Attention : l’Ashwagandha n’est peut-être pas faite pour vous (voici pourquoi)

Plébiscitée dans les médecines douces et omniprésente sur les réseaux sociaux, l’Ashwagandha a largement dépassé le cadre de l’Ayurveda pour s’inviter dans nos routines bien-être. Présentée comme une alliée face au stress, à la fatigue ou en cas de moral en berne, cette plante adaptogène suscite un réel engouement. Pourtant, malgré ses atouts potentiels, elle n’est pas adaptée à tout le monde. Certains y trouveront un véritable soutien, quand d’autres devront l’aborder avec davantage de précaution. Avant d’entamer une cure, mieux vaut donc savoir à qui l’Ashwagandha peut être utile… et dans quels cas il est préférable de l’éviter.

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Quel rôle l’Ashwagandha occupe-t-elle dans la tradition ayurvédique ?

L’Ashwagandha (Withania somnifera) est une plante de la famille des solanacées. Dans l’Ayurvéda, sa racine, une fois séchée puis réduite en poudre, est utilisée depuis des siècles. Elle fait partie des plantes dites « rasayana », une catégorie traditionnellement associée au maintien de la vitalité, de l’endurance et de l’équilibre global du corps et de l’esprit. 

Au-delà de son usage traditionnel, ses composés naturels ont suscité un intérêt scientifique. Plusieurs travaux cherchent à mieux comprendre leurs effets potentiels : certains se penchent sur ses propriétés antioxydantes, d’autres examinent son rôle possible lors de périodes de fatigue ou de tension mentale, ou encore ses interactions avec certains marqueurs physiologiques. Ces pistes d’étude restent encore incomplètes, parfois divergentes, et doivent être interprétées avec prudence.

Pour toutes ces raisons, l’Ashwagandha s’utilise de manière progressive, comme tout actif végétal concentré. Il est recommandé de commencer par de faibles dosages, de respecter une durée limitée, et d’adopter une approche mesurée afin d’évaluer au mieux sa tolérance et son intérêt selon ses besoins.

Dans quels cas l’Ashwagandha est-elle déconseillée ?

Même naturel, un actif végétal peut ne pas convenir à tous. L’Ashwagandha fait partie de ceux qui demandent une attention particulière dans certaines situations.

Femmes enceintes et allaitantes

L’Ashwagandha est déconseillée durant la grossesse et l’allaitement par mesure de précaution, en l’absence de données suffisantes sur sa sécurité lors de ces périodes.

Personnes souffrant d’hyperthyroïdie

L’Ashwagandha peut influencer le fonctionnement de la thyroïde. En cas d’hyperthyroïdie ou de traitement lié à la fonction thyroïdienne, son usage est déconseillé.

Personnes sous traitement médicamenteux

Parce qu’elle peut interagir avec certains traitements (notamment sédatifs ou anxiolytiques), l’Ashwagandha doit être évitée sans avis médical si l’on suit une médication régulière.

Sensibilité digestive

Chez certaines personnes, elle peut provoquer un inconfort digestif, comme des ballonnements ou une sensibilité accrue. Cette prudence concerne particulièrement les personnes souffrant d’ulcères ou de troubles digestifs chroniques.

Allergie aux solanacées

Appartenant à la famille des solanacées (tomate, aubergine, pomme de terre…), l’Ashwagandha est déconseillée en cas d’allergie connue à cette famille botanique.

Maladies auto-immunes

Par précaution, certaines sources recommandent d’éviter l’Ashwagandha en cas de pathologies auto-immunes, sauf avis professionnel, en raison de son action potentielle sur le système immunitaire.

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Usage interne ou externe : quelles précautions avec l’Ashwagandha ?

L’essentiel des précautions liées à l’Ashwagandha concerne l’usage interne, notamment en complément alimentaire. C’est dans ce cadre que peuvent se poser des questions d’interactions (thyroïde, traitements, pathologies particulières) ou de contre-indications (grossesse, allaitement, maladies auto-immunes).

Pour l’usage externe, les précautions sont plus limitées :

  • l’application cutanée (macérât, huile, préparation cosmétique) est en général bien tolérée.

  • les interactions médicamenteuses ne concernent pas l’usage externe.

  • en cas d’allergie connue aux solanacées, une vigilance reste nécessaire.

  • les peaux très réactives peuvent avoir intérêt à réaliser un test préalable.

En résumé, les principales précautions concernent surtout l’ingestion. L’usage externe présente moins de contraintes, mais demande malgré tout une certaine vigilance en cas d’allergie ou de sensibilité particulière.

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Zoom sur notre rédactrice spécialisée, Laetitia de Rosa

Consultante en communication éditoriale, Laetitia est spécialisée dans la création de contenus beauté et bien-être. Passionnée par la cosmétique naturelle, elle accompagne des marques engagées qui partagent sa vision d'une beauté authentique et responsable. Toujours à l'affût des dernières nouveautés, elle aime décrypter les tendances et innovations du secteur.

Bibliographie

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