Et si le relâchement cutané commençait bien avant les rides ? La réponse se joue dans la qualité du derme
Et si le relâchement cutané commençait bien avant les rides ? Une idée qui dérange, mais qui reflète la réalité de la peau : la perte de fermeté ne débute pas à 40 ans… mais parfois dès 25-30 ans, discrète, silencieuse, presque imperceptible.
Anti-âge • Raffermissant
Hydratant • Anti-âge
Raffermissant • Anti-âge
Parce que les premières rides ne sont que la partie visible de l’iceberg, comprendre ce qui se passe dans le derme change tout. C’est ici, dans cette couche profonde, que se joue l’avenir de la fermeté et du rebond de la peau.
Quand la fermeté se joue en profondeur
Avant même que les rides n’apparaissent, le derme - cette couche intermédiaire entre l’épiderme et l’hypoderme - commence à perdre en qualité. C’est un tissu vivant, riche en collagène, en élastine et en acide hyaluronique. Ce trio assure le maintien, la densité et la résistance de la peau.
Le problème ? Dès la vingtaine, la production de collagène ralentit, l’élastine devient plus rigide et les fibres qui soutiennent l’architecture cutanée se désorganisent petit à petit. Résultat : une peau qui “tient” moins bien, même si elle n’affiche pas encore la moindre ride.
C’est ici que le relâchement commence réellement : pas en surface, mais dans cette charpente invisible où tout se joue.
Les facteurs qui grignotent la fermeté
On parle souvent du vieillissement naturel, mais en réalité, une grande partie du relâchement est accélérée par notre mode de vie :
L’exposition solaire - même modérée - fragilise le collagène, rendant les fibres plus cassantes
Le stress chronique augmente la production de cortisol, qui ralentit le renouvellement cutané
Le manque de sommeil
Une alimentation pauvre en antioxydants
La pollution
La déshydratation chronique…
Ce sont autant de micro-agressions quotidiennes qui abîment silencieusement le derme.
À cela s'ajoute la génétique, qui détermine la rapidité avec laquelle nos réserves de collagène s'épuisent. Certaines peaux gardent longtemps un derme dense ; d’autres voient leur fermeté diminuer plus tôt, indépendamment des rides.
Comment préserver la qualité du derme ?
Protéger et renforcer le derme est possible, et même indispensable si l’on veut retarder le relâchement visible. La photoprotection reste la première ligne de défense : elle préserve 80 % de la qualité du collagène.
Ensuite, miser sur des actifs pro-derme permet de soutenir les fibres structurelles. La vitamine C stimule la synthèse du collagène. Les peptides agissent comme des messagers pour encourager la peau à se réparer. Le rétinol et ses dérivés améliorent la densité dermique avec une efficacité remarquable.
Enfin, l'hydratation - interne et externe - soutient la matrice extracellulaire, tandis qu’une alimentation riche en antioxydants limite l’inflammation silencieuse qui accélère le vieillissement tissulaire.
Le relâchement n’est pas une fatalité. Comprendre le rôle du derme, c’est reprendre de l’avance sur le temps.
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Zoom sur notre rédactrice : May Gransart
May GRANSART, rédactrice depuis près de 20 ans pour différents médias et grands groupes, elle est spécialisée dans les domaines de la beauté, de la santé… Et de la parentalité ! Maman d’une petite fille, elle veille de près à la formulation des produits qu’elle choisit pour toute la famille, sans faire de compromis ni sur la sensorialité ni sur les fragrances !
