Envie de sucré ou déshydratation cachée ? Apprenez à décoder les vrais besoins de votre corps

Le centre de régulation de la soif se situe dans l’hypothalamus, la même zone qui régit aussi la faim, le stress et les émotions. Cette partie du cerveau interprète ainsi certaines hormones comme la ghréline, stimulant l’appétit, ou la vasopressine, régulant la rétention d’eau. 

Comprendre comment mieux reconnaitre la sensation de satiété.

Un corps se trouvant en situation de déshydratation peut alors activer les circuits cérébraux de la faim. Dans ces moments-là, le cerveau est susceptible d’envoyer un signal d’alerte, que l’on interprète à tort comme une envie de manger, tandis que le besoin réel est hydrique. Cette confusion est d’autant plus fréquente en période de chaleur, après un effort ou lorsque l’on ne boit pas suffisamment.

Même si les signaux de soif et de faim sont distincts, notre mode de vie actuel ne facilite pas leur différenciation. La tendance à grignoter régulièrement, la présence constante de nourriture à portée de main ou encore le manque d’attention aux signaux corporels entrainent une réponse fréquente à la moindre gêne par une prise alimentaire. Par ailleurs, la consommation de certaines boissons sucrées, comme les sodas ou jus industriels, n’apporte pas une hydratation suffisante. Le corps reste alors en léger déficit et continue d'envoyer des signaux ambigus.

Une légère déshydratation se caractérise par une sensation de bouche sèche, des urines foncées, une fatigue passagère, des difficultés de concentration ou des maux de tête. Ces symptômes vous permettront de conclure que l’eau est prioritaire.

Avant de céder à l’envie de grignoter, pensez à boire un grand verre d’eau et patientez une dizaine de minutes. Si l’envie disparaît, votre corps avait probablement besoin de se réhydrater. Si vous avez toujours faim, autorisez-vous un encas léger afin d’éduquer vos sensations et votre corps progressivement. Ne négligez pas la faim dite émotionnelle, souvent soudaine et centrée sur un aliment spécifique, pouvant trahir un besoin compensatoire.