L’ectoïne peut-elle détrôner l’acide hyaluronique ?
Depuis quelques mois, un actif discret fait beaucoup parler de lui : l’Ectoïne. Présentée comme le prochain incontournable soins visage, elle viendrait concurrencer l’Acide hyaluronique, star absolue de l’hydratation. Promesse marketing… ou véritable révolution skincare ?
Utilisée à l’origine pour aider les micro-organismes à survivre dans les environnements extrêmes, l’Ectoïne possède une capacité unique : protéger, réparer et hydrater la peau en profondeur. Mais peut-elle réellement détrôner l’Acide hyaluronique que tout le monde s’arrache ? On démêle le vrai du bluff.
L’Ectoïne : le bouclier cellulaire qui intrigue la cosmétique
L’Ectoïne est un acide aminé naturel produit par certaines bactéries capables de vivre dans le désert ou dans des eaux très salées. Pour survivre, elles développent un « stress shield », une sorte de cocon moléculaire qui protège leurs cellules. En cosmétique, cet effet se traduit par une action triple, elle :
Stabilise les membranes cellulaires,
Améliore la rétention d’eau,
Atténue les rougeurs et inconforts
Résultat : une peau apaisée, moins réactive, mieux hydratée et plus résistante aux agressions (froid, pollution, UV, variations de température…). C’est cette dimension protectrice très complète qui séduit aujourd’hui les formulateurs.
Duel d’actifs : lequel est vraiment le plus efficace ?
L’Acide hyaluronique reste un champion du repulpant : il capte jusqu’à 1000 fois son poids en eau et offre un effet immédiat sur les ridules de déshydratation. Mais il n’agit que sur l’hydratation, et son efficacité dépend de son poids moléculaire.
L’Ectoïne, elle, hydrate différemment : elle restructure le film hydrolipidique et augmente la capacité de la peau à retenir l’eau sur la durée, tout en renforçant la barrière cutanée. Elle ne repulpe pas autant instantanément, mais protège beaucoup plus globalement et de manière durable.
Conclusion : l’Ectoïne ne détrône pas l’Acide hyaluronique… elle le complète. L’idéal ? Les combiner : Acide hyaluronique pour repulper, Ectoïne pour renforcer et stabiliser.
Zoom sur le Sérum concentré d'Acide hyaluronique 3,5%
Ce sérum d'acide hyaluronique 100 % d'origine naturelle est l'un des plus concentrés du marché : 3.5% contre 0.1 à 1% d'acide hyaluronique dans les cosmétiques classiques. Reconnu pour lisser, hydrater et repulper la peau, sa texture fraîche, naturellement gélifiée, pénètre instantanément sans la pelucher ni la tirailler. Son efficacité en tant que sérum anti-âge a été testée et prouvée pour combler les rides, hydrater et améliorer l'élasticité de la peau. Notre sérum d'acide hyaluronique fait également des miracles sur les cheveux secs et abimés qu'il adoucit et restructure. Ce sérum hydratant visage anti-âge s'utilise pur ou agrémenté d'actifs pour le personnaliser. Sa nouvelle formule ne contient pas d'alcool.
Zoom sur notre rédactrice : May Gransart
May GRANSART, rédactrice depuis près de 20 ans pour différents médias et grands groupes, elle est spécialisée dans les domaines de la beauté, de la santé… Et de la parentalité ! Maman d’une petite fille, elle veille de près à la formulation des produits qu’elle choisit pour toute la famille, sans faire de compromis ni sur la sensorialité ni sur les fragrances !
Recettes associées
Bibliographie
1
Graf, R. et al.
(2008). Ectoine protects against UVA-induced gene expression related to inflammation and immune responses in human keratinocytes. Free Radical Biology and Medicine, 45(1), 60-67.
2
Büsing, K. et al.
(2010). Ectoine-containing cream in the treatment of mild to moderate atopic dermatitis: a randomized, double-blind, placebo-controlled study. Journal of Dermatological Treatment, 21(5), 262–267.
3
Jansen, F. et al.
(2021). Ectoine: A natural cell protectant with strong potential in dermatology. Cosmetics, 8(1), 11.
4
Stenzel, J. et al.
(2014). Efficacy and tolerability of ectoine-containing formulations for the treatment of inflammatory skin diseases: Results from clinical trials and real-life use. Clinical, Cosmetic and Investigational Dermatology, 7, 293–302.
5
Rawlings, A.V., & Harding, C.R.
(2004). Moisturization and skin barrier function. Dermatologic Therapy, 17 Suppl 1, 43–48.
