Aligner sport et santé hormonale avec Marie Legault
Vous êtes-vous déjà posé des questions sur la ménopause ? Dans ce nouvel épisode, nous accueillons Marie Legault, coach sportive diplômée en pilates et yoga, et également comédienne. À travers son approche holistique du bien-être physique et mental, elle partage ses conseils et réflexions pour mieux vivre la ménopause au quotidien.

Sandrine Quétier : Alors moi, ce qui m'intéresse en premier lieu, c'est de savoir comment, quelle a été ta première expérience, ta première rencontre avec la ménopause.
Marie Legault : J'ai une grande sœur de quatre ans de plus que moi. Donc c'est plutôt avec le regard que j'ai posé sur elle, l'évolution. Enfin, je l'ai beaucoup observé, et j'ai appris beaucoup. Ma mère aussi en a parlé aussi pas mal.
S.Q : Ce n'était pas tabou chez vous ?
M.L : Non, c'était tabou. On n'en parlait pas vraiment, mais c'est plus... Voilà, je passe ces phases-là, et c'est comme si c'était une maladie. Donc du coup, moi, la ménopause, c'était un peu quelque chose de pas terrible.
S.Q : D'accord. Et alors toi, très concrètement, tu as eu des signes quand même avant-coureurs de périménopause, ou comment est-ce que tu t'es dit tiens, là, il est en train de se passer, il se passe quelque chose chez moi ?
M.L : En fait, il y a des signes, mais on ne veut pas forcément les voir, on les entend, ou on ne sait pas vraiment que c'est ça. On se dit bon, je vis telle ou telle chose actuellement, donc je peux être un petit peu déprimé, être un peu dans la frustration, parce qu'au niveau des projets professionnels, au niveau du couple, etc. les enfants qui grandissent.
Il y a plein peut-être des situations où on se pose des questions, puis en fait on ne le lit pas du tout à la périménopause. Alors que souvent, c'est des signes de périménopause, il faut juste les observer et éventuellement avoir un regard bienveillant sur soi, et puis avancer.
S.Q : Est-ce que toute cette phase, elle a changé ton rapport à ta propre féminité ?
M.L : Disons que c'est vrai que le fait d'avoir été quand même une mannequin un petit peu tôt de ma vie, j'ai toujours eu quand même un regard sur moi, critique et bienveillant. C'est-à-dire que j'accepte aussi le temps qui passe, les traits, etc. Le corps qui change avec la périménopause, et puis progressivement la ménopause, tu prends un peu de poids.
J'ai toujours eu de la poitrine, plus de poitrine encore. Un peu casse-pieds. Mais voilà, c'est comme ça, c'est notre véhicule, il faut l'aimer et il faut avancer.
S.Q : Tu as constaté que tu avais pris du poids alors que tu as plutôt une alimentation qui était, que tu faisais quand même attention à ce que tu mangeais déjà.
M.L : Oui, oui, c'est ça. Et alors que je faisais beaucoup de sport, c'était un peu décourageant. Je me dis, je ne vais pas manger qu'un œuf dur et une carotte par jour. Ce n'est pas possible. Il faut quand même rester un peu gourmande de la vie. Ça fait partie aussi du plaisir de la vie.
Et donc ça, c'est un tout petit peu difficile à accepter. Et à se dire finalement, oui, il faut faire du sport, et puis oui, il faut réduire, et il faut surtout cibler, bien cibler les aliments.
S.Q : C'est ce que j'allais dire. Je pense que chaque femme réagit un petit peu différemment par rapport à l'alimentation. Toi, tu sais dire aujourd'hui, depuis ta ménopause, quels aliments tu privilégies et ceux que tu as dû où exclure ou limiter dans ton alimentation. Ça a changé quand même par rapport à avant ?
M.L : Oui, puis ça change continuellement, ça continue de changer.
S.Q : Tu as eu des bouffées de chaleur, toi, par exemple ?
M.L : Oui, j'en ai eu. J'en ai eu beaucoup, mais en même temps, je faisais beaucoup de cardio, de sport. Donc j'ai évacué un petit peu ce trop plein, ce feu d'ailleurs dans mon programme ménopause. On parle justement de ce feu qu'il faut aller essayer de libérer un petit peu, toute cette énergie qui brûle en nous.
Et l'alimentation, en fait, elle évolue constamment. Et c'est vrai que je me fais accompagner aussi par une naturopathe, par mon gynécologue, etc. Mais entre 50 et 58, il s'est passé beaucoup de choses encore.
Donc les ennemis, évidemment, ça va être le sucre. Je ne veux pas d'alcool ou vraiment occasionnellement un verre de vin, parce que je suis une bonne vivante quand même.
S.Q : Oui. Tu me parlais tout à l'heure des premiers signes de dépression, de fatigue un petit peu mentale. Tu les as ressentis vraiment, toi au moment de la ménopause.
M.L : Oui. Puis une sorte de déshydratation du corps, une sorte de vraiment la bouche, pas que la bouche d'ailleurs. Et on se sent déshydraté, on se sent... On a l'impression qu'on est en train de se dessécher, alors qu'on boit de l'eau, alors qu'on mange bien, on a l'impression de manger des fruits et des légumes. Mais en fait, c'est assez complexe le processus finalement de nos cellules.
Et donc c'est bien parfois de faire...Je trouve que c'est un moment où il faut faire un bilan. Un bilan sans se juger, sans avoir un regard... Voilà, qu'est-ce que tu as fait jusqu'à aujourd'hui ?
C'est la moitié de ta vie, qu'est-ce que tu veux faire ? Juste avoir un regard bienveillant et se dire bon, ok, j'ai fait, je n'ai pas fait de sport, j'ai fait du sport, oui, non. Est-ce que j'ai pratiqué de la méditation ?
Est-ce que je fais des choses pour lutter contre l'anxiété, le stress, etc. Donc essayez de gérer tout ça, se faire un petit bilan et trouvez des solutions pour peut-être ralentir et prendre un peu plus de temps pour soi, et oui, être un peu plus égo-centrée, prendre soin de soi.
S.Q : On va parler du sport maintenant, parce que le sport, j'imagine, c'est un allié précieux dans cette période de vie aussi. Toi, c'est le yoga, essentiellement, et le pilates. Déjà, pourquoi est-ce que tu t'es tournée vers ces sports, on va dire, dans ton jeune âge, même si tu es encore très jeune.
M.L : Absolument. Disons que le pilates, c'est vraiment quelque chose… J'ai fait beaucoup de danse aussi, c'est quelque chose qui va venir, je trouve, rééquilibrer avec harmonie le corps.
C'est très apaisant, et en même temps, ça satisfait l'athlète que je suis. Je suis toujours restée quand même une compétitrice, j'aime quand même le sport, j'aime quand même bien me dépenser, et j'aime quand même avoir des exigences, et un peu le pilates, c'est de la haute couture. Donc ça demande quand même beaucoup de technique, et en même temps, quand on les a acquises, c'est incroyable qu'on se sent en forme dans ce centre, on peut faire n'importe quoi.
Et le yoga, lui, est arrivé assez tard dans ma vie, parce qu'avant, pour moi, le yoga, ça ne me disait rien, et surtout en tant que bélier.
J'adore la souplesse. Je vais sortir bientôt d'ailleurs un programme aussi sur la souplesse. Donc, j'aime beaucoup m'assouplir le corps, entretenir mes articulations, ça fait partie vraiment de mon hygiène aussi. Et je trouve que quand on prend de l'âge, il faut vraiment entretenir nos articulations, indispensable. Sinon, on se tasse, on perd de plus en plus de grâce et de mobilité. Et c'est ça qui donne un coup de vieux, cette perte de mobilité, et petit à petit, et qui nous donne un petit coup de vieux.
Et donc, le yoga pour la souplesse, et aussi pour tout ce qui est performance physique, parce que le yoga peut être très acrobatique. Il y a différents types de yoga. Donc, je les aime tous.J'aime beaucoup le yangar, et qui est lui, justement, hyper technique. Encore une fois, on est dans la haute couture. Donc, j'aime quand même vraiment le détail et les choses vraiment visées, quand même toujours, quand même l'excellence. Et je trouve que le yangar va venir vraiment chercher tous les petits détails. Et petit à petit, j'ai eu besoin, sans vraiment me forcer, c'est venu à moi naturellement.
S.Q : Plus centrée, plus focus. En quoi le yoga et le pilates peuvent accompagner les femmes en périménopause et en ménopause ? Qu'est-ce que ça nous apporte ?
M.L : Alors, justement, quand je parlais d'un petit bilan sur sa santé, sur ce qu'on a fait ou pas comme dans sa vie au niveau du sport, c'est le moment où jamais, où il faut commencer. Il n'est jamais trop tard. Surtout, dites-vous, il n'est jamais trop tard pour commencer à faire du sport.
Ça peut être en douceur, et notamment, le pilates, c'est formidable, parce qu'on peut le pratiquer vraiment en douceur, avec la respiration, cette connexion justement avec la respiration. Ça permet, je sais que tu pratiques aussi la cohérence cardiaque, ça permet justement d'aller ici, aligner un petit peu toute notre énergie. Et le pilates est très rééquilibrant aussi.
Donc, si on a mal aux épaules, si le dos, les hanches, etc. Nos abdominaux, souvent la femme méoppausée ne va pas aimer son petit ventre, parce qu'il va être peut-être un petit peu plus relâché. Donc du coup, ça va vraiment venir renforcer. Avec le stomac vacuum par exemple, ce qui est une méthode d'abdominaux hypopressif. Donc c'est vraiment une méthode qui va vous redonner de la grâce, de la mobilité, de la force et beaucoup de féminité aussi. Je trouve que c'est un sport qui rend les femmes très belles.
S.Q : En complément du sport, est-ce que tu as des petits trucs, des petites solutions, des petites beautés naturelles, de, je ne sais pas, de crème, de compléments alimentaires ? Donne-nous tes petites recettes miracle.”
M.L : Alors, avec ma naturopathe, justement, je prends un traitement collagène que je vais boire. Donc, c'est un mois par mois avec une pause, ce qu'on appelle une fenêtre, puis après, je reprends. Donc, le collagène, pour moi, c'est important. Je trouve que ça agit vraiment sur mes articulations et sur ma peau.
Donc, voilà. Sinon, évidemment, un rituel, des maquillages tous les soirs, évidemment. J'évite l'eau du robinet, plutôt de l'eau en brumisateur. Ça, c'était une dermatologue qui m'a suivie pendant des années, qui me conseillait. Donc, démaquillage. Je suis assez simple au niveau de tout ce qui est produit.
Mais je veux quand même avoir quelque chose qui m'hydrate. Et matin, soir, je n'ai pas aussi les mêmes besoins. Parce que la crème que je vais mettre le matin sous mon maquillage, elle doit accepter ce que je vais mettre ensuite dessus. Parce que parfois, il y a des combinaisons qui ne marchent pas.
Et le soir, je veux vraiment un sérum, qui va venir hydrater avec une bonne crème hydratante. Il ne faut pas oublier le cou et le décoller aussi. Il faut faire attention. On a tendance, comme les crèmes sont souvent assez chers, on a tendance à juste mettre ici.

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S.Q : Et alors lorsque tu donnes des cours, parce que tu donnes des cours de yoga et de pilates, j'imagine que dans tes clientes, tu as des femmes ménopausées. Est-ce qu'elles te demandent des conseils ?
M.L : Oui, oui, oui, oui, tout à fait. Je peux être une personne ressource tout à fait pour les accompagner. La plupart de mes élèves, il y en a que je suis depuis plus de 25 ans, donc je les ai vus évoluer, on a évolué ensemble. Donc ça, c'est hyper touchant quoi, hyper, hyper touchant. J'ai même accompagné des femmes vraiment là au niveau du grand, grand âge, très émouvantes. Ma mère aussi n'est pas toute jeune non plus, donc du coup c'est très émouvant, mais j'ai appris beaucoup, beaucoup avec toutes ces personnes, j'ai aussi des médecins que je suis, donc c'est ça qui est génial, parce que je suis assez passionnée de médecine, mais du corps humain moi, et j'aime bien voir ce qui se passe sous la peau et connaître vraiment le corps humain. Moi, mon Instagram, quand je l'ouvre, souvent je regarde des opérations orthopédiques.
S.Q : Est-ce que les femmes que tu côtoies, est-ce que certaines de tes élèves te parlent de la ménopause ? Ménopause, est-ce que tu peux remarquer que parfois, il y a certains blocages psychologiques peut-être, certaines peurs ? Est-ce que vous échangez par rapport à ça ?
M.L : Oui, je trouve surtout que la plupart sont obsédés par rester minces.
Elles y perdent de l'énergie. Elles sont toujours dans une frustration, parce qu'elles ne sont pas tout à fait dans l'acceptation de son corps. Surtout quand on approche la quarantaine, on se sent encore très jeune. Il y en a même qui vont avoir des bébés encore. Et petit à petit, on sent que... Bah oui, moi je les vois, les signes, je ne vais pas forcément le dire, sauf s'il y a un vrai problème, mais je vois les signes et je vois qu'elles ne sont pas encore dans cette...Donc j'essaie de faire en sorte qu'elles s'acceptent mieux.
Et que grâce aux pilates, on va renforcer le centre, par exemple. Et puis oui, s'il y a un petit ventre, si j'en ai un petit ventre et tout va bien, il faut l'aimer.
Il m'a donné deux enfants extraordinaires.
Elles sont minces, elles sont incroyables. Et elles ont parfois des carrières incroyables aussi, des diplômes pas possibles. Donc j'ai quelques personnes un petit peu connues, dont je ne parlerai pas, mais je les trouve sévères, elles sont dures. Et franchement, c'est des badass girls incroyables. Elles ont des enfants, elles font des livres, elles sont partout, partout, partout. Et elles veulent toujours, toujours cette obsession de mincir, mincir. Je suis grosse, je suis grosse, je suis grosse. Mais non, tu es sublime. Aimes-toi. Enfin, tu es tellement belle. Donc je leur dis, moi, qu'elles sont belles. Je leur dis.
S.Q : Et est-ce que parfois il y a des idées reçues ou des fausses idées autour du sport, pendant la ménopause par exemple, je peux moins en faire, je vais avoir moins de force physique, je vais avoir moins de capacité ? Est-ce que tu rencontres des femmes comme ça aussi ?
M.L :Oui. Et les femmes qui sont convaincues, ça y est, elles sont vieilles.
S.Q : Et d'ailleurs, tu disais quelque chose de très juste, c'est qu'on peut même démarrer, si on n'est pas sportif, du sport pendant la ménopause. Il n'y a aucune contre-indication, bien au contraire.
M.L : J'ai même commencé du sport parfois avec des femmes de plus de quatre-vingts, et les résultats sont incroyables. Par exemple, quelqu'un qui a du mal à se remettre debout, et hop, on remet. C'est la mobilité, c'est important la mobilité, pour justement qu'on aille dans notre grand âge en étant toujours magnifique jusqu'au bout, et indépendante et autonome surtout.
S.Q : Et tout est lié finalement, puisque le bien-être physique doit avoir un impact sur le mental.
M.L : Oui, complètement. Oui, oui, c'est lié. Et comme on parlait tout à l'heure, justement, que ça donnait du recul aussi, ça nous permet aussi de prendre la distance par rapport à tout ce qu'on peut vivre de négatif et finalement dire bon, il y a ça qui se passe, et on ne va pas faire un drame sur telle ou telle chose, on va laisser passer des choses, finalement, laisser couler des choses. Ce n'est pas qu'on devient… Juste aller chercher du lâcher-prise, quoi. Et ça va.
S.Q : Est-ce que tu as rencontré dans toutes les femmes que tu suis, des femmes qui ont carrément été transformées grâce au sport pendant cette période de ménopause, oui ?
M.L : Absolument. Il y a une femme que j'ai accompagnée pendant plusieurs années, petit à petit. Elle a eu plusieurs enfants, et elle est rentrée dans cette…Voilà, la quarantaine, etc. Et notre défi, c'était de faire le poirier en yoga. Moi, j'adore faire le poirier, je suis toujours la tête en bas. Et je trouve que c'est la meilleure façon aussi pour booster le collagène naturel. Donc je fais des inversions tous les jours.
Une inversion, déjà, se mettre la tête en bas en étant assise sur une chaise, c'est une inversion. Il faut avoir la tête plus basse que le cœur, tout simplement. Et ça a été notre défi. Elle n'y croyait pas du tout, du tout, du tout. Pas confiance du tout. Et en fait, moi, quand je sens qu'après quelques années de travail, parfois ça peut aller beaucoup plus vite que ça.
Ça dépend un petit peu du passé de la personne. Mais quand je sens que ça y est, la personne est prête, j'adore proposer des challenges. Et notamment, plus la personne passe à travers justement cette période de ménopause où on se sent un petit peu...On a beaucoup de doutes.
S.Q : Est-ce qu'on a encore une place ?
M.L : Oui. Est-ce qu'on nous aime ? Est-ce qu'on a encore une place ?
D'ailleurs, en entreprise, c'est très très dur pour les femmes ménopausées. Les femmes doivent s'en cacher, c'est tabou. Il faut en parler. C'est un stade tout à fait naturel, mais c'est vrai, il y a des femmes qui en souffrent au boulot. Et s'il y a justement des bouffées de chaleur, etc., il y a des réflexions quand même par rapport à l'entourage au niveau du bureau, même au niveau famille.
S.Q : Et pour conclure, si tu devais adresser un message fort, un message clé aux femmes qui t'écoutent et qui aujourd'hui sont peut-être concernées par la ménopause ou la périménopause, quelle serait-il ?
M.L : Déjà, se poser et avoir vraiment un regard bienveillant.
Voilà, regarder dans le miroir et aimer cette personne, cesser de la juger, juste de s'accueillir tel qu'on est, de se regarder dans le miroir, sans faire de ah, c'est rides ici et tout. Non, s'accepter tels qu'on est. À partir de ça, essayer de voir, est-ce que je ne pourrais pas essayer de commencer à faire de la méditation pour gérer mon stress, si je suis quelqu'un de très anxieux ?
Éventuellement, faire un bilan avec son gynécologue, si jamais il y a des symptômes qui sont trop importants et qui vraiment vous empoisonnent la vie. Faites un bilan, pas aller voir des charlatans, quoi que ce soit, allez voir votre médecin. Parfois, les généralistes ne sont pas très formés non plus, et pas très disposés non plus.
Donc, il faut aller provoquer un petit peu de dialogue, voir un petit peu ce qui est possible du point de vue de la médecine, pour voir déjà s'il n'y a rien du point de vue de la médecine qui est déréglé chez nous. Mais sinon, accueillir cette période avec vraiment bienveillance, essayer d'avoir des meilleures habitudes alimentaires, peut-être diminuer voire arrêter le tabac. Ou allé voir un addictologue, peut-être. Si c'est difficile, j'imagine. Moi, je n'ai jamais fumé, donc j'imagine que ça doit être extrêmement difficile, surtout quand on a été un enfant de parents fumeurs. C'est une odeur qui fait partie de notre sécurité. .
Donc d'essayer de diminuer tout ce qui est produits toxiques, l'alcool notamment, se chouchouter, se cuisiner des bons plats, se chouchouter, et puis pratiquer une activité physique. Ça fait des miracles.