Au sein de l’organisme, les barrières de protection ont besoin d’aide pour s’adapter au mieux à cette énergie yang. En hiver, c’est l’interface pulmonaire qui souffre le plus, agressée par les miasmes et le froid alors qu’en été, la peau et la lumière intestinale éprouvent parfois des difficultés à suivre le rythme. L’adaptation digestive aux épices, aux crudités, aux voyages n’est pas toujours évidente. Le symptôme le plus fréquent sera la survenue de diarrhées plus ou moins associées à des irritations intestinales. La diarrhée est le moyen instantané pour libérer le corps de ce qu’il identifie comme toxique. Un aliment avarié, une boisson trop froide, une bactérie pathogène mais aussi une contrariété ou encore un surplus d’informations comme lorsque l’on change de pays ou d’horizon (nouveaux paysages, nouvelles odeurs et saveurs, nouvelles langues…) qui sature le psychisme ? Le corps et l’esprit vont dans le sens d’une ouverture des vannes qui permettra la libération.
La peau sera quant à elle directement agressée par les ultraviolets, les piqûres d’insectes en tous genres et aura besoin de filtres protecteurs, ainsi que d’actifs réparateurs et apaisants. Lorsque la peau est soumise aux ultraviolets, elle subit des altérations par les radicaux libres, ces molécules très instables qui vont capter ou donner un électron aux cellules les plus exposées, notamment celles de la peau et des yeux. D’une manière générale, les huiles essentielles ont toutes des propriétés eubiotiques, c’est-à-dire qu’elles favorisent et soutiennent tous les processus vitaux. Certaines mêmes ont des propriétés anti-oxydantes, comme le bois de rose, le clou de girofle (ne s’applique sur la peau que diluée à maximum 10 % dans un support huileux), ou encore le géranium rosat d’Egypte. Appliquées sur la peau, elles constituent d’excellents actifs réparateurs cellulaires qui préviennent le vieillissement caractérisé par l’apparition du relâchement tissulaire, de rides, mais aussi de taches hyperpigmentées.