Explorez notre sélection automnale d'huiles essentielles pour une saison harmonieuse et revitalisante. Découvrez des mélanges exclusifs et des astuces pour cultiver bien-être et équilibre en cette période de transition. Plongez dans un univers parfumé et découvrez comment enrichir votre routine de soins naturellement.
Après l’explosion de chaleur, d’activité, mais aussi de partage et de joie qui s’est opérée pendant l’été, l’automne est une période de transition et de baisse de régime, souvent inconfortable pour l’organisme et le psychisme. Rentrée scolaire, reprise du rythme de travail, diminution de la durée d’ensoleillement amènent souvent des coups de déprime. D’un point de vue énergétique, l’énergie yang, qui nous porte tout l’été et qui amène la chaleur, l’extériorisation et le mouvement, entame sa descente pour laisser progressivement la place à son énergie complémentaire yin, en plénitude en hiver tournée vers l’intériorité et le froid.
Les huiles essentielles peuvent apporter un soutien vivifiant à l’organisme en cette saison souvent triste, et constituent un palliatif efficace au manque de soleil et au repli sur soi.
L’automne, comme le printemps, fait place à des mouvements naturels de fluides et d’énergie. La nature nous le montre très bien dès le mois d’août : les belles nuances de vert s’estompent pour tendre vers des teintes orangées cuivrées, la densité végétale diminue progressivement, le silence gagne petit à petit la nature, les feuillages tombent, les dernières fleurs se fanent, et l’ensemble retourne vers la terre, la source, le yin. L’organisme est à l’image de la nature, après les échauffements et transpirations de l’été, le corps physique se rétracte, la peau gorgée de soleil a tendance à se flétrir et se ternir, les pertes d’eau déminéralisent progressivement l’organisme, les cheveux tombent et les coups de fatigue se font ressentir. Si le psychisme est fragile, la déprime guette.
Récolter, engranger, affiner et organiser correspondent à l’énergie du métal, le principe énergétique chinois de l’automne. Relié au poumon, au gros intestin, mais aussi à la peau et aux muqueuses (les interfaces), celui-ci fait l’éloge du mouvement vers l’intérieur, vers la clarté, la justesse et l’essentiel. Cette descente vers la matrice calme l’effervescence de l’été, rassemble et invite à un centrage profond sur soi-même. Plus l’être s’allège du « non utile », plus le centrage est solide et trouve sa justesse. C’est donc le moment de l’épuration et de l’élimination, les différentes voies de circulation et d’évacuation sont sollicitées, tant d’ailleurs sur le corps physique que sur la sphère subtile émotionnelle, c’est aussi la période des remises en question et des décisions importantes.
Ainsi, les huiles essentielles stimulantes des émonctoires (les portes de sorties de l’organisme) à savoir pour les principaux le foie, les reins, et le gros intestin, sont utiles par voie interne pour favoriser le processus naturel automnal de détoxification. Les légumes racines de saison (céleri rave, topinambour, carotte…) contribuent au besoin accru de calorie, et s’inscrivent aussi, de par leur nature souterraine et leur propriété sur l’épuration des intestins, dans la nécessité du moment. Huiles essentielles de Menthe poivrée, Basilic tropical, Livèche et Céleri, sans oublier un grand dépuratif hépatique comme l’huile essentielle de Citron sont entre autres les points forts aromatiques de la saison, à consommer en cure pendant 3 semaines comme conseillé dans la formule.
Si les arbres nous dévoilent leur intimité, l’Homme se prépare aussi à un face à face intérieur. En plus de ces mouvements énergétiques, l’organe qui renouvelle sa charge dès l’automne est le poumon. Outre sa fonction respiratoire, cet organe est aussi le siège de la tristesse. Le poumon gère, selon l’esprit chinois, « l’intermédiaire entre l’organisme et l’extérieur » et à ce titre contrôle l’équilibre énergétique de toutes les interfaces comme la peau, les muqueuses, les sinus. La sécheresse de la saison automnale est un élément du climat qui agresse l’ensemble de ces interfaces et favorise le déséquilibre énergétique du principe du métal . Celui-ci se manifestera par une tendance à la rupture avec le monde extérieur : repli sur soi, tristesse, ennui voire dépression, mais aussi (dans la matière) rhinites, toux, , asthme, chute de cheveux, ou encore problèmes de peau et fatigue chronique.
Les huiles essentielles, de par leur nature vibrationnelle, peuvent soutenir ce déséquilibre énergétique du poumon et, de par leur nature informationnelle, s’adressent directement au psychisme et permettent de mieux gérer les pensées et les émotions négatives. Ainsi, l’huile essentielle de Ravintsare, grande protectrice immunitaire et respiratoire, relance l’activité pulmonaire et même ORL d’un point de vue organique et physiologique. Quant à l’huile essentielle d’Angélique, elle apporte une information puissante de calme intérieur, de profondeur chaude et bienveillante. Sa fragrance racinaire semble connue depuis toujours et soulève les plus lointains souvenirs d’enfance. Elle soutient donc favorablement le mouvement du moment, apporte centrage sur soi et son histoire, en toute certitude et confiance, et favorise ainsi un esprit serein et juste, propice au choix et la prise de décision.
Les odeurs, quelles que soient leurs origines, influencent de manière évidente les pensées et le comportement. Pour l’illustrer, le « doudou » du bébé est le vecteur olfactif de la maison et de la sécurité affective, qui apporte instantanément calme, confiance et bien-être. Par le nerf olfactif, l’information odorante est véhiculée jusqu’au cerveau, au niveau du système limbique, qui se trouve être le siège des émotions. D’une manière évidente, les huiles essentielles sont donc d’excellents actifs sur le psychisme et travaillent sur la sphère émotionnelle. Leur nature aromatique leur octroie en plus des propriétés pharmacologiques de dimension thérapeutique. Les odeurs d’agrumes, très appréciées par les enfants, sont d’une manière générale très bénéfiques sur les émotions négatives et tristes. Bergamote, Citron, Pamplemousse et Orange douce apportent des ambiances gaies, légères, propices à la détente et au rire. Elles sont d’ailleurs vivement recommandées en diffusion atmosphérique pour égayer les esprits. Elles peuvent aussi être apportées au moment d’une pause douceur dans le bain. À raison de 3 à 4 gouttes d’essence d’agrumes et de 3 à 4 gouttes d’huile essentielle de Ravintsare (pour réharmoniser le système nerveux et soutenir l’immunité) déposées sur une poignée de gros sel, le bain devient un moment de revitalisation psychique et physique.
S’il est normal qu’une petite centaine de cheveux tombe d’une manière naturelle et physiologique quotidiennement, l’automne est une période qui amène des bouleversements métaboliques et énergétiques profonds qui peuvent augmenter de manière significative ce phénomène. Le capital cheveu est normalement établi pour assurer une belle chevelure jusqu’à 120 ans. En effet, chaque bulbe peut redonner environ 25 repousses. Et un cheveu a une durée de vie moyenne de 4 à 5 ans. Et pourtant, rares sont les personnes âgées qui ne présentent pas des signes visibles d‘alopécie. L’aromathérapie nous offre des possibilités de soutenir ce capital cheveu et de mieux se prémunir contre les agressions quotidiennes ou saisonnières. En ralentissant la chute, c’est non seulement le capital cheveu qui est soutenu, mais aussi la santé globale du cheveu. L’huile essentielle de Cyprès de Provence, celle de Nard de l’Himalaya, mais aussi de Citron entre autres améliorent l’irrigation des bulbes et des follicules, favorisent les échanges de nutriments et de vitamines, assainissent si besoin l’état du cuir chevelu, et participent ainsi à la beauté et la santé du cheveu. Ces huiles essentielles sont à utiliser en cure de 8 semaines, au moment des intersaisons, en automne et au printemps. Mélangez une goutte de chaque huile essentielle dans votre dose habituelle de shampooing. Faites mousser en prenant bien soin de masser le cuir chevelu en le décollant pour accélérer la micro-circulation et laisser poser quelques minutes à raison de deux à trois fois par semaine.