Même si ce geste est rapide et accessible, il peut entraîner quelques désagréments si la peau n’est pas correctement préparée ou protégée. Ces inconforts sont fréquents… mais loin d’être une fatalité.
Les poils incarnés : ils apparaissent lorsque le poil, coupé trop court ou dans une mauvaise direction, ne parvient pas à percer la surface de la peau. Il pousse alors sous l’épiderme, formant parfois une petite boule inflammée. Pour prévenir leur apparition, exfolier la peau une à deux fois par semaine et hydrater régulièrement permet de garder une peau souple et nette.
Les micro-coupures : souvent causées par une lame usée, une pression excessive ou un rasage trop rapide. Invisibles à l’œil nu, elles peuvent laisser la peau sensibilisée, voire picoter après le passage de l’eau. Utiliser une lame propre, bien affûtée, et raser avec des gestes lents dans le sens du poil est la clé.
Les irritations et rougeurs : appelées parfois “feu du rasoir”, ces rougeurs sont dues à l’agression mécanique de la lame sur la peau. Elles sont accentuées en cas de rasage à sec ou de passage répété sur la même zone.
La sensation de sécheresse : le rasage enlève une partie du film hydrolipidique de la peau, ce qui peut provoquer des tiraillements ou une peau rêche. Un soin nourrissant, comme une huile végétale fluide permet de restaurer cette barrière naturelle et d'éviter la déshydratation.
L’effet “pique” à la repousse : le rasage coupe le poil à ras, laissant une extrémité droite et rigide : c’est ce qui donne cette sensation de repousse plus rêche, notamment sur les jambes ou le visage. Ce ressenti peut aussi donner l’impression que les poils sont plus épais ou plus foncés, mais en réalité, le rasage n’altère pas leur structure. En revanche, l’épilation à la cire (ou à la pince) retire le poil à la racine : les poils repoussent plus fins, souvent plus clairs, ce qui explique un contraste sensible entre les deux méthodes.