Comment réussir et assumer pleinement sa transition vers les cheveux blancs ?

La décision de laisser ses cheveux embrasser leur teinte naturelle lorsqu’ils deviennent blancs peut s’avérer être un sacré défi personnel mais ce qui est certain, c’est qu’elle amène toujours vers une puissante acceptation de soi. Cette transition s’accompagne certes de défis, mais aussi de moments gratifiants. Voici quelques conseils pour réussir et assumer pleinement cette transformation d’une vie.

Par La rédaction Aroma-Zone
Mis à jour le 06/11/2024 Temps de lecture : +4 min.

Pourquoi nos cheveux blanchissent-ils ?

Les cheveux blanchissent généralement à mesure que nous vieillissons en raison d'un processus naturel appelé canitie ou achromotrichie. Ce processus est principalement dû à la diminution progressive de la production de mélanine, le pigment responsable de la couleur des cheveux, dans les follicules pileux.

La mélanine, produite par des cellules appelées mélanocytes présents à la base des follicules pileux, donne aux cheveux leur couleur naturelle en produisant des pigments de différentes teintes (comme l'eumélanine pour les teintes plus foncées et la phéomélanine pour les teintes plus claires). Au fil du temps, les mélanocytes peuvent commencer à produire moins de mélanine, voire arrêter complètement leur production. Cela se traduit par une diminution de la couleur des cheveux, qui deviennent progressivement gris puis blancs à mesure que les follicules pileux perdent complètement leur pigmentation.

Plusieurs facteurs peuvent influencer le moment où les cheveux commencent à blanchir, notamment la génétique. Certains individus peuvent commencer à développer des cheveux blancs à un jeune âge, tandis que d'autres peuvent garder leur couleur naturelle plus longtemps. D'autres facteurs, tels que le stress, certaines maladies ou conditions médicales, et même certains traitements médicamenteux, peuvent également accélérer le processus de blanchiment des cheveux.

Comment entamer le processus d’acceptation des cheveux blancs ?

1. Établir une vision personnelle : Avant d'entamer cette transition capillaire, prenez le temps de réfléchir à vos motivations. Est-ce pour embrasser votre véritable identité, réduire l'utilisation de produits chimiques ou simplement pour un changement de style ? Avoir une vision claire vous aidera à rester déterminé(e) tout au long du processus.

2. Adopter une routine capillaire adaptée : Les cheveux blancs peuvent être plus secs et avoir besoin d'une hydratation accrue. Optez pour des produits capillaires doux, enrichis en agents hydratants, et utilisez régulièrement des masques ou des huiles pour maintenir l'hydratation et la brillance.

3. Couper progressivement les cheveux colorés : Pour éviter une transition trop radicale, envisagez de raccourcir progressivement vos cheveux colorés tout en laissant pousser vos racines blanches. Cette méthode douce permet une intégration harmonieuse des cheveux blancs.

4. Soigner la transition avec des coupes adaptées : Une coupe de cheveux adaptée peut faire toute la différence pendant la transition. Consultez un coiffeur expérimenté pour choisir une coupe qui mettra en valeur vos cheveux blancs et vous permettra de vous sentir à l'aise et confiant(e).

Comment vivre sa transition sur le plan émotionnel ?

Assumer et s'entourer de soutien :

L'acceptation de ses cheveux blancs peut être un défi. S'entourer de personnes positives et de communautés en ligne ou hors ligne partageant la même expérience peut offrir un soutien et des encouragements précieux.

Prendre soin de sa confiance en soi :

La transition vers les cheveux blancs va au-delà de l'aspect physique. C'est une démarche qui implique un travail sur la confiance en soi et l'acceptation de son image. Pratiquez la gratitude, la méditation ou d'autres activités qui renforcent la confiance en soi.

Patience et bienveillance envers soi-même :

La transition vers les cheveux blancs est un processus qui demande du temps. Soyez patient(e) et bienveillant(e) envers vous-même. Appréciez chaque étape du parcours et rappelez-vous que c'est une évolution vers votre authenticité.

En fin de compte, la transition vers les cheveux blancs est une expérience personnelle qui peut être libératrice et gratifiante. En suivant ces conseils et en embrassant chaque étape de ce voyage, vous pourrez réussir à assumer pleinement et fièrement vos cheveux blancs, embrassant ainsi votre beauté naturelle et votre véritable identité.

Comment valoriser ses cheveux blancs pour encore mieux les accepter ?

Pour vous aider à accepter pleinement vos cheveux blancs, rien de mieux que de savoir et de pouvoir les mettre en valeur. 

S’inspirer : recherchez des modèles, des célébrités ou des personnes inspirantes qui portent fièrement leurs cheveux blancs. Cela peut vous aider à vous sentir connecté(e) et à valoriser davantage votre propre style.

Jouer avec les accessoires : les accessoires capillaires peuvent ajouter une touche de style à vos cheveux blancs. Essayez des bandeaux, des barrettes, des foulards ou des chapeaux pour mettre en valeur votre look.

Essayer de nouvelles coiffures et coupes : expérimentez différentes coiffures et coupes pour trouver ce qui met le mieux en valeur vos cheveux blancs. Un changement de style peut parfois carrément renforcer la confiance en soi.

Zoom sur notre rédactrice : Coralie Técher

Coralie est journaliste / rédactrice spécialisée dans l’univers du féminin depuis sept ans. Particulièrement intéressée par les sujets liés au domaine de la beauté et du bien être, elle a à cœur de mettre en avant les solutions offertes par la nature pour prendre soin de soi et ne manque jamais de s’informer sur le sujet afin d’en partager le meilleur. 

Article publié le 13 décembre 2023

Bibliographie

1

Breitenbach, N. (1993). Leurs cheveux blancs nous font prendre des cheveux gris. Gérontologie et société, (2), 128-133.

2

Maurel, L., Bousquet, L., Mailfait, H., & Daphy, É. (1910). Les cheveux blancs: étude sociale créée par Dalbret [illustration Raoul Laporte].

3

Fioupou, C. (1996). A mes premiers cheveux blancs. Présence Africaine, (2), 86-86.

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