Utilisée depuis des siècles en médecine traditionnelle chinoise, la berbérine est un alcaloïde d’origine végétale extrait notamment de l’épine-vinette (Berberis vulgaris). Aujourd’hui encore, cette molécule naturelle fait l’objet de nombreuses recherches, en particulier pour son rôle dans l’équilibre métabolique, notamment le contrôle de la glycémie et de la cholestérolémie, ainsi que le soutien des fonctions hépatiques. La berbérine est ainsi intégrée dans certains compléments alimentaires destinés à accompagner ces équilibres, en complément d’une hygiène de vie adaptée. Voici l’essentiel à savoir pour mieux comprendre son origine, ses usages et ses précautions d’emploi.
Contrôle du poids
Immunité • Tonus
Nettoyant • Exfoliant
La berbérine est une substance bioactive d’origine naturelle. Elle fait partie du groupe des alcaloïdes dérivés de l’isoquinoléine (alcaloïdes isoquinoléiques), et plus exactement de la tyrosine. Elle est naturellement présente dans certains végétaux, où elle se concentre dans les racines et les rhizomes. Elle présente une couleur jaune d’or intense qui lui a aussi valu d’être employée comme colorant. Dans vos compléments alimentaires, vous la retrouverez sous forme de sulfate ou de chlorhydrate.
Il est possible de la croiser sous l’appellation de « umbellatine » ou de « huangliansu » si vous vous promenez en Chine. Son emploi remonte en effet à une très longue tradition médicinale chinoise. Les bienfaits de la berbérine étaient déjà vantés en 3000 avant J.-C. et lui ont même permis de figurer dans le Shennong. Cet ouvrage est considéré comme le premier traité de phytothérapie au monde !
Bon à savoir : pilier de la pharmacopée asiatique, la berbérine a fait l’objet de nombreuses études scientifiques modernes. Elles semblent confirmer plusieurs de ses bienfaits santé et bien-être.
Pour accompagner une perte de poids saine
La berbérine est aujourd’hui étudiée pour son rôle dans le maintien d’un équilibre métabolique, notamment en ce qui concerne la glycémieet la cholestérolémie normales. En tant que complément alimentaire, elle n’a pas vocation à traiter ou corriger des déséquilibres, mais peut accompagner la régulation naturelle du métabolisme des sucres et des lipides, en complément d’une alimentation équilibrée et d’un mode de vie sain.
En contribuant à un meilleur contrôle de ces paramètres métaboliques, la berbérine peut ainsi s’inscrire dans une démarche globale de gestion du poids, sans se substituer aux mesures essentielles que sont l’alimentation adaptée, l’activité physique régulière et l’hygiène de vie.
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Pour soutenir l’équilibre intestinal
L’umbellatine fait l’objet d’études explorant son potentiel rôle dans l’équilibre du microbiote intestinal, notamment grâce à des activités antimicrobiennes observées in vitro. En contribuant à un environnement intestinal plus équilibré, elle pourrait participer indirectement au bon fonctionnement global de l’organisme, sachant que l’intestin joue un rôle central dans de nombreux mécanismes physiologiques.
Par ailleurs, certaines données suggèrent que l’umbellatine pourrait aider à moduler le transit intestinal, ce qui peut être intéressant en cas de selles liquides, et considérer une action protectrice sur la muqueuse intestinale, élément clé du confort digestif. Ces effets restent toutefois dépendants du contexte d’utilisation et doivent être envisagés dans le cadre d’une alimentation variée et équilibrée.
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Pour prévenir le vieillissement prématuré
Autre bienfait de la berbérine : elle possèderait des propriétés antioxydantes. Autrement dit, elle aiderait à neutraliser les radicaux libres impliqués dans le vieillissement prématuré de nos cellules, aussi appelé « stress oxydatif ». Elle pourrait donc être bienvenue en « cure » pour prévenir l’apparition de facteurs de dérèglement métabolique qui précipitent le vieillissement global. Elle contribuerait aussi à préserver la beauté de la peau et des cheveux tout limitant les signes de l’âge.
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D’après les données scientifiques disponibles à ce jour, les effets de la berbérine diffèrent selon les sphères physiologiques concernées et le niveau de validation réglementaire associé. Certaines actions sont reconnues dans le cadre des compléments alimentaires, tandis que d’autres reposent sur des observations issues d’études expérimentales ou cliniques préliminaires.
Bénéfique pour le système cardiovasculaire : La berbérine est reconnue pour contribuer au maintien d’une cholestérolémie normale, ce qui en fait l’un de ses usages les mieux documentés et les plus encadrés sur le plan réglementaire.
Bénéfique pour le système nerveux (données précliniques) : Des études expérimentales suggèrent que la berbérine pourrait interagir avec certains mécanismes neuronaux, notamment via des voies métaboliques et enzymatiques, sans que ces effets ne constituent à ce jour une allégation de santé autorisée.
Bénéfique pour le système immunitaire (hypothèses scientifiques) : Certaines publications évoquent une activité indirecte via le microbiote intestinal, mais ces résultats restent exploratoires et ne permettent pas de conclure à un effet direct ou revendicable sur l’immunité.
Bénéfique pour le système endocrinien (études en cours) : La berbérine fait l’objet de recherches portant sur son interaction avec le métabolisme glucidique et lipidique, cependant ces effets doivent être interprétés avec prudence dans le cadre d’un complément alimentaire, où elle est utilisée pour contribuer au maintien d’une glycémie normale.
Bon à savoir : malgré l’intérêt scientifique qu’elle suscite, la berbérine présente une faible biodisponibilité par voie orale, estimée à environ 1 %, ce qui explique le développement de formes améliorées ou d’associations visant à optimiser son absorption.
Si vous souhaitez profiter des bienfaits de la berbérine en « cure », deux solutions s’offrent à vous. Soit vous optez pour un complément alimentaire (gélules à base de berbérine d’origine végétale ou synthétisée en laboratoire, selon les produits), soit vous vous fournissez à la source en consommant des plantes qui en contiennent. Vous pouvez par exemple trouver de la teinture mère d’Épine-vinette ou des baies d’Épine-vinette séchées, pour ne citer qu’une plante parmi d'autres. Vous la retrouverez notamment :
Dans les Berbéridacées, comme l’Épine-vinette (Berberis vulgaris), le Mahonia à feuilles de houx (Berberis aquifolium) et Berberis aristata
Dans les Renonculacées, comme l’Hydraste du Canada (Hydrastis canadensis), la Coptide chinoise (Coptis japonica), la Coptis teeta, la Coptide trifoliée (Coptis trifolia), le Coscinium fenestratum et le Pigamon jaune (Thalictrum flavum)
Dans les Rutacées, comme l’Arbre à liège de l’Amour (Phellodendron amurense)
Dans les Ménispermacées, comme Tinospora sinensis et Jateorhiza palmata.
L’utilisation de la berbérine au quotidien nécessite une vigilance particulière. En effet, l’ANSES souligne que, en l’absence de données nouvelles suffisantes, la sécurité d’emploi de la berbérine ne peut actuellement être garantie, notamment dans le cadre d’une consommation régulière sous forme de complément alimentaire.
Pour cette raison, il est essentiel de se conformer strictement aux indications figurant sur l’étiquetage du produit, en respectant les dosages et les modalités de prise recommandés par le fabricant. Ces paramètres peuvent varier sensiblement selon la forme, la concentration et la formulation du complément.
Les données disponibles dans la littérature scientifique font état de doses variables étudiées selon les contextes d’usage et les populations, mais ces travaux ne permettent pas d’établir de recommandations générales applicables en toute sécurité à l’automédication. Les usages traditionnels ou les pratiques observées dans certains pays ne sauraient, à eux seuls, constituer une garantie d’innocuité.
Le bon réflexe : avant d’envisager une supplémentation en berbérine, demandez systématiquement l’avis d’un professionnel de santé, en particulier en cas de traitement médicamenteux, de pathologie chronique, de grossesse ou d’allaitement. Cette démarche permet d’évaluer la pertinence de l’usage et d’éviter tout risque potentiel lié à une consommation inadaptée.
Capteur de graisses BIO : pour accompagner le contrôle du poids. Formulé avec une poudre de Nopal BIO sélectionnée et brevetée, connue pour réduire l’absorption des graisses, réguler l’absorption du glucose et diminuer la sensation de faim. 2 à 3 gélules après les principaux repas (maximum : 6 gélules par jour), plusieurs « cures » possibles pendant l’année.
Extrait de Propolis BIO : pour contribuer au bien-être de la sphère buccale et digestive. Traditionnellement utilisée pour ses composés végétaux naturellement présents, la propolis est appréciée pour accompagner l’équilibre de la bouche et du tube digestif, notamment lors des changements de saison. Cet extrait est formulé sans alcool, sans sucre et sans conservateur. Facile à utiliser, il se consomme dilué dans de l’eau, dans un peu de miel ou directement en bouche. Posologie : 1 pipette de 1 mL par jour, de façon ponctuelle ou sur une courte période de 2 à 3 semaines.
Poudre de vitamine C optimisée : pour lutter contre le stress oxydatif. Associée à des bioflavonoïdes d’agrumes pour offrir une efficacité optimale sur le vieillissement prématuré, mais aussi la synthèse naturelle de collagène et la fatigue passagère. 1 à 2 cuillères doseuses de poudre par jour diluée dans une boisson, en prise continue pendant 1 à 3 mois.
Ma boisson tonique "minceur" au Thé matcha
une utilisation
1 cuillère à café
3 cuillères à café
Eau minérale
300 ml
Jus de citron
1/2 jus de citron
1
Fouettez les poudres dans un peu d’eau froide pour bien les disperser sans grumeaux, puis ajoutez le reste de l’eau et le jus de citron, mélangez et boire immédiatement.
A déguster chaque matin au petit déjeuner.
Crème anti-rondeurs Caféine et Bellis
Huile de Bellis (macérât huileux)
15 g
Huile de Chaulmoogra
3 g
Cire émulsifiante n°2
5 g
Phase B
Eau minérale
62 g
Extrait de Lierre BIO
10 g
Actif Caféine naturelle
0.5 g
Phase C
Actif concentré anti-capitons
2 g
2 pelles de 5 ml
Phase B
Eau minérale
62 ml
3 cuillères DASH
Phase C
Conseil
Les cuillères et les pelles complètes sont arasées : pour cela, passez une spatule ou une lame de couteau sur la cuillère ou la pelle pour éliminer l'excès de produit.
1
Transférez la phase A (macérât de bellis + huile végétale de chaulmoogra + cire émulsifiante n°2) dans un bol.
2
Dans un autre bol, transférez la phase B (eau minérale + extrait concentré de lierre + caféine naturelle).
3
Faites chauffer séparément au bain-marie les deux phases A et B à 75°C/80°C.
4
Lorsque les deux phases sont à la même température et que la caféine est totelement solubilisée, versez lentement la phase B dans la phase A sans cesser d'agiter vigoureusement pendant environ 3 minutes. Le mélange blanchit et s'homogénéise.
5
Mettez le bol dans un fond d’eau froide et continuez d’agiter jusqu’au refroidissement complet.
6
Ajoutez enfin la phase C (le reste des ingrédients) en mélangeant entre chaque ajout.
7
Arrêtez l'agitation puis transférez la préparation dans votre pot.
Nota : le pH de cette préparation est de 6,0-7,0.
Stockez votre pot à l'abri de la chaleur.
* Conservation : bien conservé et fabriqué dans des conditions d'hygiène optimales, votre produit pourra se conserver au moins 1 mois.
L’utilisation de la berbérine est déconseillée aux femmes enceintes, les composés de la famille des alcaloïdes étant susceptibles d’augmenter les contractions utérines. De même, l’OMS déconseille la consommation de certaines plantes naturellement riches en berbérine (Berberis vulgaris, Coptis chinensis et Hydrastis canadensis) aux femmes enceintes ainsi qu’aux femmes allaitantes. Il est également déconseillé pour les enfants, les personnes diabétiques, et présentant des troubles hépatiques ou cardiaques. Enfin, attention aux interactions médicamenteuses.
Les compléments alimentaires ne se substituent pas à une alimentation variée et équilibrée et à un mode de vie sain. Ils ne peuvent pas non plus remplacer un traitement médical prescrit par votre médecin. Consultez systématiquement un professionnel de santé avant d’envisager une « cure » de berbérine. Respectez les dosages recommandés. Soyez particulièrement vigilante si vous êtes déjà sous traitement médical : des interactions médicamenteuses sont possibles. Demandez conseil à votre médecin traitant.
Soyez attentif à la qualité du complément alimentaire à la berbérine que vous choisissez. Dans la mesure du possible, privilégiez les produits fabriqués en France. Vérifiez aussi les informations présentes sur l’étiquetage et la présence éventuelle de labels reconnus (à ne pas confondre avec les pratiques d'auto labellisation, qui n’ont aucune valeur et peuvent nous induire en erreur).
Est-ce que la berbérine fait maigrir ?
La berbérine ne fait pas maigrir à proprement parler. Elle peut néanmoins être intéressante pour accompagner un régime amincissant, en complément d’une alimentation et d’une hygiène de vie adaptées. Elle propose en effet divers bénéfices sur le métabolisme lipidique, ce qui pourrait favoriser une baisse des taux de triglycérides, du cholestérol et une perte de poids.
Quels sont les effets secondaires de la berbérine ?
Si vous prenez de la berbérine, vous pouvez ressentir des effets indésirables tels que des inconforts gastro-intestinaux (diarrhée, constipation, crampes abdominales, nausées). Il peut aussi arriver que cet alcaloïde soit impliqué dans l’apparition de maux de tête et d’une hypoglycémie. Dans la plupart des cas, la baisse de la dose journalière semble suffire à diminuer l’intensité des effets secondaires. Faites-vous aider en demandant conseil à un professionnel de santé.
Hélène Betoux est une journaliste beauté française spécialisée dans les médias du Web. Elle rédige quotidiennement des astuces, des conseils et des guides pour aider les consommatrices à bien choisir leurs produits de beauté. Proche de la cosmétique naturelle, biologique et "clean", elle a toujours un œil sur les tendances et les innovations du secteur, qu'elle aime analyser et partager.
1
Avis de l’ANSES relatif à « la sécurité d’utilisation de plantes contenant de la berbérine dans la composition des compléments alimentaires »
Saisine 2018-SA-0095, 1er août 2019.
2
B. Lacroix, « La berbérine : une alternative aux traitements pharmacologiques »
in La lettre de l’Institut Européen de Physionutrition et de Phytothérapie, n° 32.
3
Ai X et al. « Berberine : A Review of its Pharmacokinetics Properties and Therapeutic Potentials in Diverse Vascular Diseases »
in Front Pharmacol. 2021 Nov 3;12:762654.
4
Berberine is a novel cholesterol-lowering drug working through a unique mechanism distinct from statins
Kong W. et al., Nature Medicine, 2004.
5
Berberine: new perspectives for old remedies
Tillhon M. et al., Biochemical Pharmacology, 2012.
6
Pharmacokinetic studies of berberine and its metabolites
Feng X. et al., Journal of Ethnopharmacology, 2015.
