Body positive : et si le printemps était l’occasion d’aimer son corps ?

À mesure que les températures montent, les vêtements tombent, les magazines s’affolent et le "summer body" refont surface. Et si le printemps n’était pas une saison pour se transformer, mais plutôt pour se réconcilier ? Et si, cette année, au lieu de vouloir changer notre corps, on apprenait à l’aimer tel qu’il est, ici et maintenant ? Le mouvement body positive, plus qu’une tendance, pourrait bien être le souffle bienveillant dont nous avons besoin à cette période charnière.

Par Camille Clément
Publié le 09/04/2025 Temps de lecture : 4 min.

Le printemps, une saison propice à la réconciliation avec soi

Quand la nature se renouvelle, pourquoi pas nous ?

Le renouveau du printemps est un puissant miroir. La nature reprend ses droits, les arbres bourgeonnent, les fleurs tombent sur les sols. C’est aussi une période où l’on ressent une envie de renouveau personnel. Cette énergie peut être canalisée pour revoir notre rapport au corps, non pas dans une logique de transformation esthétique, mais de bienveillance et de douceur envers soi.

Un climat émotionnel plus serein pour se recentrer

Les mois sombres de l’hiver influencent souvent l’humeur, la motivation et la perception de soi. En revanche, dès les mois de mars-avril, les niveaux de sérotonine remontent avec l’exposition à la lumière naturelle. Cela crée un climat émotionnel plus stable, propice à une introspection saine. C’est le moment idéal pour nous questionner sur notre rapport à l’image corporelle et se libérer de certaines croyances limitantes.

Se reconnecter à ses sensations physiques

Le retour des températures agréables nous pousse naturellement à bouger davantage : balades, activités en extérieur, étirements au soleil… Ces gestes simples renforcent la connexion au corps, non pas dans une logique de performance, mais dans le plaisir du mouvement. C’est une manière subtile mais puissante de réapprivoiser son enveloppe corporelle.

Le body positive : plus qu’un mouvement, une nécessité

Comprendre les origines du malaise corporel

La société nous a trop longtemps enseigné à détester ce qui sortait des normes : une cicatrice, des vergetures, un ventre qui dépasse. Ces jugements ne viennent pas de nous, mais de discours culturels, médiatiques ou familiaux intériorisés. Reconnaître cette origine extérieure est une première étape pour se désintéresser de ces critiques et les remettre en question.

Accepter que son corps change

Le corps n’est pas figé : il évolue avec l’âge, les cycles hormonaux, les événements de vie (grossesse, maladie, stress). Ces changements sont naturels, mais souvent mal vécus, car perçus comme des déviations d’un idéal inatteignable. Le printemps, avec sa dynamique de transformation douce, nous rappelle que changer ne veut pas dire perdre en valeur. Au contraire, chaque trace, chaque marque raconte une histoire.

S’inspirer sans se comparer

Sur les réseaux sociaux, le mouvement body positive reste une source d’inspiration pour celles et ceux qui cherchent à s’ouvrir à plus de diversité corporelle. Voir des corps différents du sien, heureux et bien dans leur peau, peut provoquer un déclic : et si moi aussi, je pouvais me sentir belle, même avec mes rondeurs, ma cellulite ou mes petits complexes ?

Changer de regard, une démarche au quotidien

S’habiller pour se plaire, pas pour se cacher

Les premiers rayons de soleil réveillent souvent la peur du regard des autres. Mais au lieu d’anticiper les jugements, pourquoi ne pas choisir ses vêtements pour soi ? Une robe fluide, un short confortable, un tissu doux contre la peau… Le style peut devenir une manière de se réapproprier son corps, de le mettre en valeur selon ses envies, pas selon les diktats.

Se parler avec bienveillance

Le dialogue intérieur est souvent cruel : "tu es trop ci", "pas assez ça". Changer ce discours demande un vrai effort conscient. Remplacer une critique par une parole encourageante, même simple, peut transformer la relation que l’on entretient avec son reflet. Ce printemps, chaque matin peut devenir une opportunité de cultiver un regard plus doux.

Faire la paix avec le miroir

Au lieu d’éviter le miroir ou de s’y scruter avec sévérité, on peut apprendre à l’utiliser autrement. Se regarder avec curiosité, sans chercher à juger. Sourire à son reflet. Noter ce que l’on aime, aussi petit soit-il : un grain de beauté, une couleur de peau dorée, une posture assurée. Ces micro-changements d’attitude ouvrent des portes vers l’acceptation.

Zoom sur notre rédactrice : Camille Clement

Camille s’est spécialisée en rédaction de contenus sur les thématiques de la beauté, la santé et le bien-être au naturel. Passionnée par ces sujets, elle rédige pour de grands médias des articles pour aider chacun à prendre soin de lui de manière naturelle et holistique.