L’immunité reflète la capacité à discerner le soi du non-soi (le toxique).De son bon fonctionnement dépend notre état de santé général, puisque le monde environnant est un ensemble d’éléments potentiellement dangereux pour le corps physique. Virus, bactéries, champignons, parasites, polluants phytosanitaires, métaux lourds, sont autant d’agressions toxiques pour l’organisme, qui aura plus ou moins la capacité de s’en protéger.
Le fonctionnement de ce système vital peut s’altérer de différentes manières. Il peut s’emballer, et être à l’origine de phénomènes allergiques, au travers desquels l’organisme réagit de manière excessive à son environnement. Il peut aussi se dérégler et perdre sa capacité de discernement ; l’émergence des maladies auto-immunes pour lesquelles l’organisme s’autodétruit (alzheimer, polyarthrite rhumatoïde, sclérose en plaque, lupus…) en est le reflet. Dans certains cas, il peut aussi montrer des signes de faiblesse en laissant l’organisme désemparé face aux agressions extérieures, comme les mycoses chroniques, les infections bactériennes à répétition (rhinites, sinusites, cystites…). Manifestement, l’équilibre est subtil et fragile, car soumis à de multiples influences et à de rudes épreuves. Mauvaise alimentation et excès de sucres rapides et de laitages (ils entretiennent un niveau inflammatoire important, augmentent la perméabilité de l’intestin grêle et épuisent le système immunitaire), mauvaise qualité du sommeil (la nuit est le temps de recharge nécessaire), émotions refoulées, stress chronique (épuise les surrénales), manque d’activité physique… sont autant d’éléments devenus trop systématiques dans le quotidien. En plus d’une aide curative, il paraît donc important d’apporter une aide préventive à ce vaste système pour espérer éloigner la menace des pathologies en rapport avec l’immunité et à fortiori aussi celle de la maladie cancéreuse.
La nature est douée d’une intelligence supérieure qu’il est bon de nous rappeler quelques fois pour nous mettre en confiance. Les essences aromatiques que nous offre dame nature ont un avenir dans le domaine de l’infectiologie et de l’immunité particulièrement prometteur. Une plante, qui est par nature immobile et donc vulnérable de par son incapacité à fuir en cas d’attaque par un prédateur (agression climatique, parasites, insectes ou animaux nuisibles), est pourtant douée d’un système de protection adapté et efficace pour lui assurer sa survie. Certains végétaux ont été dotés d’un certain talent, celui de synthétiser des molécules aromatiques. Ces molécules ont pour fonction première de protéger la plante et de la tenir à l’abri de toute violabilité, elles ont en quelque sorte un rôle immunitaire au sens originel du terme. Cette quintessence est restituée à l’Homme d’une manière authentique au travers des huiles essentielles.
Plus particulièrement, le Ciste ladanifère fournit une huile essentielle des plus pointues sur le système immunitaire. Elle travaille sur le sang de par une propriété bien connue, son efficacité hémostatique, et elle a la particularité de réguler et recaler l’immunité et d’accompagner les épisodes infectieux aigus (maladie éruptive, CMV, mononucléose, …) d’une « manière éducative ». En effet, lors d’une primo infection virale (ou bactérienne), l’organisme s’immunise en élaborant des cellules spécifiquement adaptées pour exterminer l’agent pathogène en question. Une cure d’huile essentielle de Ciste ladanifère par voie interne apporte un soutien qualitatif et quantitatif puissant à la synthèse des anticorps. Dans le cadre de maladies auto-immunes pour lesquelles la discrimination du soi et du non-soi est complètement faussée, et où le soi s’est laissé envahir laissant place à l’autodestruction, elle aide aussi à redresser le terrain, tout au moins à le stabiliser.
La nature n’est pas avare, elle nous offre bien des trésors. Notamment des huiles essentielles faciles à utiliser du fait de leur bonne tolérance cutanée et hépatique, et qui travaillent à la fois sur l’agent pathogène et sur l’immunité. En effet, certaines ont à la fois un large spectre antibactérien, de puissantes propriétés antivirales et même antifongiques (contre le candida) associées. Elles soutiennent aussi en parallèle activement la synthèse des anticorps responsables de la défense des muqueuses (IgA). Il y en a une en particulier qui rassemble toutes ces propriétés, celle de Palmarosa. Sa fragrance douce de rose plait particulièrement aux enfants, elle accompagne les pathologies ORL de l’enfance ou des adultes d’une manière agréable et efficace, et sans risque toxique. Elle fait donc bien souvent partie d’une synergie à visée immunitaire ou bien curative des pathologies infectieuses.
Il y a une plante qui porte le nom d’une des principales glandes de l’immunité chez l’Homme : le thym, thymus vulgaris. Il serait dommage de ne pas voir en cela un clin d'oeil de la nature. Le thymus se situe au milieu du thorax, à l’endroit que l’on désigne lorsque l’on se désigne, ce même endroit sur lequel Tarzan tape en même temps qu’il pousse son cri de reconnaissance. Cette glande en rapport avec l’identité, garde une grande part de mystère de par ses fonctions « d’éducation thymique » pour les anticorps qui, sans un passage par le thymus, ne sont pas efficaces. Mystérieuse aussi du fait de son fonctionnement en pleine activité pendant l’enfance, et qui se met en veille à l’âge adulte pour se réveiller à l’âge sénior. Au sein du genre botanique Thymus, on rencontre de multiples espèces biochimiques différentes. Chacune de ces huiles essentielles de thym (voir encadré sur les chémotypes) a un potentiel anti-infectieux et immunomodulant puissant. Il est particulièrement recommandé d’avoir recours à l’une ou l’autre lorsque l’organisme est assiégé par une infection. Le choix sera fonction de la nature de l’infection, mais aussi de l’âge du sujet, puisqu’il n’est pas possible d’utiliser le thym à thymol ni le thym saturéoïdes (phénols dermocaustiques et hépatotoxiques) chez l’enfant.
L’aromathérapie est une discipline qui soulève des peurs de par les risques toxiques qu’elle peut présenter. Pour s’en affranchir, il est important d’avoir un minimum de connaissances en la matière et d’avoir un mettre mot : la précision. En phytothérapie, on parle volontiers de tisane de romarin, de thym ou de sauge, la provenance ou la sous-espèce de la plante n’est pas un élément qui influence l’activité thérapeutique finale. Par contre, en aromathérapie, les actifs thérapeutiques sont des concentrés aromatiques obtenus par distillation de la plante. Leur nature, leurs proportions, sont influencées d’une manière très sensible par le biotope du végétal (altitude, climat, ensoleillement, sol, …). Ainsi, un thym pourra fournir des biochimies aromatiques différentes selon son lieu de culture.
Thujanol (antibiotique, antiviral, immunomodulant)? Linalol ? Thymol ou Saturéoïdes (anti-infectieux hors pair)? Géraniol (antifongique et antibactérienne)? Autant de races biochimiques différentes appelées chémotypes qu’il est nécessaire de préciser, car il en découle différentes propriétés, qualités vibrationnelles et donc différentes indications thérapeutiques et risques toxiques. Le thym à linalol, à la différence du thymol ou du saturéoïdes, est très bien toléré sur la peau, son activité phare porte bien sur l’immunité ; il est aussi antibiotique, antivirale, antifongique et même antiparasitaire. Il opère une garde rapprochée de l’organisme. Ses propriétés olfactives parlent aussi à la sphère émotionnelle, elles sauront parler à l’enfant blessé, l’aider à retrouver sa propre identité quand celle-ci aura été meurtrie pendant l’enfance.
Il existe une molécule aromatique particulièrement répandue dans bon nombre d’huiles essentielles, c’est celle de cinéole, aussi appelé eucalyptol. Cet oxyde aromatique, présents par exemple dans les huiles essentielles d’eucalyptus radié, ravintsare, romarin à cinéole, myrte verte, … confère des propriétés mucolytiques, expectorantes et particulièrement immunomostimulantes. Plus exactement, le terme le plus approprié est immunomodulante. Parce qu’en effet, d’un organisme à un autre, les effets ne sont pas forcément à la stimulation mais quelques fois à la modération ou tout au moins à la réharmonisation de l’ensemble des populations d’anticorps. Les huiles essentielles sont d’ailleurs la plupart du temps dans ce sens de la régulation, lorsqu’elles travaillent sur les grands systèmes (nerveux, cardiovasculaire, digestif, …) . Si certaines d’entre elles tonifient et que d’autres calment, il y en a toujours dans le juste milieu pour ramener l’équilibre et l’harmonie. Entre autres, le ravintsare est doué de ces propriétés sur le système immunitaire mais aussi nerveux. Elle propose donc un véritable recadrage de l’organisme car le système nerveux étant le chef d’orchestre du corps tout entier, il est important de rétablir ou d’assurer un bon équilibre nerveux pour espérer avoir une bonne immunité.
La vaccination reste obligatoire pour certaines pathologies (diphtérie, choléra, tétanos, polyomyiélite) ou vivement conseillée pour certains sujets ou certaines situations : rougeole, oreillons, rubéole, fièvre jaune, hépatite ou méningite, ... L’aromathérapie peut être présente dans ces moments d’éducation immunitaire pour qu’ils se déroulent dans les meilleures conditions possibles. Soutien hépatique (éliminer les toxines contenues dans le vaccin), soutien immunitaire, soutien du tonus général sont possibles avec une synergie aromatique bien choisie (voir la formules de l'expert : synergie "avant-vaccin").
Praticienne et diplômée en aromathérapie scientifique, réflexologie plantaire et olfactothérapie, Aude Maillard a une approche très complète des huiles essentielles, à la fois scientifique et énergétique. C’est aussi et avant tout une passionnée des huiles essentielles avide de transmettre son savoir. Aude Maillard anime aujourd’hui des ateliers d’Aromathérapie Aroma-Zone et est également à votre disposition pour des consultations personnalisées : pour davantage d’informations, connectez-vous sur www.aude-maillard.fr