L’alopécie androgénétique chez la femme est un phénomène complexe, multifactoriel, qui n’est pas encore complétement élucidé.
Si elle est principalement causée par la prédisposition décrite précédemment, la génétique ne fait pas tout. Nous le savons aujourd’hui, notre programme génétique est modulable. Un même gène peut s’exprimer de manière très différente d’un individu à l’autre du fait de facteurs dits épigénétiques. Ces facteurs, principalement environnementaux et comportementaux, peuvent favoriser l’expression d’un gène ou au contraire le contraindre au silence.
En ce qui concerne l’AAG, des facteurs épigénétiques spécifiques ont pu être identifiés comme le stress oxydatif, l'inflammation et les facteurs de style de vie tels que le tabagisme, l'alcoolisme et l'obésité. Et bonne nouvelle, sur ces facteurs, nous avons la main !
De plus, d’autres hormones vont pouvoir influencer l’évolution de l’alopécie androgénétique chez la femme comme les œstrogènes, protectrices des androgènes au niveau capillaire, ou encore les hormones thyroïdiennes et l’insuline.Pourtant, ces hormones sont bien trop souvent ignorées dans la prise en charge de la problématique, alors que leur régulation peut avoir un impact décisif sur l’évolution de la chute.