L'Hélichryse de Madagascar, aussi appelée "Hélichryse femelle", "Hélichryse gymnocéphale" ou encore "Hélichryse à capitules nus" est différente de l'hélichryse italienne (Helichrysum italicum) et ces 2 huiles essentielles n'ont pas la même composition, ni les mêmes propriétés, ni les mêmes usages.
’Hélichryse femelle Helichrysum gymnocephalum a été récemment décrite par le Dr Daniel PENOEL en collaboration avec le laboratoire Bio’Mada :
" Les manifestations respiratoires qui bénéficieront au mieux de la valeur spécifique apportée par cette huile essentielle sont celles qui expriment un désordre plus accentué ou une « révolte » marquée, au sein de l’organisme. Il n’y a pas présentement de représentant, au sein des Astéracées, qui offre un pareil taux de cinéole. Dans les manifestations allergiques respiratoires (rhinites allergiques, asthme), cette huile essentielle se doit d’occuper la première place. Elle sera également choisie en priorité quand des infections respiratoires surviennent chez des personnes, notamment des enfants, qui présentent des risques de développer des allergies, de par leur terrain familial. A un degré de plus de la désorganisation, on trouve les maladies dégénératives et les pathologies auto-immunes "
" Pour la valoriser au niveau cutané, on choisira de préférence des applications ponctuelles, avec une goutte ou une trace, sur des zones en relation privilégiée avec la sphère respiratoire. Ainsi, on peut déposer une goutte sur la face antérieure du poignet, là où on sent le pouls (correspondance avec le méridien poumon). On dépose une goutte sur le passage de la carotide et de la jugulaire, juste en arrière de l’angle de la mâchoire inférieure, à droite et à gauche. Une trace en perlinguale, pure, ou une goutte mélangée dans un fruit écrasé, de la compote ou un aliment onctueux. En aérosols, elle s’utilise facilement, mais ce ne sera pas vraiment pour l’atmosphère, mais plutôt pour respirer directement. En effet, contrairement à certaines HE d’Eucalyptus (comme le globulus) qu’il faut éviter de respirer à la sortie de la verrerie (car certaines molécules, comme l’aldéhyde isovalérianique, déclenchent la toux par irritation de la muqueuse), l’HE d’hélichryse à capitules nus est remarquablement bien tolérée. On pourrait dire que, à son degré évolutif, la composition de son essence parvient à être en parfaite harmonie avec le système respiratoire des humains. Le fait que cette huile essentielle arrive maintenant à la connaissance des humains, sur le plan de sa valorisation thérapeutique, à une époque où les maladies les plus redoutables et les plus en augmentation sont justement les pathologies de perturbation de l’information, n’est pas dû au hasard. Il y a là une synchronicité qui en elle-même constitue un signe tout à fait probant de la justesse de sa « découverte » d’un point de vue médical naturel."
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