Focus sur les Sesquiterpènes lactones :
La renommée de la plante Arnica montana est en grande partie due à sa richesse en sesquiterpènes lactones et en particulier en hélénaline et déhydrohélénaline. Il convient de noter en premier lieu que ces deux molécules sont considérées comme toxiques par ingestion et à ce titre, l'extrait CO2 d'Arnica ne doit pas être ingéré. Ces 2 constituants sont par ailleurs à l'origine des activités anti-inflammatoires et analgésiques de l'Arnica.
Plus précisément, l'hélénaline serait un puissant inhibiteur d'un facteur de transcription nucléaire, facteur crucial lors du processus inflammatoire. Elle permettrait ainsi à la fois de limiter le processus et d'en diminuer la durée. C'est pourquoi, depuis très longtemps, l'Arnica est largement utilisée pour lutter contre les hématomes, les ecchymoses, les œdèmes liés aux fractures...
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