Rougeurs, brillances, pores dilatés : pourquoi les dermatologues misent aujourd’hui sur l’acide azélaïque ?

L’acide azélaïque est un acide dicarboxy­lique aux multiples effets sur l’épiderme :

• Il limite la prolifération des micro‑organismes associés aux imperfections.

• Il régule la kératinisation, ce qui aide à affiner le grain de peau et à resserrer les pores.

• Il possède des propriétés anti‑inflammatoires et antioxydantes, utiles pour calmer les rougeurs et renforcer la barrière cutanée.

Grâce à ces mécanismes, la peau retrouve une meilleure régulation.

L’acide azélaïque est particulièrement pertinent pour :

• les peaux mixtes à grasses, sujettes aux pores visibles et aux brillances,

• les peaux sensibles ou réactives, avec rougeurs ou marques post‑imperfections,

• celles qui veulent une routine simple mais efficace, sans surcharge d'ingrédients.

En comprenant mieux pourquoi la peau montre ces effets visibles (excès de sébum, inflammation, porosité), l’acide azélaïque devient un choix pertinent - non comme “miracle”, mais comme pilier d’une routine bien conçue.

Pour maximiser ses effets :

• Appliquer après nettoyage sur peau propre et sèche.

• Utiliser idéalement le soir, ou selon tolérance 1×/jour au début.

• Le matin, compléter avec hydratation + protection solaire.

• Éviter durant quelques semaines de cumuler exfoliants puissants (AHA/BHA) le même soir. Avec le temps, ce geste devient une vraie routine de fond pour un grain de peau plus régulier, une réduction des brillances et des imperfections visibles.

L’acide azélaïque n’est pas un “actif miracle instantané”, mais il offre une approche raisonnée, efficace et bien tolérée pour corriger visibles et irrégularités de la peau. En l’intégrant dans une routine adaptée, on peut offrir à sa peau la capacité de se rééquilibrer. Et c’est souvent ce type de soin qui fait la différence sur la durée.