Aromathérapie familiale : L'arthrose

Découvrez les solutions naturelles pour soulager l'arthrose avec notre guide d'aromathérapie familiale. Plongez dans un univers de bien-être où les huiles essentielles apaisent efficacement les douleurs articulaires. Explorez des conseils pratiques pour améliorer votre qualité de vie au quotidien, en toute simplicité et sécurité.

Par La rédaction Aroma-Zone
Mis à jour le 18/09/2024 Temps de lecture : +4 min.

Les réponses aromatiques à la dégénérescence des cartilages

Selon l’épidémiologie des maladies rhumatismales, pas moins de 10 millions de Français sont touchés de près ou de loin par l’arthrose. Maladie de société, banalisée et souvent vécue comme une fatalité, cette pathologie n’est pourtant pas anodine car elle est bien souvent invalidante et suggère un phénomène dégénératif évolutif. Sur ce registre, l’aromathérapie présente de multiples intérêts, non seulement pour favoriser la mobilité du corps et gérer la douleur, mais aussi pour ralentir le mécanisme d’autodestruction. Dès le réveil, les douleurs arthrosiques sont caractéristiques, avec des sensations de pointes douloureuses dans les articulations. Hanches, genoux et épaules sont les articulations du corps les plus sollicitées, elles sont donc les premières touchées. Mais les cervicales, les lombaires et l’ensemble de la colonne vertébrale peuvent l’être également. Au fil du temps, les phénomènes évoluent vers des articulations inflammatoires et chaudes, voire gonflées. La mobilité du corps diminue et peuvent s’installer lassitude, asthénie chronique et déprime.

Des cartilages en déroute

L’arthrose correspond à une dégénérescence des cartilages, progressive et involutive. C’est-à-dire qu’aujourd’hui la médecine n’a pas de solution curative face à cette escalade inflammatoire multi-localisée. Le tissu cartilagineux est vivant, il se renouvelle normalement en permanence, par un équilibre subtil entre des réactions de dégradation des tissus altérés et la synthèse de nouvelles cellules.Dans la pathologie arthrosique, cet équilibre cellulaire est rompu. Le renouvellement n’est pas suffisant, le cartilage perd son intégrité. Un phénomène d’autodestruction progressif s’installe, l’articulation est le siège permanent de douleurs et d’une inflammation locorégionale, mais aussi des os, tendons, ligaments et même parfois des nerfs de proximité. Au-delà d’un phénomène d’usure (due à la sollicitation trop importante des articulations) qui est peut être un facteur d’accélération de la maladie, l’arthrose est le reflet d’un problème profond auto-immun localisé sur la matière cartilagineuse  assurant la fluidité et la souplesse des mouvements.

Il est intéressant de souligner que les populations les plus touchées par l’arthrose sont les celles des pays développés. Les populations asiatiques et africaines le sont peu, comme d’ailleurs elles sont moins concernées par l’ostéoporose (dégénérescence de la structure osseuse). Au-delà des facteurs génétiques, cette maladie en augmentation, semble aussi en relation directe avec des habitudes alimentaires, notamment celle de la consommation excessive de produits laitiers à l'âge adulte. Les médecins les plus sensibles à la médecine environnementale commencent à le crier haut et fort. Le lait, riche en facteurs de croissance pro-inflammatoires, non seulement ne favoriserait pas la calcification et la solidification de la structure à l’âge adulte, mais participerait aussi à des dérèglements immunitaires qui bousculeraient les régénérations osseuses et cartilagineuses.

Les réflexes aromatiques qui soulagent

L’allopathie est démunie face à cette pathologie douloureuse dont l’étiologie est floue. Associer l’aromathérapie aux approches conventionnelles est une fois de plus une riche idée, source de plus de soulagement et de plus d’espoir. D’autant plus que les traitement anti-inflammatoires conventionnels ont de lourdes conséquences sur l’estomac ; leur utilisation au long cours amène des risques d’effets secondaires digestifs potentiellement graves et ne fait que déstabiliser un peu plus les phénomènes immunitaires globaux par des effets coercitifs sur des réactions physiologiques naturelles de défense. Pour être efficace, il est nécessaire d’envisager une action locale, sur la peau, directement sur les articulations en souffrance, mais aussi par voie interne pour espérer être efficace sur le symptôme et la cause. La synergie locale proposée est un cocktail précisément construit dans deux intentions : canaliser la réaction inflammatoire pour mieux gérer la douleur, mais aussi réordonnancer les cellules de l’inflammation, pour freiner les phénomènes d’auto-destruction et les réactions auto-immunes.

Ainsi les huiles essentielles de Clou de Girofle, de Lemongrass et de Laurier noble participent à la gestion de la douleur et de l’inflammation grâce à leurs propriétés anesthésiantes (giroflier) et régulatrices phlogistiques (en rapport avec le feu et la combustion, c’est-à-dire l’inflammation). L’huile essentielle de Gaulthérie couchée n’est autre que l’aspirine de l’aromathérapie. C’est une incontournable en matière de douleurs de la structure surtout lorsqu’elles sont en rapport avec l’énergie climatique du froid et de l’humidité. Par voie externe, celle-ci est une clé d’efficacité des synergies à visée antalgique. Cette huile essentielle a des effets révulsifs, elle réchauffe la zone où elle est déposée en accélérant la microcirculation. Il en résulte un effet myorelaxant et analgésique inégalé, ainsi qu’une facilitation du mouvement. L’efficacité des autres huiles essentielles présentes dans la synergie n’en est que potentialisée. La mobilité articulaire favorise la circulation et donc l’oxygénation des cartilages. Elle est nécessaire pour que le cartilage puisse se restructurer. Il est donc important que l’arthrosique mobilise son corps en douceur le plus possible, les mouvements gagneront petit à petit en amplitude.

L’approche aromatique curative

La dimension « curative » ou plutôt anti-dégénérative de la synergie est amenée par deux huile essentielle, celle de Thym saturéoideset celle de Baume de Copahu. Celles-ci sont excellentes pour travailler sur les cellules de l’immunité. Selon les besoins, elles vont soit les calmer (dans les manifestations allergiques), soit les stimuler (en cas de déficit immunitaire), soit les réordonnancer (processus auto-immun). Le Baume de Copahu est celle qui contient surement le plus de beta-caryophyllène (plus de 50%), connue pour sa puissante action sur tous les phénomènes inflammatoires. Il augmenterait l’immunité d’au moins 20 %, il stimule la circulation nécessaire à la régénération du tissu cartilagineux, c’est un tonique général et un énergisant particulièrement recommandé dans les coups de fatigue et les baisses de vitalité. Il peut s’envisager pur sur la colonne vertébrale à raison de 6 gouttes (pour un effet coup de fouet lorsque la douleur est devenue épuisante) ou encore sur les articulations douloureuses.

Enfin l’huile essentielle de Rhododendroncomplète spécifiquement bien la synergie. Cette plante vient du Népal, elle pousse à de très hautes altitudes. Elle a une aptitude à résister aux variations climatiques extrêmes. Son huile essentielle est particulièrement recommandée pour toutes les douleurs de la structure qui se réveillent dès que le temps change. Elle permet au corps d’acquérir une résistance et une capacité d’adaptation décuplée. Huile essentielle du senior ou bien de la personne qui doit faire face sur la durée au surmenage physique, psychique et/ou émotionnel extrêmes. Elle s’utilise aussi bien par voie interne que par voie externe.

Inverser la tendance et rétablir le terrain

L’aromathérapie donne des perspectives non seulement d’amélioration du confort de vie, en permettant de mieux gérer la douleur, mais aussi de ralentissement de l’évolution. Si l’on se réfère à la définition de l’essence au sein du végétal, il apparaît clairement que l’huile essentielle (l’essence extraite)  n’est rien d’autre que le système immunitaire du végétal externalisé, concentré, et mis à la disposition de la santé humaine. Celui-ci constitue donc un soutien voire même un outil de rééducation à celui de l’Homme. Amener les huile essentielle sur l’interface digestive est une approche qui permet de soutenir et même rééduquer l’arbre digestif, qui n’est autre que le « carrefour immunitaire ». L’huile essentielle de Rhododendron est très bien tolérée et contribuera, sur le long terme, au redressement global. Celles de Baies rose et de Clou de Girofle sont d’excellentes anti-oxydantes. La présence de delta-3-carène dans l’huile essentielle de Baies rose confère à cette huile essentielle un rôle de protection par rapport à l’énergie du froid.

En effet, les végétaux aromatiques qui synthétisent cette molécule le font d’autant qu’ils poussent sur des latitudes plus au nord de l’hémisphère. Elle semble donc constituer un véritable bouclier énergétique vis-à-vis de l’énergie froide. Par ailleurs, l’huile essentielle de Baies rose est remarquable dans tous les contextes inflammatoires (articulaires, pulmonaires, ORL et même intestinaux avec la maladie de Crohn). Elle apaise, régule, module, met sous tutelle les emballements inflammatoires. La synergie par voie interne est particulièrement recommandée sur le long terme, elle sera un gage de ralentissement du vieillissement global du corps et participera à son réchauffement, sa mobilité et sa ré-énergétisation profonde.

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Gérer la douleur et redonner de la mobilité

Mode d’emploi: A réaliser dans un flacon de 30 ml en verre teinté, muni d’un compte-gouttes. 15 à 20 gouttes en application sur les articulations douloureuses, 4 à 6 fois par jour selon l’intensité douloureuse. Propriétés : antalgiques, anesthésiantes, régulatrices de l’inflammation, relaxantes des muscles et des tendons, réchauffantes ostéo-articulaire. Indications : douleurs ostéo-tendino-musculaires, douleurs dégénératives en rapport avec l’énergie du froid, rhumatisme, arthrose, arthrite, contracture ou déchirure musculaire. Précautions d’emploi : Ne pas s’exposer au soleil et ne pas faire d’exposition aux UV en cabine (présence de millepertuis photo-sensibilisante). Les sujets prenant des traitements anticoagulants devront être prudents et éviter une utilisation quotidienne de cette synergie (présence calophylle inophylle fluidifiante sanguine). Elle peut être cependant utilisée ponctuellement pendant 2 à 3 jours puis arrêter.

Rétablir le terrain, et ralentir l'évolution

Dans un flacon de 10 ml en verre teinté muni d’un codi-gouttes, mélanger les huiles essentielles dans les quantités conseillées. Refermer et agiter. Mode d’emploi : dans un flacon de 10 ml, mélanger ces huile essentielle selon les quantités indiquées et prendre 4 gouttes de cette synergie dans une petite cuillère avec un peu d’huile de lin (riche en OMEGA 3), 3 fois par jour en fin de repas, en cure de 3 semaines. Arrêter une semaine et éventuellement reprendre 3 semaines si besoin. Peut être envisagé au long cours 3 semaines sur 4. Propriétés : régulation des phénomènes inflammatoires ostéo-musculaires, mais aussi respiratoires et digestifs, gestion de la douleur, protection contre les agressions de radicaux libres et ralentissement des phénomènes d’oxydations.

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