L’angine correspond à une inflammation des amygdales, petites structures situées de part et d’autre de la gorge et appartenant au système immunitaire. Ces organes jouent un rôle de première ligne dans la défense de l’organisme : ils interceptent les micro-organismes qui pénètrent par la bouche ou le nez et déclenchent, si nécessaire, une réponse immunitaire. Lors d’une angine, cette fonction protectrice s’accompagne d’une réaction inflammatoire : les tissus se gonflent, deviennent sensibles et signalent l’activité du système de défense.
On distingue généralement deux grands types d’angine selon leur origine : les formes virales, les plus courantes, et les formes bactériennes. Cette classification se complète par une distinction plus visuelle, souvent utilisée en pratique : l’angine dite “rouge”, où les amygdales apparaissent très inflammées, et l’angine “blanche”, caractérisée par la présence de dépôts blanchâtres. Dans tous les cas, il s’agit d’un phénomène localisé au niveau du système respiratoire supérieur.