Miction plus fréquente que d’ordinaire accompagnée ou non de picotements… Et si c’était une infection urinaire ?
Aroma-Zone liste pour vous tout ce qu’il faut savoir sur ce trouble très répandu, en particulier chez les femmes, façon FAQ. Le recours à des traitements naturels peut s’avérer pertinent, que ce soit en prévention ou en complément d’une prise d’antibiotiques.
Avec cette fiche, obtenez un aperçu des solutions naturelles qui peuvent accompagner efficacement les symptômes d’une infection urinaire, qu’elle soit aiguë ou chronique.
L’infection urinaire est un terme global qui désigne la présence d’une infection au niveau d’un ou plusieurs organes de l’appareil urinaire (urètre, vessie, rein ou prostate).
50 fois plus fréquente chez la femme que chez l’homme pour des raisons anatomiques - méat urinaire proche de l’anus et urètre court - elle peut être très facilement provoquée par un défaut d’hygiène ou une période de constipation.
Après la ménopause, le risque augmente encore un peu plus du fait de la sécheresse des muqueuses, elle-même causée par une baisse des taux d’oestrogènes.
Plus rare chez l’homme, qui possède un méat urinaire éloigné de l’anus, elle doit inquiéter davantage et préférablement donner lieu à une consultation médicale dans les 24 heures. De la même manière que chez la femme, le risque est accru après 50 ans, du fait d’un possible gonflement de la prostate gênant l’écoulement de l’urine.
Enfin, une surveillance s’impose chez les diabétiques qui sont plus sensibles à cette pathologie.
Si elle n’est pas traitée, l’infection urinaire risque de toucher le rein et donc de s’aggraver en pyélonéphrite, également appelée infection urinaire haute, engendrant une fièvre supérieure à 38°C.
Les deux terminologies sont souvent employées indifféremment pour évoquer la même problématique.
En réalité, la cystite désigne une infection urinaire basse, c’est-à-dire de l’urètre et de la vessie par opposition à la prostatite (infection de la prostate) et à la pyélonéphrite (infection du rein).
Une infection urinaire se manifeste par une envie impérieuse et irrépressible d’uriner, anormale, fréquente et répétée.
Celle-ci peut être accompagnée de brûlures à la miction, d’urines troubles et odorantes, d’une sensation de pesanteur dans le bas ventre et de fuites urinaires, de jour comme de nuit.
Il est fortement conseillé de consulter un médecin en présence de l’un ou plusieurs de ces symptômes, et ce de manière urgente en cas de grossesse ou de fièvre associées.
Le plus souvent, ce sont des bactéries d’origine digestive qui sont à l’origine de l’infection urinaire.
L’infection urinaire aiguë ou chronique serait même due, dans 80 à 90% des cas, à la présence d’Escherichia Coli, une bactérie inoffensive au niveau intestinal qui colonise l’appareil urinaire en remontant le long de l’urètre.
C’est la plus fréquente mais il en existe d’autres, d’où l’examen cyto-bactériologique des urines (ECBU) souvent prescrit par les médecins lorsqu’ils sont face au tableau clinique décrit plus haut.
Les symptômes peuvent persister 2 à 3 jours après l'administration du traitement antibiotique puis disparaissent.
Quelques conseils pour prévenir l’infection urinaire
Le conseil numéro 1 pour prévenir la survenue d’une cystite consiste à s’assurer d’être suffisamment hydraté(e). En cas de forte chaleur ou de consommation d’alcool par exemple, qui sont deux facteurs de déshydratation, veillez à augmenter les quantités d’eau en prévention.
Nous pouvons également ajouter à la liste des précautions le maintien d’un bon transit avec ce que cela implique d’hydratation, d’apports en acides gras essentiels et en fibres mais aussi de mouvement, d’exercice physique.
Porter des sous-vêtements en coton plutôt qu’en matière synthétique et éviter les pantalons trop serrés constitue une autre mesure préventive efficace.
Enfin, prendre soin de vider la vessie juste après un rapport sexuel permet de prévenir la cystite dite post-coïtale, c’est-à-dire une infection urinaire engendrée par la remontée des germes présents au niveau du périnée après l’acte sexuel.
Attention aux mythes des traitements naturels “magiques” qui guériraient instantanément de l’infection urinaire !
Premièrement, en cas de symptômes déclarés et de diagnostic objectivé un traitement antibiotique est nécessaire.
Deuxièmement, si ajouter quelques gouttes de jus de citron dans son eau de boisson peut être un plus, en raison de la teneur de cet agrume en vitamine C et de ses vertus antiseptiques, il existe des traitements naturels bien plus ciblés pour accompagner une infection urinaire et se défendre de sa chronicité.
Aroma-Zone fait le point pour vous sur les solutions naturelles qui fonctionnent en prévention ou en parallèle des traitements médicamenteux :
1. Monter à 2 litres de liquides hors repas par jour
Nous ne le répéterons jamais assez… Buvez, buvez, buvez !
Et pour atteindre l’objectif de 2 litres par jour, préférez une eau de source ou une eau du robinet filtrée que vous consommerez en petites quantités tout au long de la journée, si possible en dehors des repas.
2. Adapter son alimentation
Aux tous premiers signes d’une infection urinaire, il faudra aussi adapter son alimentation en supprimant en priorité les aliments irritants (épices, piment, alcool…) et acidifiants (café, thé, sucres raffinés, farines blanches, viande rouge…).
Tournez-vous plutôt vers les fruits et légumes frais mais aussi vers les légumineuses et les céréales complètes ou semi-complètes, riches en fibres.
Pour compléter l’assiette “anti-cystite”, pensez vitamine C (fruits rouges, agrumes, poivrons), herbes aromatiques antibactériennes (ail, origan) et aliments fermentés sources de probiotiques naturels (yaourt, kéfir, miso, légumes lactofermentés).
3. Consommer les infusions spécifiques de l’infection urinaire
Certaines plantes consommées sous la forme d’infusions sont redoutables en cas d’infection urinaire :
Le Thym : antiseptique et diurétique ;
La Bruyère : anti-inflammatoire naturel du système urinaire tout entier ;
La Busserole : antiseptique urinaire d’exception (déconseillée en cas d’insuffisance rénale, chez les femmes enceintes ou allaitantes et chez les enfants de moins de 12 ans) ;
La Verge d’Or : fortement diurétique et booster de l’élimination rénale (pas en cas d’insuffisance rénale) ;
Les stigmates de Maïs (Zea mays) : plébiscités là encore pour leur effet diurétique.
Choisissez la plante la plus adaptée à votre inconfort - ou demandez conseil à un herboriste pour la réalisation d’un mélange spécifique - que vous consommerez à hauteur de 3 à 5 tasses par jour.
4. Enrichir l’eau de boisson avec des hydrolats adaptés
Les hydrolats sont une riche idée en cas d’infection urinaire : puisqu’il vous faut boire 2 litres d’eau dans la journée, pourquoi ne pas les agrémenter d’hydrolats capables d’améliorer cette problématique ?
Dosage : 1 cuillère à soupe d'hydrolat ou d’un mélange d’hydrolats par litre d’eau, à boire tout au long de la journée.
Rappelez-vous de conserver vos hydrolats au réfrigérateur.
La sélection Aroma-Zone :
Hydrolat de Cyprès de Provence BIO
Diurétique et purifiant, il participe au bon fonctionnement des reins et du foie, facilite l'élimination des toxines et prévient les infections, en particulier urinaires.
Hydrolat de Genévrier BIO
Diurétique et détoxifiant, il contribue au bon fonctionnement des reins.
Hydrolat de Thym à linalol BIO
Purifiant, il participe au bon fonctionnement du système immunitaire.
5. Masser le bas ventre avec les bonnes huiles essentielles
L’aromathérapie regorge de ressources utiles contre les infections urinaires.
Aroma-Zone a sélectionné pour vous 3 synergies anti-cystite :
6. Utiliser les cataplasmes d’Argile verte
L’Argile verte Illite surfine ouMontmorillonite surfine peut apporter un grand soulagement en cas d’épisode de cystite.
Délayez la poudre avec de l’eau pour former une pâte puis appliquez sous la forme de cataplasme de 2 à 3 cm d’épaisseur au niveau de la vessie. Laissez poser 30 minutes à 1 heure avant rinçage ou renouvellement.
Détoxifiante, purifiante et anti douleur, l’Argile verte et son pouvoir absorbant sauront améliorer rapidement les symptômes de la cystite, en parallèle d’un traitement allopathique.
7. Faire un travail de fond sur l’immunité avec les extraits de plantes
Lorsque les cystites se répètent en particulier, il peut être intéressant de renforcer les défenses immunitaires sur le long terme pour limiter la chronicité.
Les extraits de Canneberge ou Cranberry - spécifique de la sphère urinaire - et d’Echinacée - plante immunomodulatrice au sens large, à éviter en cas de pathologie auto-immune - sont alors recommandés sous la forme de cures.
Plus difficile à détecter chez le bébé et les jeunes enfants, l’infection urinaire peut s’avérer dangereuse pour la petite fille et le petit garçon. Traitée tardivement, elle risque de provoquer des complications.
En guise de prévention, soyez rigoureux quant au sens de nettoyage des voies génitales au cours du change - de la petite fille en particulier - puis sur l’apprentissage de l’essuyage, de la vulve vers l’anus.
Si vous soupçonnez une infection urinaire chez votre enfant, demandez sans attendre un avis médical.
En parallèle des médicaments qui pourront lui être prescrits, vous pouvez utiliser l’homéopathie qui propose de nombreuses options anti infection urinaire et pratiquer des enveloppements chauds à la Camomille sur le bas ventre.
Pour cela, réalisez une infusion de Camomille avec laquelle vous imprégnerez une bande de tissu. Après l’avoir essorée, placez-la sur le bas ventre de votre enfant étendu sur le dos et couvrez-le bien chaudement des pieds à la tête. Ajoutez une bouillotte sèche (aux graines de lin par exemple) au-dessus de l’enveloppement et laissez poser 30 minutes environ. Répétez l’opération 1 à 2 fois par jour en cas de douleurs.
Lou Dumas est diplômée de HEC en 2012. Elle a cumulé dix ans d’expérience en marketing dans les produits cosmétiques et parfums avant de prendre son indépendance comme consultante dans ce domaine. Elle a récemment complété son cursus de 3 années de formation en naturopathie au Collège Européen de Naturopathie Holistique (CENATHO, Paris) dans le but de soutenir la santé physique et mentale des individus qu'elle accompagne par un travail global sur l'hygiène de vie.
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