Inès Leonarduzzi, la Joie Engagée

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L’expertise de Inès
Bonjour, je suis Inès Leonarduzzi. Socio-environnementaliste, j’ai fondé, il y a quelques années, une ONG qui défend et promeut un numérique moins énergivore et plus responsable vis-à-vis de nos cerveaux. J’ai écrit l’essai Réparer le futur (Éd. Observatoire, 2021) et je donne des conférences en France ainsi qu’à l’étranger sur différentes thématiques allant de l’environnement à la culture, en passant par nos manières nouvelles de vivre (ensemble). Il m’arrive, parfois, d’écrire de la poésie. Chaque mois et tout au long de 2025, je vous propose de me retrouver autour du thème de la joie sur Aroma-Zone.com et ensemble, d’envisager les possibles vers un quotidien qui, malgré ses aléas, vaut le coup d’être vécu.
Alors pourquoi la joie ?
Tout d'abord parce que — vous l’avez forcément remarqué — un peu partout les élans vers la joie se réduisent comme peau de chagrin. Pour de nombreuses personnes, trouver du sens aux choses devient difficile. Et ce n’est pas moi qui vous en blâmerai…
L’état du monde, en premier lieu, a beaucoup affecté l’espoir que je porte en tant qu’être humain. Des mois durant, mon enthousiasme était aux abonnés absents. Mes déconvenues, tantôt professionnelles (en parallèle de quelques succès, j’ai extraordinairement échoué ailleurs, j’aurai l’occasion de vous en parler), tantôt personnelles, ne m’ont pas rendu la tâche aisée.
Après quelques traversées solitaires du désert, j’ai fini par accepter qu’elles faisaient néanmoins partie de la vie et que le désordre (crucial dans l’apprentissage d’une vie bonne) est impérativement à distinguer du chaos.
Je ne suis pas de nature très joyeuse…
On pense parfois — à tort — que la joie est une caractéristique de la personnalité. Une éruption spontanée qui se manifeste ou ne se manifeste pas et qui détermine qui l’on est, de façon irrévocable. Alors non, ça ne fonctionne pas comme ça.
La joie est parfois fougueuse, débordante et spontanée — la fameuse joie contagieuse. Elle peut être aussi discrète, pudique voire silencieuse mais, surtout, elle est un acte consenti, volontaire.
Presque militant.
Pourquoi militant ? Parce que la joie est loin d’être une simple expérience passagère. Elle influence notre manière de penser et d’agir. Elle encourage une vision du monde vivable dans lequel on peut espérer. Pour la plupart d’entre nous, la joie, comme l’amour-propre ou l’apprentissage du piano, demande de la pratique.
La joie, c’est que quand tout va bien
En fait, pas vraiment. La joie, c’est aussi la capacité à danser sous la pluie. Elle est à distinguer des injonctions désastreuses à forcer le sourire en se persuadant que tout va bien. La joie, la vraie, c’est trouver le « 1% » de raison de ne pas tout envoyer valser. Le beau est un concept qui ne s’épuise jamais et qui émerge même dans la boue. On ne va pas se mentir, cette joie-là demande un bon paquet de courage mais ce dont je suis sûre (source : moi-même), c’est qu’on est toutes et tous dotés de ce courage-là.
Bienvenue dans les profondeurs de la joie
Sur les milliers de manières qu’on a de faire l’expérience sublime de la joie, je tâcherai de poser un regard personnel, scientifique (de temps en temps) mais surtout humain. Parce que c’est quand même là qu’on est capable de déplacer des montagnes : quand le feu de la joie crépite et nous éclaire.
Je vous donne rendez-vous chaque mois sur Aroma-Zone.com. Jusqu’à cette fin d’année 2025.
Chaleureusement,
Inès L.