Découvrez comment l'aromathérapie familiale peut accompagner l'asthme avec notre guide exclusif. Plongez dans un univers d'huiles essentielles bienfaisantes pour une meilleure qualité de vie au quotidien.
Pour soulager les symptômes de l'asthme et faciliter la respiration, certaines huiles essentielles peuvent être bénéfiques. Il est cependant crucial de les choisir avec précaution, en évitant celles qui pourraient déclencher une crise. Voici quelques-unes des huiles essentielles les plus recommandées pour aider à gérer l'asthme :
L'huile essentielle de Camomille Romaine
Anti-inflammatoire et antispasmodique, la camomille réduit l'inflammation des voies respiratoires et calme les spasmes bronchiques. Son action apaisante et relaxante favorise la détente des muscles bronchiques et facilite la respiration. Aussi anti-allergique, elle aide à atténuer les réactions allergiques qui peuvent déclencher une crise d'asthme.
L'huile essentielle de Tanaisie Annuelle
Anti-inflammatoire, la Tanaisie Annuelle diminue l'inflammation des voies respiratoires et soulage les douleurs thoraciques associées à l'asthme. Antispasmodique, elle détend aussi les muscles bronchiques et aide à prévenir les crises d'asthme. Enfin, son action décongestionnante favorise le dégagement des voies respiratoires obstruées et améliore la respiration.
L'huile essentielle d'Hysope Couchée
Expectorante et mucolytique, l'Hysope couchée favorise l'élimination des sécrétions bronchiques et dégage les voies respiratoires. Antispasmodique, elle détend les muscles bronchiques et réduit les spasmes respiratoires. Egalement immunomodulatrice, elle renforce les défenses immunitaires et aide à prévenir les infections respiratoires qui peuvent aggraver l'asthme.
L'huile essentielle de Khella
Bronchodilatatrice, la Khella dilate les bronches et améliore le flux d'air vers les poumons, facilitant ainsi la respiration. Antispasmodique, elle prévient les contractions des muscles bronchiques et réduit les crises d'asthme. Son action anti-inflammatoire diminue l'inflammation des voies respiratoires et soulage les symptômes de l'asthme.
Ces huiles essentielles peuvent être utilisées individuellement ou en synergie, selon les besoins et les préférences de chacun. Il est recommandé de les diffuser dans l'air, de les inhaler directement ou de les appliquer diluées sur la poitrine et le haut du dos pour une action optimale. Il est également conseillé de consulter un professionnel de santé avant toute utilisation, surtout en cas de traitement médical en cours ou de conditions médicales préexistantes.
L’asthme est une maladie qui débute souvent dans l’enfance. Si la pathologie asthmatique n’est pas du ressort de la phytothérapie par le risque vital qu’elle sous entend, les huiles essentielles apportent un complément de valeur aux malades, dès la petite enfance. Elles permettent d’améliorer l’efficacité du traitement allopathique et d’envisager un changement du terrain au fil des semaines de traitement.
L’incidence de la pathologie asthmatique augmente dans nos pays industrialisés : pollutions atmosphériques, industrielles, désodorisants d’intérieur de synthèse, allergies fréquentes aux acariens et aux poils d’animaux, logements trop bien isolés et peu aérés, mais aussi facteurs émotionnels avec l’inquiétude sociale grandissante. Les origines de l’asthme sont variées et ses expressions également. Asthme sécrétoire en relation avec un encombrement bronchique infectieux, asthme allergique dont la crise se déclenche par réaction immunitaire excessive face à certains allergènes, ou encore asthme nerveux plus en relation avec le stress et une mauvaise gestion des émotions. L’allopathie, quelque soit la cause, se cantonne à traiter le symptôme, avec des médicaments bronchodilatateurs qui stoppent la crise, et à maîtriser l’inflammation de l’arbre pulmonaire par de la cortisone inhalée. Celle-ci a révolutionné le traitement de l’asthme qui maintenant n’est plus une maladie réellement grave, elle minimise les effets secondaires de la cortisone prise par voie générale. La perspective d’amélioration est cependant minime. Les traitements sont longs et les sujets restent très fragiles par rapport à leur environnement.
Les poumons sont les organes principaux de la respiration, ils permettent l’oxygénation du sang par l’air inspiré. Respirer à pleins poumons, c’est donc bien apporter l’oxygène nécessaire à l’organisme. C’est accueillir pleinement la vie et les évènements qui se présentent. Les poumons sont richement vascularisés et innervés, et sont commandés à la fois par le système nerveux autonome - qui commande automatiquement la respiration - mais aussi par le système nerveux volontaire puisque l’individu peut aussi intervenir sur cette fonction consciemment. C’est la seule fonction organique vitale qui obéit à la double commande. Cela permet d’ailleurs de mieux prendre conscience des défauts de la respiration automatique par les techniques de méditation ou de sophrologie. L’intégrité de cette interface est en rapport directement avec la qualité de l’air inspiré. Ces orifices naturels sont en permanence ouverts vers l’extérieur et doivent assurer la défense de l’organisme par rapport aux températures froides, aux poussières, polluants, tabac, virus, bactéries qui sont évacués par les mucus et la toux. D’un point de vue énergétique, d’après les principes de médecine chinoise, le poumon est aussi l’organe qui a en charge l’émotion de la tristesse et de la mélancolie et, lorsque celles-ci sont excessives, elles l’épuisent et le rendent plus fragile.
Les huiles essentielles restent à manipuler avec précautions chez les sujets asthmatiques. En effet, les huiles essentielles les plus fluidifiantes sont déconseillées car susceptibles de déclencher une crise. Ainsi, Ravintsare, Eucalyptus globulus ou radié, Romarin ou Myrte à cinéole, mais encore Inule odorante, seront à éviter. Mais lorsqu’elles sont bien choisies, elles donnent des perspectives pour améliorer les problèmes allergiques, renforcer l’immunité et être plus résistant aux attaques externes, notamment d’origine infectieuse. Pour espérer redresser le terrain et espacer de mieux en mieux les crises, on cherche à élaborer des synergies complètes qui pourront être efficaces sur différents aspects de la pathologie : l’infection, l’inflammation, l’allergie et l’immunité, les sécrétions mais aussi la dilatation des bronches et des bronchioles ainsi que la capacité respiratoire. On se dirigera donc préférentiellement vers des huiles essentielles antibiotiques et imunomodulantes (comme Palmarosa, Tea tree, Thym à thujanol, Bois de Hô…), elles permettront d’éviter la surinfection bronchique. Quant aux huiles essentielles antispastiques (Estragon, Petit grain bigarade), elles éloigneront le risque de crise paroxystique d’étouffement, typique de l’asthme.
L’huile essentielle de Camomille romaine ou de Tanaisie annuelle diminuera progressivement le niveau inflammatoire pulmonaire. L’huile essentielle de Khella aux propriétés bronchodilatatrices est une incontournable du traitement de l’asthme pour enrayer ou prévenir la crise. La nature nous offre également des huiles essentielles particulièrement recommandées dans la pathologie asthmatique, à savoir celles d’Hysope couchée et de Pin de Patagonie. La première est une excellente mucolytique et antiasthmatique à la fois mettant à l’abri d’un effet rebond de l’effet fluidifiant et la deuxième est une antispasmodique, calmante relaxante et décontracturante tout en étant régulatrice nerveuse. Cette dernière assure donc une efficacité à deux niveaux. L’arbre pulmonaire est plus détendu et l’aspect nerveux sera soutenu activement dans le bon sens. Il est donc important aussi de bien respirer la synergie utilisée en friction du thorax et du haut du dos, pour que l’action sur le système nerveux soit optimale. La voie olfactive étant effectivement la voie la plus adaptée pour agir sur les nerfs et les émotions. D’autre part, pour une efficacité optimale, il est recommandé d’associer à la voie cutanée et olfactive une troisième voie d’administration, la voie rectale, particulièrement efficace pour traiter toutes les pathologies pulmonaires et ORL.
Pour minimiser le risque de crise, il est nécessaire d’éliminer tous les composants allergènes dans l’environnement des sujets asthmatiques. Il existe pour cela des huiles essentielles qui mènent la vie dure aux petites bêtes qui s’installent dans les literies, les moquettes, les couettes ou encore les canapés. Il suffit de se munir d’un flacon spray de 1 litre et d’y mélanger dans un litre d'eau les huiles essentielles suivantes :
Litsée citronnée : 60 gouttes
Cannelle de Chine : 40 gouttes
Clou de Girofle : 20 gouttes
Du fait de la non miscibilité des huiles essentielles et de l’eau, il sera nécessaire de bien agiter le flacon avant et pendant l’utilisation. On vaporisera une fois par jour pendant une semaine l’environnement à nettoyer, puis ensuite on renouvellera une fois par mois.
L’aromathérapie est une discipline qui nécessite de la précision. L’huile essentielle d’Hysope ne veut rien dire en soi et peut même, par manque de précision, amener des accidents graves. En effet, le traitement de l’asthme requiert l’huile essentielle d’Hysope officinale couchée (Hyssopus officinalis var decumbens). Cette huile essentielle est une incontournable pour le sujet asthmatique. Propriétés expectorantes, anticatarrhales, antivirales, c’est une excellente antiasthmatique de surcroît, recommandées sans risque à partir de 3 mois. Ces propriétés psychoactives rassurantes et apaisantes sont associées à une fragrance très agréable. Par contre, il existe une autre huile essentielle d’Hysope venant d’une sous espèce différente, Hysope officinale officinale, Hyssopus officinalis ssp officinalis. Cette dernière est une huile essentielle neurotoxique et abortive, très chargée en molécules cétoniques, strictement contre indiquée chez l’enfant.
Aude Maillard, praticienne et diplômée en aromathérapie scientifique, réflexologie plantaire et olfactothérapie, elle approche les huiles essentielles de façon très complète, alliant visions scientifique et énergétique. C’est une passionnée des huiles essentielles, avide de transmettre son savoir. Aude Maillard anime aujourd’hui des ateliers d’Aromathérapie chez Aroma-Zone et est également à votre disposition pour des consultations personnalisées.