou les empêcher de dormir correctement car le système de bébé met plus de temps à la traiter. Il est recommandé de limiter sa consommation à moins de 300 mg par jour, l'équivalent de deux à trois tasses de café.

L'alcool : Comme pour la femme enceinte, l'alcool est à proscrire. En effet, il peut passer dans le lait maternel et affecter le développement du bébé. Nous vous conseillons de l'éviter totalement durant la durée de l'allaitement. 

Les poissons à haute teneur en Mercure : Certains poissons, comme le requin, l'espadon, le maquereau roi ou le tilefish, contiennent de hauts niveaux de Mercure, qui peuvent affecter le système nerveux du bébé. Privilégiez des poissons à faible teneur en Mercure comme le saumon, les sardines ou le tilapia.

Les aliments épicés ou fortement aromatisés : Bien que la plupart des bébés ne soient pas dérangés par les aliments épicés consommés par leur mère, certains peuvent devenir irritables ou avoir des troubles digestifs... Il serait donc intéressant de noter la réaction de votre bébé et d'ajuster votre régime en conséquence.

Les produits laitiers : Certains nourrissons sont sensibles aux protéines du lait de vache présentes dans l'alimentation de leur mère. Si votre bébé présente des symptômes tels que des gaz excessifs, des difficultés d'endormissement, de l'irritabilité ou des éruptions cutanées, vous pourriez envisager de réduire votre consommation de produits laitiers, voire de l'arrêter complètement.

Les aliments allergènes : Les aliments représentant des allergènes courants (comme les cacahuètes, les œufs, le soja, le blé) peuvent parfois causer des réactions chez les nourrissons. Si des allergies alimentaires sont connues dans la famille, il est judicieux de les introduire prudemment dans votre régime et de surveiller tous les effets indésirables chez votre enfant. Pour des conseils personnalisés, nous vous rappelons combien il est important de faire appel à votre spécialiste de la santé.