Faire son compost : un geste green, bon pour vous et pour la planète

Le compost représente un processus naturel de décomposition des matières organiques par l’action de microorganismes, d’insectes et de champignons. 

Sa richesse provient d’un juste équilibre entre matières vertes et matières brunes. Les matières vertes, humides et riches en azote, sont composées de restes de légumes, de marc de café et d’épluchures. Les matières brunes, sèches et riches en carbone, comprennent les feuilles mortes, le papier, le carton ou la sciure de bois. Idéalement, réalisez votre compost en y déposant autant de matières vertes que de brunes, en alternant les couches. Ce juste équilibre permettra d’éviter les mauvaises odeurs comme de faciliter le processus de décomposition.

Prenez également soin de remuer régulièrement votre compost, hebdomadairement ou toutes les deux semaines, afin de maintenir une bonne circulation de l’air. Enfin, le compost ne doit être ni trop sec, ni trop détrempé. Ajoutez des déchets humides ou un peu d’eau s’il souffre de sécheresse ; et ajoutez du carton sec ou des feuilles mortes s’il vous semble trop mouillé.

Découvrez comment composter vos déchets du quotidien et nourrir vos plantes.

Si vous disposez d’un jardin, vous pourrez tout simplement déposer votre compost sous forme d’un tas, directement sur le sol. Une méthode simple, naturelle et économique. Elle sera toutefois plus lente, peu esthétique et susceptible d’attirer les animaux. 

Un composteur en bac permettra de conserver la chaleur, et donc d’accélérer le processus, mais aussi de protéger des nuisibles. Vous pourrez le fabriquer vous-même à l’aide de palettes ou utiliser un conteneur, fermé mais aéré, en bois, en plastique ou en métal. Veillez à ce que le composteur soit en contact avec la terre afin que les insectes et microorganismes puissent y accéder.

Sur une terrasse, munissez-vous d’un composteur de balcon, au format compact, fermé, comprenant souvent un bac de récupération du « thé de compost » utilisé comme engrais liquide.

Vous pourrez acquérir un lombricomposteur vous permettant d’obtenir votre engrais plus rapidement que les composteurs d’extérieur classiques. Ces bacs n’étant pas en contact direct avec la terre, on y ajoute des vers afin qu’ils effectuent le travail de décomposition. Prenez soin que le gel ne s’y infiltre pas, sachant que la température à l’intérieur du compost sera toujours quelques degrés plus élevée que celle de l’air. Le vermicompostage est aussi adapté à l’intérieur.

Dans votre cuisine, le composteur bokashi représente une excellente solution. Il fonctionne par anaérobie, c’est-à-dire sans oxygène, grâce à un activateur composé de microorganismes, de mélasse et de son de blé. Ce type de compostage convient particulièrement aux citadins préférant éviter l’utilisation de vers. Il est aussi sans odeurs et le processus de décomposition est plus rapide.

Grâce au compostage, vos déchets se transforment en un terreau vivant et fertile, prêt à l’emploi en quelques mois. À vous les récoltes généreuses, les plantes débordantes de vitalité et la satisfaction d’avoir réduit votre impact écologique : un geste du quotidien aussi utile que gratifiant.